Bali, l’île des dieux

Bali, l’île des dieux

Bali, quatre lettres que vous dites du bout des lèvres, quatre lettres qui vous font rêver. Vous imaginez un climat idéal et de magnifiques plages sur lesquelles vous prélasser. La réalité est en fait un peu différente : le climat est formidable, les paysages intérieurs somptueux mais les plages sont pour les surfeurs !


Soyons complètement honnête, Bali nous a un tout petit peu déçus. J’entends d’ici ceux qui diront « ben ils ne s’embêtent pas ceux-là, ils se font un tour du monde et osent dire que Bali, ce n’est pas le rêve ? ». Nuançons un peu. Nous-mêmes nous sommes posés la question : serions-devenus trop exigeants après 4 mois de voyage ? Blasés ? En fait, non. Pour tous les précédents pays que nous avons visités, comme nous ne nous attendions à rien de particulier, nous n’avons pas été déçus, bien au contraire. La Thaïlande, le Cambodge et le Vietnam ont été de magnifiques découvertes. Pour Bali, c’est différent. Dans notre inconscient, en tout cas dans celui de Syl20 et moi (Guinou), il y avait une carte postale avec de très belles plages sur lesquelles nous allions pouvoir nous prélasser et surtout aller nous baigner.
Pour la baignade à Bali, si vous n’êtes ni surfeur, ni amateur de plongée, ni adorateur des détritus en tout genre qui jonchent les plages et l’océan, ni adepte des énormes grains de sable entre les doigts de pied, passez votre chemin !
Pour le mythe, il y a les iles Gili (prononcez Guili, comme les chatouilles), qui font l’objet d’un autre article.

Lorsque nous sommes arrivés à Bali, notre avion arrivait en soirée, nous avions réservé un hotel à environ 25 minutes de route, à Seminyak, une ville très moche mais pratique. Il y a un grand Carrefour (à Kuta en fait) qui nous a permis de nous ravitailler à moindres frais en produits d’hygiène notamment. Et notre hôtel, que nous avons retrouvé quelques jours avant de quitter Bali, nous a beaucoup plu. Il était au calme (sauf le vilain chien, cf les bons plans en fin d’article), avec une petite piscine bien chaude, une terrasse abritée et une chambre immense, digne d’une suite : je pense que notre seconde chambre faisait au moins 50 mètres carrés…
De Seminyak, nous garderons tout de même un excellent souvenir, rien que pour le fait d’avoir rencontré par hasard, alors qu’ils déjeunaient à côté de nous, Nick et Laura, des anglais qui habitent à Cap Breton qui ont des amis communs avec nous, le monde est vraiment tout petit. Nous avions dîné ensemble le lendemain puis décidé de passer le réveillon du jour de l’an ensemble à Ubud.

Bali, café, temples et rizières

Nous avons eu le temps de sillonner un peu l’île. A partir de Semniyak, nous avons pu voir le fameux temple « Tanah Lot », celui dont vous verrez forcément une photo si vous cherchez Bali dans un moteur de recherche : le temple est construit sur un rocher et n’est accessible à pied qu’à marée basse.
En allant à Lovina, sur la côte nord, nous avons visité une plantation de thé et de café, le fameux café de Bali et le non moins célèbre, Kopi Luwak, le café le plus cher au monde car ses grains sont digérés et « nettoyés » (si l’on peut dire !) par le Luwak, un charmant animal, qui rejette ensuite les grains par là où vous imaginez.
On a goûté le café : il est très bon, mais selon nous, ce n’est pas le meilleur au monde !
Nous avons également vu le temple Beratan et son magnifique lac.

Au temple Bratan - Bali

Au temple Bratan – Bali

Anton dans les rizières de Jatiluwih - Bali

Anton dans les rizières de Jatiluwih – Bali

Rizières de Jatiluwih - Bali

Rizières de Jatiluwih – Bali

Rizières de Jatiluwih - Bali

Rizières de Jatiluwih – Bali
classées au patrimoine mondial de l’UNESCO

Vue depuis Lereng Agung - Bali

Vue depuis Lereng Agung – Bali

Noël à Lovina, des dauphins et un cachalot en cadeau

Kalibukbuk, c’est le coeur de Lovina Beach. C’est de là qu’avec le Captain Cobra (je vous jure que je n’invente pas son nom), nous sommes allés à 8h du matin voir les dauphis, lorsque tous les autres bateaux rentrent. On ne s’attendait pas en voir autant ! Et clou de l’excursion, nous avons vu un cachalot, même le capitaine nous a dit que nous étions extrêmement chanceux car cele n’arrivait qu’une fois par an ou tous les deux ans.

