22 jan 2015 | Bali, Indonésie
Bali, quatre lettres que vous dites du bout des lèvres, quatre lettres qui vous font rêver. Vous imaginez un climat idéal et de magnifiques plages sur lesquelles vous prélasser. La réalité est en fait un peu différente : le climat est formidable, les paysages intérieurs somptueux mais les plages sont pour les surfeurs !
Soyons complètement honnête, Bali nous a un tout petit peu déçus. J’entends d’ici ceux qui diront « ben ils ne s’embêtent pas ceux-là, ils se font un tour du monde et osent dire que Bali, ce n’est pas le rêve ? ». Nuançons un peu. Nous-mêmes nous sommes posés la question : serions-devenus trop exigeants après 4 mois de voyage ? Blasés ? En fait, non. Pour tous les précédents pays que nous avons visités, comme nous ne nous attendions à rien de particulier, nous n’avons pas été déçus, bien au contraire. La Thaïlande, le Cambodge et le Vietnam ont été de magnifiques découvertes. Pour Bali, c’est différent. Dans notre inconscient, en tout cas dans celui de Syl20 et moi (Guinou), il y avait une carte postale avec de très belles plages sur lesquelles nous allions pouvoir nous prélasser et surtout aller nous baigner.
Pour la baignade à Bali, si vous n’êtes ni surfeur, ni amateur de plongée, ni adorateur des détritus en tout genre qui jonchent les plages et l’océan, ni adepte des énormes grains de sable entre les doigts de pied, passez votre chemin !
Pour le mythe, il y a les iles Gili (prononcez Guili, comme les chatouilles), qui font l’objet d’un autre article.
Lorsque nous sommes arrivés à Bali, notre avion arrivait en soirée, nous avions réservé un hotel à environ 25 minutes de route, à Seminyak, une ville très moche mais pratique. Il y a un grand Carrefour (à Kuta en fait) qui nous a permis de nous ravitailler à moindres frais en produits d’hygiène notamment. Et notre hôtel, que nous avons retrouvé quelques jours avant de quitter Bali, nous a beaucoup plu. Il était au calme (sauf le vilain chien, cf les bons plans en fin d’article), avec une petite piscine bien chaude, une terrasse abritée et une chambre immense, digne d’une suite : je pense que notre seconde chambre faisait au moins 50 mètres carrés…
De Seminyak, nous garderons tout de même un excellent souvenir, rien que pour le fait d’avoir rencontré par hasard, alors qu’ils déjeunaient à côté de nous, Nick et Laura, des anglais qui habitent à Cap Breton qui ont des amis communs avec nous, le monde est vraiment tout petit. Nous avions dîné ensemble le lendemain puis décidé de passer le réveillon du jour de l’an ensemble à Ubud.
Bali, café, temples et rizières
Nous avons eu le temps de sillonner un peu l’île. A partir de Semniyak, nous avons pu voir le fameux temple « Tanah Lot », celui dont vous verrez forcément une photo si vous cherchez Bali dans un moteur de recherche : le temple est construit sur un rocher et n’est accessible à pied qu’à marée basse.
En allant à Lovina, sur la côte nord, nous avons visité une plantation de thé et de café, le fameux café de Bali et le non moins célèbre, Kopi Luwak, le café le plus cher au monde car ses grains sont digérés et « nettoyés » (si l’on peut dire !) par le Luwak, un charmant animal, qui rejette ensuite les grains par là où vous imaginez.
On a goûté le café : il est très bon, mais selon nous, ce n’est pas le meilleur au monde !
Nous avons également vu le temple Beratan et son magnifique lac.
