Kampot est une petite ville tranquille du sud du Cambodge, au bord d’une jolie rivière. Sa spécialité ? Le poivre, le poisson et le durian, ce fruit si particulier dont les asiatiques raffolent mais qui sent affreusement mauvais. Et une autre… beaucoup plus surprenante.
Les Manguiers
Nous avons séjourné 6 jours aux Manguiers, un lieu extra. Nous y avons loué un grand bungalow au bord de la rivière. Chaque matin et chaque fin de journée, nous entendions ou regardions le ballet de la vingtaine de bateaux de pêcheurs qui remontait puis descendait la rivière.
On a vraiment pu se reposer aux Manguiers et en profiter également pour avancer sur le programme scolaire. On y a aussi fait de super rencontres : Hortense, Sylvain et leur petite Luce qui sont quasi nantais ; et Manue et Stéphane, lillois luxembourgeois que nous devrions retrouver à Bali en janvier. Il y a eu aussi d’autres voyageurs très sympas mais nous ne sommes pas restés en contact.
Canoë, vélo, scooter, nous avons fait travailler nos muscles.
Un soir, nous sommes allés faire la promenade en barque proposée par la guesthouse pour aller voir les lucioles, un vrai moment magique dont on n’a aucune photo mais qui reste gravé dans notre esprit. On a en plus assisté à un lever de lune et avions les éclairs et le tonnerre au loin derrière les collines. Magique on vous dit…
Poivre vert, rouge, noir et blanc
En réalité, ce n’est pas lorsque nous étions à Kampot que nous avons visité une plantation de poivre mais à Kep, dont le poivre s’appelle aussi poivre de Kampot. Nous sommes allés chez Sothy’s. Le vieux propriétaire nous y a expliqué les différences entre chaque poivre. Le vert, c’est lorsqu’il est tout juste récolté et non matûre, le rouge, c’est lorsqu’il arrive à complète maturité, le noir, c’est après quelques jours passés au soleil une fois cueillis, le blanc, c’est lorsqu’il est plongé dans de l’eau bouillante et qu’il perd sa peau. Ce dernier poivre est le plus cher des 4. Les enfants ont adoré ce petit cours et nous avons même acheté un petit sachet de poivre qu’on va devoir poster pour le renvoyer chez nous.
Phnom Chnork
Les grottes, on aime ça. Et celle là, elle nous attirait car elle recèle un petit temple pré-angkorien – donc avant le Xe siècle – et qu’on peut y faire un petit parcours de type spéléo, en étant accompagné d’un guide local. On a tous les quatre adoré ce petit périple dans la grotte, dans laquelle on a pu apercevoir une chauve-souris. Cela nous a en plus permis de discuter avec deux jeunes hommes, dont notre guide non officiel qui nous a dit qu’il souhaitait devenir prof d’anglais (le bougre, il parlait l’anglais 10 fois mieux que moi).
Un drôle de caviar
Tout près des Manguiers, la guesthouse où nous avons majoritairement séjourné à Kampot, se trouvait une grande batisse sans fenêtres et très bien gardée, avec mur d’enceinte et barbelés. Nous nous demandions de quoi il s’agissait. C’est à Kep que nous avons eu la réponse, grâce à Philippe (propriétaire de Botanica guesthouse). Il s’agit de bâtiments destinés à abriter des nids d’hirondelles. En effet, la salive blanche solidifiée qu’on trouve sur les nids d’hirondelle est extrêmement appréciée des chinois qui leur prêteraient des vertus aphrodisiaques. Ce « caviar » est vendu à prix d’or : 1 000 $ le kilo. On comprend du coup les mesures de sécurité autour des constructions…
Infos et {plus ou moins} bons plans à Kampot
Les Manguiers : 40 $ le bungalow pour 4, avec 2 lits king size. Autre type d’hébergement disponible (chambre dans grande maison khmere traditionnelle par exemple).
Bateau pour lucioles : 2,5 $ par personne
Location de scooter : 6 $ par jour
Grotte de Phnom Chnork : négocier le prix d’entrée avec les « gardes » pour 2$. Leur dire avec votre plus beau sourire « allez, c’est gratuit pour les enfants, n’est-ce pas ? ». Prendre un jeune homme pour guide (1 $) et donner à son copain 50 cents pour garder les scooters.
Merci pour cette part de rêve et ces belles images…..
Au moment où nous tentons de sortir de l’hiver, ces photos nous « réchauffent!
Merci et bonne continuation dans votre périple!
Que c’est beau, autant de soleil ! Et puis on rêve, pendant les longues soirées d’hiver (comment ça, il n’est que 17h35 ?)…
Bisous à vous quatre !
Merci ma cousine ! Promis je rattrape tout mon retard de publication cette semaine pour que vos soirées d’hiver soient plus agréables !