Dauphins à Lovina (Kalibukbuk) - Bali

Dauphins à Lovina (Kalibukbuk) – Bali

Dauphins à Lovina (Kalibukbuk) - Bali

Dauphins à Lovina (Kalibukbuk) – Bali

Cachalot à Lovina (Kalibukbuk) - Bali

Cachalot à Lovina (Kalibukbuk) – Bali

Anton et la statue - Hamsa resort - Lovina - Bali

Anton et la statue – Hamsa resort – Lovina – Bali

Baignade de Noël au Hamsa resort - Lovina - Bali

Baignade de Noël au Hamsa resort – Lovina – Bali

Hamsa resort - Lovina - Bali

Hamsa resort – Lovina – Bali

Hamsa resort - Lovina - Bali

Hamsa resort – Lovina – Bali

Noël 2014 au Hamsa resort - Lovina - Bali

Noël 2014 au Hamsa resort – Lovina – Bali

Keliki Painting School : Pitri et Riong ou la vie balinaise

A Bali, il était facile de loger à l’hotel ou dans des guesthouses/homestays. Beaucoup de ces homestays sont d’ailleurs tenues par des expatriés français. Nous avions envie d’un véritable contact avec la population. Ce fut chose faite à Keliki, tout prêt d’Ubud, dans un village de peintres. Nous avons logé chez Pitri et Riong et leur petit garçon Rahtu, âgé de 4 ans. Un accueil chaleureux, simple, une adresse que l’on vous conseille si vous allez à Bali.
A Keliki Painting School, de nombreuses excursions sont organisées, à prix très intéressants. On peut y aller seul ou se greffer à un groupe (nous, à 4, nous faisions un groupe compte tenu des places dans la voiture !). Nous vous les conseillons aussi.
Nous sommes allés à Besakih, aux bains royaux de Tirta Gangga et à Amed, un petit village de pêcheurs de la côte Est. Le chauffeur qui nous a emmené se surnomme Boby. Il s’appelle ainsi en référence à une série télé nous a-t-il dit, on a deviné, c’est Bobby Ewing de Dallas ! Il n’y a en effet que peu de prénoms différents à Bali, que ce soit pour les garçons ou les filles, 4 en fait. Et si on a un cinquième enfant, on revient au prénom du premier. Il y a par exemple énormément de Nyoman sur l’île. Vous pouvez lire l’article sur la gazette de Bali qui explique cette singularité.

 

Ubud : les singes, la rage et le réveillon du jour de l’an

Déjà, à l’origine, je ne sais pas pourquoi, je n’ai pas de tendresse particulière pour les petits singes. Depuis l’Indonésie, autant vous dire que je les déteste carrément !
Dans la forêt sacrée « Monkey forest » d’Ubud, vous pouvez vous promener et croiser des dizaines de singes. Vous êtes cependant prévenus dès l’entrée : surtout, ne sortez pas de nourriture de vos sacs, ne tenez rien dans vos mains sous peine que les singes vous chipent vos affaires. OK. Sauf que moi, comme une gourde, je sors mon répulsif à moustique pour éloigner les vilaines bébettes. Erreur ! Un singe m’a sauté dessus et m’a mordue, davantage pincée très fort en fait, à l’index droit. Sur le moment, je n’étais pas du tout inquiète. Puis, deux ou trois jours après, la psychose s’est emparée de moi : et si le singe était malade ? et si j’avais contracté la rage ? Pour rappel, la rage est une maladie mortelle, dans 99,99% des cas. Bref, je vous passe les détails, mais j’ai reçu deux injections anti-rabiques à Kuta, dans une clinique. Bien m’en avait pris d’avoir fait les trois injections prélimininaires en France puisque cela m’a évité de prendre l’avion jusqu’à Jakarta pour aller au centre anti-rabique…