Au temple Bratan – Bali
Anton dans les rizières de Jatiluwih – Bali
Rizières de Jatiluwih – Bali
Rizières de Jatiluwih – Bali
classées au patrimoine mondial de l’UNESCO
Vue depuis Lereng Agung – Bali
Noël à Lovina, des dauphins et un cachalot en cadeau
Kalibukbuk, c’est le coeur de Lovina Beach. C’est de là qu’avec le Captain Cobra (je vous jure que je n’invente pas son nom), nous sommes allés à 8h du matin voir les dauphis, lorsque tous les autres bateaux rentrent. On ne s’attendait pas en voir autant ! Et clou de l’excursion, nous avons vu un cachalot, même le capitaine nous a dit que nous étions extrêmement chanceux car cele n’arrivait qu’une fois par an ou tous les deux ans.
Dauphins à Lovina (Kalibukbuk) – Bali
Dauphins à Lovina (Kalibukbuk) – Bali
Cachalot à Lovina (Kalibukbuk) – Bali
Anton et la statue – Hamsa resort – Lovina – Bali
Baignade de Noël au Hamsa resort – Lovina – Bali
Hamsa resort – Lovina – Bali
Hamsa resort – Lovina – Bali
Noël 2014 au Hamsa resort – Lovina – Bali
Keliki Painting School : Pitri et Riong ou la vie balinaise
A Bali, il était facile de loger à l’hotel ou dans des guesthouses/homestays. Beaucoup de ces homestays sont d’ailleurs tenues par des expatriés français. Nous avions envie d’un véritable contact avec la population. Ce fut chose faite à Keliki, tout prêt d’Ubud, dans un village de peintres. Nous avons logé chez Pitri et Riong et leur petit garçon Rahtu, âgé de 4 ans. Un accueil chaleureux, simple, une adresse que l’on vous conseille si vous allez à Bali.
A Keliki Painting School, de nombreuses excursions sont organisées, à prix très intéressants. On peut y aller seul ou se greffer à un groupe (nous, à 4, nous faisions un groupe compte tenu des places dans la voiture !). Nous vous les conseillons aussi.
Nous sommes allés à Besakih, aux bains royaux de Tirta Gangga et à Amed, un petit village de pêcheurs de la côte Est. Le chauffeur qui nous a emmené se surnomme Boby. Il s’appelle ainsi en référence à une série télé nous a-t-il dit, on a deviné, c’est Bobby Ewing de Dallas ! Il n’y a en effet que peu de prénoms différents à Bali, que ce soit pour les garçons ou les filles, 4 en fait. Et si on a un cinquième enfant, on revient au prénom du premier. Il y a par exemple énormément de Nyoman sur l’île. Vous pouvez lire l’article sur la gazette de Bali qui explique cette singularité.
Ubud : les singes, la rage et le réveillon du jour de l’an
Déjà, à l’origine, je ne sais pas pourquoi, je n’ai pas de tendresse particulière pour les petits singes. Depuis l’Indonésie, autant vous dire que je les déteste carrément !
Dans la forêt sacrée « Monkey forest » d’Ubud, vous pouvez vous promener et croiser des dizaines de singes. Vous êtes cependant prévenus dès l’entrée : surtout, ne sortez pas de nourriture de vos sacs, ne tenez rien dans vos mains sous peine que les singes vous chipent vos affaires. OK. Sauf que moi, comme une gourde, je sors mon répulsif à moustique pour éloigner les vilaines bébettes. Erreur ! Un singe m’a sauté dessus et m’a mordue, davantage pincée très fort en fait, à l’index droit. Sur le moment, je n’étais pas du tout inquiète. Puis, deux ou trois jours après, la psychose s’est emparée de moi : et si le singe était malade ? et si j’avais contracté la rage ? Pour rappel, la rage est une maladie mortelle, dans 99,99% des cas. Bref, je vous passe les détails, mais j’ai reçu deux injections anti-rabiques à Kuta, dans une clinique. Bien m’en avait pris d’avoir fait les trois injections prélimininaires en France puisque cela m’a évité de prendre l’avion jusqu’à Jakarta pour aller au centre anti-rabique…
Sanur, l’immigration, et de superbes rencontres
Nous avions décidé de rester un mois et demi à Bali. Le visa d’entrée (payant) n’étant que de 30 jours, il nous fallait le prolonger. Nous avons donc sagement suivi toute la procédure pour renouveler nos visas. En tout et pour tout, l’affaire a pris 9 jours.