Sanur, l’immigration, et de superbes rencontres

Nous avions décidé de rester un mois et demi à Bali. Le visa d’entrée (payant) n’étant que de 30 jours, il nous fallait le prolonger. Nous avons donc sagement suivi toute la procédure pour renouveler nos visas. En tout et pour tout, l’affaire a pris 9 jours.
Dans la homestay ou nous résidions, nous avons eu la chance de rencontrer des personnes adorables : Christine et Pierre, couple franco-allemand charmant, Chantal et Georges, nos adorables et joyeux bienfaiteurs gastronomiques du sud-ouest, tous les quatre bons vivants et plein d’esprit, bourrés d’humour et d’une grande gentillesse. Nous les reverrons en France !

 

Agus villa - Sanur - Bali - Indonésie

Guinou, Chantal, Georges, Pierre, Christine
Syl20, Anton et Titouan
Agus villa – Sanur – Bali – Indonésie

Bali en résumé : bienveillance, sourire et… une drôle de façon de conduire

De Bali, nous retiendrons la gentillesse et le sourire des balinais, qui sont très affables en général et extrêmement pieux. Des offrandes sont faites chaque jour. Nous étions là pour Galungan et Kuningan, deux fêtes très importantes pour les balinais, la dévotion est impressionnante. Bali est une île très particulière : environ 96% de la population est hindouiste tandis que l’Indonésie est le plus grand pays musulman au monde. L’île de Lombok toute proche est a contrario à 96 % musulmane, tout commes les îles Gilis.
Nous nous rappellerons également de Bali la façon de conduire : dramatique ! (Syl20 aurait du boulot ici…) J’ai eu peur plus d’une fois en taxi ou avec des chauffeurs… Téléphone au volant, zig-zag sur les routes, on double à gauche, à droite, sur la bande d’arrêt d’urgence… Ici, par contre, quand on klaxonne, c’est bienveillant, c’est pour signaler qu’on double : on pourrait aussi utiliser les clignotants et davantage les rétroviseurs, mais non, pas eux…
Enfin, les paysages que nous avons pu voir à Bali sont magnifiques et luxuriants… il est juste dommage que les balinais ne prennent pas davantage soin de leur île. Très touristique – les Australiens sont très nombreux à y venir car c’est une destination très bon marché et que l’eau y est beaucoup plus chaude pour les surfeurs – il ne faudrait pas que le trésor que constitue cette île soit notamment gâché par une gestion déplorable des déchets…

 

Décorations pour Galungan - Bali

Penjors pour Galungan – Bali

Balinaise vers Jatiluwih - Bali

Balinaise émouvante vers Jatiluwih – Bali

Bains royaux de Tirta Gangga - Bali

Bains royaux de Tirta Gangga – Bali

Bains royaux de Tirta Gangga - Bali

Bains royaux de Tirta Gangga – Bali

Bains royaux de Tirta Gangga - Bali

Bains royaux de Tirta Gangga – Bali

Aux lacs Tambligan et Buyan - Bali

Aux lacs Tambligan et Buyan – Bali

Temple Pura Agung Jagat Natha - Singaraja - Bali

Temple Pura Agung Jagat Natha – Singaraja – Bali

Infos et {plus ou moins} bons plans à Bali

Hôtel à Seminyak : Nyima Inn hotel. 450 000 IDR (environ 32 euros) la chambre familiale n°11, avec 3 lits. Petit dej non inclus. Juste prévoir des bouchons d’oreille si vous avez le sommeil léger car les élèves de l’école toute proche arrivent en scooter à 6h30 du matin sous les fenêtres. Il y a aussi un charmant chien – dont on aurait bien fait des saucisses – qui aboyait sans discontinuer d’environ 7h30 à 9h.
Hôtel à Kalibukbuk (Lovina) : le Rini hôtel. Bon rapport qualité prix, mais beaucoup moins charmant.
Dauphins avec Captain Cobra : compter 100 000 roupies par personne. Tout le monde pratique le même prix. N’écoutez pas ceux qui veulent vous faire aller voir les dauphins à 6H du matin, vous serez bien trop nombreux, tous les bateaux se rueront sur les bancs de dauphins et au final, vous ne verrez rien. Partez à 8h pour revenir vers 9h45. Captain Cobra nous avait même prévu le thé et de délicieux beignets à la banane confectionnés par sa femme.