Dans la homestay ou nous résidions, nous avons eu la chance de rencontrer des personnes adorables : Christine et Pierre, couple franco-allemand charmant, Chantal et Georges, nos adorables et joyeux bienfaiteurs gastronomiques du sud-ouest, tous les quatre bons vivants et plein d’esprit, bourrés d’humour et d’une grande gentillesse. Nous les reverrons en France !
Guinou, Chantal, Georges, Pierre, Christine
Syl20, Anton et Titouan
Agus villa – Sanur – Bali – Indonésie
Bali en résumé : bienveillance, sourire et… une drôle de façon de conduire
De Bali, nous retiendrons la gentillesse et le sourire des balinais, qui sont très affables en général et extrêmement pieux. Des offrandes sont faites chaque jour. Nous étions là pour Galungan et Kuningan, deux fêtes très importantes pour les balinais, la dévotion est impressionnante. Bali est une île très particulière : environ 96% de la population est hindouiste tandis que l’Indonésie est le plus grand pays musulman au monde. L’île de Lombok toute proche est a contrario à 96 % musulmane, tout commes les îles Gilis.
Nous nous rappellerons également de Bali la façon de conduire : dramatique ! (Syl20 aurait du boulot ici…) J’ai eu peur plus d’une fois en taxi ou avec des chauffeurs… Téléphone au volant, zig-zag sur les routes, on double à gauche, à droite, sur la bande d’arrêt d’urgence… Ici, par contre, quand on klaxonne, c’est bienveillant, c’est pour signaler qu’on double : on pourrait aussi utiliser les clignotants et davantage les rétroviseurs, mais non, pas eux…
Enfin, les paysages que nous avons pu voir à Bali sont magnifiques et luxuriants… il est juste dommage que les balinais ne prennent pas davantage soin de leur île. Très touristique – les Australiens sont très nombreux à y venir car c’est une destination très bon marché et que l’eau y est beaucoup plus chaude pour les surfeurs – il ne faudrait pas que le trésor que constitue cette île soit notamment gâché par une gestion déplorable des déchets…
Penjors pour Galungan – Bali
Balinaise émouvante vers Jatiluwih – Bali
Bains royaux de Tirta Gangga – Bali
Bains royaux de Tirta Gangga – Bali
Bains royaux de Tirta Gangga – Bali
Aux lacs Tambligan et Buyan – Bali
Temple Pura Agung Jagat Natha – Singaraja – Bali
Infos et {plus ou moins} bons plans à Bali
Hôtel à Seminyak : Nyima Inn hotel. 450 000 IDR (environ 32 euros) la chambre familiale n°11, avec 3 lits. Petit dej non inclus. Juste prévoir des bouchons d’oreille si vous avez le sommeil léger car les élèves de l’école toute proche arrivent en scooter à 6h30 du matin sous les fenêtres. Il y a aussi un charmant chien – dont on aurait bien fait des saucisses – qui aboyait sans discontinuer d’environ 7h30 à 9h.
Hôtel à Kalibukbuk (Lovina) : le Rini hôtel. Bon rapport qualité prix, mais beaucoup moins charmant.
Dauphins avec Captain Cobra : compter 100 000 roupies par personne. Tout le monde pratique le même prix. N’écoutez pas ceux qui veulent vous faire aller voir les dauphins à 6H du matin, vous serez bien trop nombreux, tous les bateaux se rueront sur les bancs de dauphins et au final, vous ne verrez rien. Partez à 8h pour revenir vers 9h45. Captain Cobra nous avait même prévu le thé et de délicieux beignets à la banane confectionnés par sa femme.
Keliki Painting School (KPS) à Keliki, près d’Ubud : un hébergement au coeur de la vie balinaise. 300 000 IDR pour les 2 chambres du pavillon.
Hôtel à Sanur : Taman Agung. 700 000 IDR la nuit(environ dans une très grande chambre, avec 2 TV, grande salle de bains, balcon, 3 piscines dans l’hôtel… Petit dejeuner inclus et vraiment délicieux. Super rapport qualité prix.
Homestay à Sanur : Agus Villa. Tenue par Jérôme,un français. La maison a une piscine bien agréable et une grande cuisine. Chambre confortable. Très propre. Nous avons payé 400 000 la nuit pour quatre (mais nous n’avions que 3 lits, nous avons dû ajouter un matelas de fortune pour Anton). Les seuls reproches que l’on pourrait faire à cette maison sont la présence de nombreux moustiques,y compris en journée, et au bout d’une semaine, on en a marre ! Sinon, Jérôme vous accueille bien, sans non plus montrer un réel intérêt à ses invités.
Hôtel à Lovina : Hamsa Resort. le top de notre séjour balinais ! Un superbe bungalow, une vue imprenable sur la baie, une piscine géante, un restaurant excellent, un bon staff, un patron adorable qui a rendu notre séjour vraiment fabuleux au moment des fêtes de Noël. Merci encore à toi Stéphane.
Symbole du Hamsa resort – Lovina – Bali
10 déc 2014 | Architecture, Vietnam
Imaginez la baie de la Baule, saupoudrez les rouleaux de Biarritz, et ajoutez le faste de la côte d’Azur : vous avez Nha Trang, à ceci près que la ville est complètement colonisée par les russes.
Crocos dans l’assiette et en vitrine
Les premières impressions de la ville sont étranges car énormément de devantures de magasins et les cartes des restaurants sont en russe. Les russes, on les voit et on les entend (ils ont de grosses voix !). Après quatre mois de voyage [j'écris cet article fin janvier 2015], on est presque capable de reconnaitre la nationalité de quelqu’un juste à son physique, dingue non ? Et si en plus on l’entend parler, on trouve son pays d’origine à 99%. Eeeeeh oui, on porte son pays sur sa trombine !
Titouan a mangé du steak de crocodile au café des amis (mais on ne vous conseille pas pour autant ce resto), il a aimé. Et le crocodile, on l’a aussi vu en vitrine, on y vendait des chaussures en peau de croco, hors budget pour nous, cela va sans dire ! (et franchement, avoir des chaussures en croco ne me fait pas rêver).
A la plage, les rouleaux sont super costauds, à tel point que Titouan manqué de se noyer. Syl20 a été tel les sauveteurs d’Alerte à Malibu dans leur période faste : il l’a secouru très rapidement, tout en ayant un élan de lucidité, otant son short qui contenait tout notre argent en flash éclair.
Un air de tour Eiffel – Nha Trang – Vietnam
Pylones maritimes des télécabines reliant Nha Trang à Vin Pearl,
une ile complexe touristique… Ligne de 3km de long !
Po Nagar : les tours Cham
Temple cham fondé au 8e siècle avant JC, il témoigne de l’influence du peuple cham, dont les descendants sont les actuels cambodgiens. L’architecture est complètement différente que celle que l’on peut habituellement voir au Vietnam, l’influence khmere est là et on se surprend même à établir des parallèles avec les temples d’Angkor.
Po Nagar – Nha Trang – Vietnam
Titouan et Anton à Po Nagar – Tours Cham – Nha Trang – Vietnam
Grimace collective – Po Nagar – Tours Cham – Nha Trang – Vietnam
Musée Yersin : le remède contre la peste
La muséographie est toute simple mais la visite vaut vraiment le détour. Cela nous a permis de faire un cours d’histoire et de biologie aux enfants ! Alexandre Yersin est considéré comme un saint homme au Vietnam.Il est l’un des seuls français à avoir conservé son nom de rue partout dans le pays (avec Marie Curie, Louis Pasteur et quelques autres).