Keliki Painting School (KPS) à Keliki, près d’Ubud : un hébergement au coeur de la vie balinaise. 300 000 IDR pour les 2 chambres du pavillon.

Hôtel à Sanur : Taman Agung. 700 000 IDR la nuit(environ  dans une très grande chambre, avec 2 TV, grande salle de bains, balcon, 3 piscines dans l’hôtel… Petit dejeuner inclus et vraiment délicieux. Super rapport qualité prix.

Homestay à Sanur : Agus Villa. Tenue par Jérôme,un français. La maison a une piscine bien agréable et une grande cuisine. Chambre confortable. Très propre. Nous avons payé 400 000 la nuit pour quatre (mais nous n’avions que 3 lits, nous avons dû ajouter un matelas de fortune pour Anton). Les seuls reproches que l’on pourrait faire à cette maison sont la présence de nombreux moustiques,y compris en journée, et au bout d’une semaine, on en a marre ! Sinon, Jérôme vous accueille bien, sans non plus montrer un réel intérêt à ses invités.

Hôtel à Lovina : Hamsa Resort. le top de notre séjour balinais ! Un superbe bungalow, une vue imprenable sur la baie, une piscine géante, un restaurant excellent, un bon staff, un patron adorable qui a rendu notre séjour vraiment fabuleux au moment des fêtes de Noël. Merci encore à toi Stéphane.

Symbole du Hamsa resort - Lovina - Bali

Symbole du Hamsa resort – Lovina – Bali

 

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Hoi An, un patrimoine préservé

Hoi An, un patrimoine préservé

Sans conteste notre ville préférée au Vietnam, Hoi An est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO et on comprend pourquoi. Magnifique le jour avec ses constructions en bois foncé et ses murs jaunes, elle se pare de féériques lumières le soir et devient la « ville des lampions ». Il se dit également qu’on y mange la meilleure cuisine du Vietnam, ce que je trouve, au moment où j’écris ces lignes, absolument justifié.

 

Ville classée par l’UNESCO

Hoi An étant un ville classée, elle a beaucoup d’avantages. D’abord, certaines rues sont interdites à la circulation des voitures et certains créneaux horaires permettent de rendre piétonnes plusieurs rues. C’est hyper appréciable car il y a beaucoup de scooters partout dans les villes au Vietnam et tous roulent comme des dingues. Comme le dit un t.shirt vendu dans toute les boutiques d’Hoi An : feu vert, je peux y aller, feu orange, je peux y aller, feu rouge, je peux encore y aller ! Et c’est absolument vrai. Les feux sont pourtant à comptes à rebours ici, donc vous savez que ça va être bientôt votre tour ou qu’il va falloir s’arrêter. Eh bien non. Quelle que soit la couleur du feu, on passe, du coup, on se demande à quoi ils servent ces feux… Décidément, la notion de code de la route est absente ici. On en viendrait même à se dire que finalement, en France et même à Paris, on est super respectueux des règles !
Ces jours-ci, lors de notre passage, on fêtait justement les 15 ans de l’inscription d’Hoi An au patrimoine mondial, si ce n’est pas de la chance ça ! On a donc pu voir une magnifique exposition de photos, découvrir des artisans talentueux de la ville ou encore écouter un petit concert.
Ancien grand port – désormais ensablé ce qui l’a notamment protégé des bombardements lors de la guerre du Vietnam – Hoi An comporte plusieurs ponts dont l’un est célèbre : son pont japonais, vieux de plusieurs siècles et qui a résisté à toutes les inondations et autres intempéries qui ont pu s’abattre sur la ville. Il est très aimé des habitants.

Et pour finir, c’est la seule ville du Vietnam (que nous ayons visitée) où on trouve des poubelles partout dans les rues, et où on essaie même de faire le tri entre les déchets organiques et non organiques (2 poubelles dans certaines homestays par exemple ou dans les rues). Le fait que la ville soit classée implique certainement d’en faire un lieu respectueux de l’environnement, et c’est tant mieux pour la planète !