La pagode de Lon Son, le bouddha couché de 17 mètres et le bouddha assis de 21 mètres
Ce site est magnifique.
On y fait notre première vraie rencontre avec un singe agressif (avant ma grande rencontre de la Monkey Forest d’Ubud à Bali) qui nous empêchait de descendre des escaliers, beurk, décidément, les macaques et moi, on ne sera jamais amis.
Bouddha assis – Long Son – Nha Trang – Vietnam
21 mètres de hauteur au total
Bouddha couché de 17 mètres
Pagode Long Son – Nha Trang – Vietnam
Anton, Titouan et un vieil homme
Pagode Long Son – Nha Trang – Vietnam
Un rat dans le navire
Au Lanterns, un restaurant que nous avons testé sur plusieurs repas, il est arrivé une chose qui n’arriverait pas en France, du moins on préfère le croire. Nous dinions tranquillement quand nous avons aperçu un rat qui courait sur l’un des murs. Beaucoup de personnes se sont tournées pour le regarder, dont les personnes à trois tables de nous. L’un des convives était penché sur son téléphone portable quand tout à coup, le rat lui a sauté sur le dos ! Il a crié et le rat a détalé mais il en a été pour une belle frayeur et nous pour une franche rigolade. Bon, on ne préfère pas imaginer l’état des cuisines… Au Vietnam, on a vu beaucoup de rats dans les villes, les rues étant très sales et la gestion des déchets calamiteuse.
Infos et {plus ou moins} bons plans à Nha Trang
Resto : Le lanterns. Nous y sommes allés sur les conseils d’une amie, Marie et nous l’avons bénie ! Super rapport qualité prix et accueil vraiment charmant (sauf du rat).
Surtout, n’allez pas manger au café des amis ni au café « far east rock », ce sont les 2 plus mauvais repas que nous ayons faits durant le voyage et pas de chance, c’était dans la même journée.
24 nov 2014 | Vietnam
Vieille ville, modernité et impressionnante circulation font un drôle de mélange dans la capitale du Vietnam. Arrivant de l’île de Phu Quoc, le contraste était saisissant, l’agitation avait remplacé la douceur de vivre insulaire et la météo était un peu moins clémente. Nous ne sommes pas sentis très à notre aise dans cette ville, beaucoup moins qu’à Saigon (Ho Chi Minh City) et on ne saurait pas vraiment l’expliquer.
Nous avons logé près du lac Hoan Kiem, dans le quartier touristique de la capitale. Nous avions de nombreux petits restaurants et hôtels de backpackers à proximité de notre hôtel, lui-même situé à 2 pas de la cathédrale Saint Joseph. D’ailleurs, la dévotion des vietnamiens nous a surpris, nous avons voulu aller jeter un oeil à la cathédrale mais l’office de fin d’après-midi du dimanche a rassemblé les foules, à tel point que les gens siégeaient sur des tabourets de plastique sur le parvis.
Hanoi, c’est une sorte de fourmilière à scooters et mobylettes de toutes sortes. Il faut dire qu’ici, les 2 roues sont très nombreux, incroyablement nombreux même ! Globalement, et avec un peu de recul [je publie cet article depuis Bali, en janvier 2015, et après presque 4 mois de voyage], le Vietnam est le pays où nous avons eu le plus peur de traverser la rue ! C’est un vrai exercice que cela : il faut se lancer tranquillement et ce sont les 2 roues qui slaloment autour de vous. Et par miracle, vous arrivez vivant de l’autre côté.
Circulation (plutôt tranquille sur la photo) à Hanoi – Cambodge
Lors de nos rencontres avec des voyageurs au Cambodge, on nous a dit plusieurs fois que si les paysages étaient absolument magnifiques au Vietnam, le caractère des vietnamiens gâchait parfois un peu ces découvertes : froids et directifs, il semblait difficile d’établir un vrai contact avec les vietnamiens (en comparaison avec les cambodgiens par exemple). On va dire qu’on l’a légèrement ressenti à Hanoi, et puis plus du tout au fur et à mesure que nous descendions vers le Sud. Il y a seulement au niveau des transports en bus, où que l’on soit et à chaque fois, qu’on les a trouvés vraiment mal aimables ! Mais ce n’est pas bien grave et cela n’a pas gâché notre voyage… À Huê et Nha Trang, on a fait de très chouettes rencontres, dans les homestays ou les restaurants.
On retiendra d’Hanoi son vieux quartier avec ses ruelles de métiers, ses nombreux étals pétillants de couleur, la cathédrale Saint Joseph toute proche de notre guesthouse et dont les cloches sonnaient à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, le coq de la maison d’en face dont on aurait volontiers fait un coq au vin tellement il chantait trop tôt chaque matin, le lac en plein cœur de la ville et ses apparitions de tortues, la calligraphie faite dans le temple Ngoc Son sur l’île du lac, notre grande marche pour trouver la gare routière qu’on n’a jamais trouvée et Titouan qui s’ouvre le genou sur un trottoir au retour ; la facilité avec laquelle finalement on a réussi à se déplacer alors qu’au début du séjour, tout nous semblait compliqué ; les innombrables agences de voyages qui essaient de vous vendre une croisière dans la baie d’Ha Long ou les fausses agences qui veulent imiter « The sinhtourist » (voir plus bas) et les tentatives d’arnaque des taxis.
Boutique et balance typique – Hanoi – Vietnam
Scooter chargé à bloc – Hanoi – Vietnam
Sapin de Noël – Hanoi – Vietnam
Cyclopousse – Hanoi – Vietnam
Chaussures dans le vieux quartier – Hanoi – Vietnam
Femme à la palanche – Hanoi – Vietnam
Vendeuse ambulante à vélo – Hanoi – Vietnam
Cathédrale Saint Joseph – Hanoi – Vietnam
Arbre géant intégré à la rue – Hanoi – Vietnam
Hanoi – Anton, Titouan et le prêtre calligraphe – Temple du lac Hoan Kiem – Cambodge
Anton, Titouan et une étudiante vietnamienne – Hanoi – Vietnam
Anton, Titouan et une autre étudiante vietnamienne – Hanoi – Vietnam
Lac Hoan Kiem – Hanoi – Vietnam
Mariés à Hanoi – Vietnam
Je vous relate ici rapidement la tentative d’arnaque du taxi, car elle nous a bien fait rire a posteriori : de retour de notre croisière dans la baie d’Ha Long et de notre séjour sur l’ile de Cat Ba, le bus nous dépose à la gare routière. Là, plusieurs chauffeurs (de vrais et de faux taxis) nous proposent leurs services. On attend quelques minute, on n’aime pas qu’on nous saute dessus, puis on se décide pour un type. On lui demande « meter » ? (pour avoir s’il est bien équipé d’un compteur) Il répond » ok ok, meter ». On monte. Là, Syl20, avec son oeil affûté surveille le compteur du taxi qui passe subitement de 13 000 à 86 000 VND ! La belle affaire pour notre chauffeur, qui s’est vite ravisé quand Syl20 lui a parlé en franglais avec son nouveau look de bandit et ses yeux bleus qui viraient au noir. Cela a donné à peu près ceci » I look the meter. If the meter up trop vite, you stop the car and I descend of the taxi immediatly ». Le type a tout de suite remis son compteur comme il faut et n’a plus cherché à nous escroquer : de toute façon il ne pouvait pas, Syl20 avait les yeux braqués sur le compteur. Le chauffeur faisait sacrément la tête quand il nous a déposés et qu’il n’a perçu que 59 000 VND au lieu des 140 000 qu’il comptait bien nous extorquer…
On retiendra aussi la gentillesse des petits commerçants du quartier où nous dormions et du jeune homme de la guesthouse qui nous a exhorté à acheter nos billets de bus pour Cat Ba nous-mêmes à la gare routière, ce qui nous a fait gagner au moins 8 $.