Pont japonais - Hoi An - Vietnam

Pont japonais – Hoi An – Vietnam

Pont japonais de nuit - Hoi An - Vietnam

Pont japonais de nuit – Hoi An – Vietnam

Lampions - Hoi An - Vietnam

Lampions – Hoi An – Vietnam

Pont dragon de Da Nang - Vietnam

Pont dragon de Da Nang – Vietnam

Papi Buddha, Titouan et Anton - Hoi An - Vietnam

Papi Buddha, Titouan et Anton – Hoi An – Vietnam
Il nous a donné plein de bons plans et tient un très bon restaurant à Hoi An
(le Enjoy restaurant – prix assez élevés)

A bicyclette

On circule beaucoup en vélo à Hoi An, la ville et ses alentours étant plutôt plats. Les guesthouses ou homestays en prêtent souvent (sinon on peut en louer pour 1 $ la journée) et c’est très pratique. Il y a un porte-bagages avec repose-pieds ce qui transforme le porte-bagages en porte-enfants. Certains vélos sont même équipés d’une petite selle à l’arrière. Ce n’était pas le cas des notres alors pour le confort des petites fesses de nos gars, nous avions une bouteille d’1,5 litres d’eau à moité remplie pour l’un et le sac des capes de pluie pour l’autre. Il faut savoir être ingénieux quand on est backpacker ! (tout le mérite revient à Mac Gyver Syl20 sur ces astuces).

Branches de palmiers à sécher - Hoi An - Vietnam

Branches de palmiers à sécher pour faire des toits
Hoi An – Vietnam

En vélo à Hoi An - Vietnam

En vélo à Hoi An – Vietnam

Gastronomie et cooking class

C’est à Hoi An que nous avons découvert les white roses et le Cao Leu, spécialités de la ville. Depuis plusieurs semaines, j’était tentée par les cooking class. C’est à Hoi An que je me suis lancée, accompagnée de Titouan qui avait très envie de cuisiner. Nous sommes d’abord allés au marché pour repérer tout ce qui avait été acheté tôt le matin même pour préparer ces plats. Nous y avons découvert certains fruits et légumes que nous ne connaisions pas et… une certaine idée de l’hygiène au niveau des étals de boucherie par exemple… Lors du cours, nous avons appris à cuisiner les spring rolls façon Hoi An, un roasty duck (canard frit assaisonné), du poulet cuit dans une feuille de bananier avec de la lemongrass (l’herbe citronnée) et du poulet au poivre. Nous n’avons pas pu apprendre la recette des white roses car celle-ci est un secret bien gardé au sein de la ville. Et cela rajoute du mystère à ce plat : ce sont des sortes de ravioles de riz ouvertes avec une farce de porc à l’intérieur, le tout cuit à la vapeur.
Petite surprise le dernier jour, nous avons retrouvé nos amis belges et mexicains avec qui nous avions fait la croisière à Ha Long, youpi !

Titouan et Guinou en cooking class - Hoi An - Vietnam

Titouan et Guinou en cooking class – Hoi An – Vietnam
Restaurant Yellow Flower Riverside

Avec nos amis de "croisière" de la baie d'Ha Long : François, Natacha et Cynthia.

Avec nos amis de « croisière » de la baie d’Ha Long : François, Natacha et Cynthia.

Une drôle de barque et des rouleaux

Nous avons fait une mémorable balade en barque ronde, comme un demi noix de coco, en chantant à tue-tête un chant partisan « Vietnaaaaaaam, Ho Chi MInh, Vieeeeeeeetnaaaaaaaaaaaam, Ho Chi MInh » avec Dung (prononcez Zoom).
Grâce aux vélos, nous avons aussi pu découvrir la plage d’An Bang beach, avec des rouleaux dignes de Biarritz. Nous y avons eu quelques échanges intéressants une étudiante qui mène un enquête sur la ville d’Hoi An et sa perception en tant que ville éco touristique.
Un seul regret : ne pas avoir pu aller voir la statue de Lady Bouddha, haute de 72 mètres, qui se trouve à Da Nang et qu’on aperçoit depuis la plage d’An Bang Beach, à environ 30 km. Cette statue est bien plus haute que le Christ juché sur le Corcovado à Rio de Janeiro qui ne mesure « que » 38 mètres !