Infos et {plus ou moins} bons plans à Hanoi
The sinhtourist : l’agence de voyage et compagnie sinhtourist possède possède sa propre flotte de bus dont certains circulent la nuit (des sleepings bus). Vous pouvez réserver le trajet Open Bus Hanoi-Saigon (en passant par exemple par Huê, Hoi An et Nha Trang) pour une somme vraiment modique : nous avons payé 107,40 € pour nous quatre pour les plus de 1 700 km qui séparent les 2 villes ! Il faut juste que vous réserviez la veille pour le lendemain à chaque fois que vous quittez une ville et que vous rejoignez la prochaine. Ne vous fiez pas à l’allure miteuse de certains de leurs bureaux (je n’aurais jamais pensé que celui d’Hanoi était le vrai bureau de la compagnie !), ce sont eux qui ont les bus de nuit les plus confortables du Vietnam !
Lampions – Hanoi – Vietnam
Hanoi – Temple du lac Hoan Kiem – Cambodge
12 nov 2014 | Cambodge
Angkor, c’est un peu comme un mot magique. Un mot qui évoquerait le gigantesque et le grandiose, la grandeur puis le déclin. Angkor, c’est aussi un symbole, puissant et fort, qu’on retrouve sur le drapeau du Cambodge. Angkor, on ne peut tout simplement pas y être indifférent.
Visiter Angkor, c’est un peu comme découvrir Chichen Itzà au Mexique, la Rome antique ou Ephèse en Turquie. D’ailleurs, le parallèle entre ces civilisations peut aisément se faire. Toutes ont connu une telle grandeur qu’on les croyait indestructibles, elles ont pourtant succombé. En Une, je vous ai mis ma photo préférée d’Angkor : j’adore cette photo de photo de mariage !
Angkor, c’est immense et cela ne se visite pas en jour. Nous avons opté pour un pass 3 jours à 40$ par adulte. Les enfants de moins de 12 ans ne paient pas, une chance pour nous. Mais du coup, ils ne peuvent pas aller partout (une question de sécurité ? ou une question d’argent ?). Titouan était par exemple très déçu de ne pas pouvoir grimper les marches du Baphuon.
Nous avons donc consacré 3 jours à la visite des temples d’Angkor. Syl20 et Anton auraient préféré 2 jours, Titouan et moi, amateurs de vieille pierre avons trouvé que les 3 jours étaient adaptés.
Nous avons fait les circuits indiqués dans le tableau ci-dessous. Cela pourra peut être aider d’autres voyageurs à organiser leurs journées.