Dung dans les palmiers d'eau - Hoi An - Vietnam

Avec Dung dans les palmiers d’eau – Hoi An – Vietnam
(prononcez Zoom pour Dung)

Guinou vietnamienne - Hoi An - Vietnam

Guinou vietnamienne – Hoi An – Vietnam

Syl20 vietnamien - Hoi An - Vietnam

Syl20 vietnamien – Hoi An – Vietnam

Anton avec une couronne en palmier - Hoi An - Vietnam

Anton avec une couronne en palmier – Hoi An – Vietnam

Titouan avec une couronne en palmier - Hoi An - Vietnam

Titouan avec une couronne en palmier – Hoi An – Vietnam

Un vieil homme, Titouan et Anton - Hoi An - Vietnam

Un vieil homme, Titouan et Anton – Hoi An – Vietnam

Insolite

En Asie du sud-est, on a le rot facile. Les premières fois, on se dit qu’on a du mal entendre, ou que la personne n’a pas pu se retenir, mais en fait non, c’est normal. Autant vous dire que certains membres de ma famille, dont je tairai le nom par égard pour leur réputation, seraient ici des rois ou des reines, vues leurs magnifiques et sonores éructations !

Bon appétit version vietnamienne - Hoi An - Vietnam

Bon appétit version traduction vietnamienne – Hoi An – Vietnam
(« bon apeetit »)

Infos et {plus ou moins} bons plans à Hoi An et au Vietnam

ATM-DAB ou comment retirer de l’argent liquide au Vietnam sans « fee » : attention, faire un retrait d’argent au Vietnam peut parfois être embêtant. Dans certaines banques vietnamiennes, le retrait par jour est plafonné à 2 000 000 de dongs, soit environ 93 $ ou 76 €. Autant vous dire qu’à quatre, on tient maximum un jour et demi avec cette somme.
Solution n°1 : retirer de l’argent chacun avec notre carte, ce qui porte déjà le retrait quotidien à 4 millions. La Vietcombank est de ces banques, l’avantage, c’est qu’il n’y aucune « fee » (taxe appliquée par la banque locale, en plus des frais appliqués par votre banque en France) au retrait.
Solution n°2 : se mettre en quête d’un distributeur dans lequel vous pouvez retirer davantage, et toujours sans fee. Cela a été possible avec la BIDV (à Hoi An) , dans laquelle nous avons pu retirer 3 millions ou l’ANZ (à Hanoi, près du lac Hoam Kien) dans laquelle nous avons pu retirer 5 600 000 dongs.

Balades : nous n’avons pas eu le temps (à cause de la météo) de faire une vraie visite patrimoniale dans Hoi An. Sachez que vous pouvez acheter un pass de 5 tickets (vous choisissez ensuite parmi une bonne quinzaine de sites) pour 120 000 dongs.
Sinon, vous pouvez aller voir Papy Bouddha, le propriétaire d’Enjoy, glacier au rez-de-chaussée et restaurant à l’étage. Nous sommes tombés par hasard sur lui dans la rue. Normand d’origine et bavard (ce sont ses mots), il nous a indiqué le village de cocotiers, la balade pour aller monter sur le dos d’un buffle de bon matin et la fabrique de soie (mais nous n’avons pas eu le temps de les faire), la plage, etc. Il nous a donné un petit plan de la ville. Nous avons testé son restaurant, c’est vraiment très bon, les prix vont avec, c’est un peu plus cher qu’ailleurs.

Guesthouse : coup de cœur pour Quynh Nhan Homestay, à 22 $ la grande chambre avec un lit king size et un lit normal, une salle de bains immense avec pare-douche (pas très courant en Asie le pare-douche) et le petit dej absolument excellent inclus (pancake banane avec thé au gingembre par exemple). Et en plus, l’accueil est charmant.

Coréens au sunset - Hoi An - Vietnam

Coréens au sunset – Hoi An – Vietnam

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