Le chauffeur de tuk-tuk vous demandera peut être de lui payer son déjeuner en plus de la course. Nous n’avons pas opté pour cette solution et avons inclus ce coût dans la négo gloable . Nous ne pouvions pas lui payer le resto car nous emportions un petit pique-nique qui nous permettait de manger assez rapidement, et de profiter à fond des visites. Niveau coût, c’était aussi onéreux qu’un resto à Siem Reap je pense car on a fait nos courses au supermarché et qu’on s’est fait plaisir en s’achetant du pain de mie local, du pâté français, un bocal de cornichons et une boite d’olives fourrées…
Jour 1 (petit circuit) |
Jour 2 |
Jour 3 |
Angkor Wat (avec guide francophone) |
Préah Khan |
Groupe de Roluos : Bakong, Préah Ko et Loleil |
Bayon et Baphuon |
Banteay Srei |
Bantéay Samré |
Terrasse des éléphants et terrasse du roi Lépreux |
Banteay Kdei |
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Thommanon et Chau Say Tevoda |
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Ta Keo et Ta Phrom |
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Prix du tuk-tuk pour la journée : 16$ |
tuk-tuk : 22$ |
tuk-tuk : 17$ |
Les mots de Titouan
« Aux temples d’Angkor, on a vu beaucoup de statues. Le premier temple qu’on a visité, c’était Angkor Wat. J’ai retenu que c’était un temple montagne car il montait vers le paradis. On a vu 3 statues qui représentaient les trois Dieux hindous : Vishnou, le dieu de la protection, Brahma, le dieu de la construction et Shiva le dieu de la destruction. Quand on est arrivé, on est passé sur un grand chemin qui s’appelle le pont arc-en-ciel car il monte vers la paradis. En arrivant au milieu du temple, il y a 4 bassins qui représentent les quatre éléments : le feu, l’eau, l’air, la terre. Il y avait beaucoup de dessin gravés, surtout des femmes qui dansaient. Quand une des femmes tenait une fleur, c’est qu’elle n’était pas mariée. Quand elle n’en tenait pas, c’est qu’elle était mariée, qu’elle avait mûri. Après on est allé vers les tours et il y a cinq tours. Tous les nombres de colonnes, de tours, de barreaux étaient toujours en nombre impair, parce que les nombres pairs étaient ceux du diable., les impairs ceux du paradis. Au temple « Bayon », on a vu plein de têtes partout sur le temple. C’est un véritable labyrinthe, c’est un temple assez haut. Les arbres poussent dans le temple « Ta Phrom ». Il est magnifique. C’est là qu’a été tourné le film « Tomb raider ». A « Banteay Srei », c’est la citadelle des femmes, le temple est fait en grès rose. Il y avait cinq petites tours au centre et c’était assez joli. Il y a un temple où on a monté plein d’escaliers, à Preah Khan. Banteay Kdei, je l’ai trouvé particulièrement joli. Il était tout en long. Banteay Samré est un assez joli temple dans lequel on a vu une énorme araignée. On y a vu un monsieur avec lequel on a prié et il nous a donné des bracelets. »
Les mots d’Anton
« On a vu des statues qui étaient belles. Les temples, à chaque fois, au début, il y avait des monstres. Il faisait très chaud dans les temples. Il fallait marcher pour aller voir des beaux trucs dans les temples d’Angkor. On a rencontré des gens qui parlaient un petit peu français. On était obligé de monter des marches pour voir les beaux trucs. C’était beau les paysages d’en haut. A Angkor Wat, il y avait le bassin du feu, de l’eau, de la terre et de l’air. Il y avait le pont arc-en-ciel, la statue de Vishnou, le dieu de la protection, Shiva, le dieu de la destruction et Brahma, le dieu qui construit. Il fallait bien détruire les choses d’avant qui étaient belles et reconstruire des choses qui sont belles. Il y avait des tours où on pouvait monter tout en haut, sauf les enfants, que les parents. A la fin, papa et maman voulaient aller voir un autre temple mais ils ont vu qu’on était trop fatigué alors on est rentré à l’hôtel avec un tuk-tuk. Le temple Angkor avait des douves, un pont pour qu’on passe et un autre pont pour ressortir. On est allé visiter un autre temple et on est passé par une grande porte, il y avait d’autres statues sur le pont qui tenaient un truc bizarre, une espèce de grande épée et à la fin une grosse statue portait un bébé. On a vu des singes et des éléphants. Un temple qu’on a visité avait plein de tours avec 4 têtes, c’est bizarre non ? On a vu des enfants qui étaient près des portes des temples et qui vendaient des choses. »
Siem Reap : une ville agréable
Nous nous sommes sentis à l’aise à Siem Reap, même si c’est une ville extrêmement touristique. On y trouve beaucoup d’expatriés, dont environ 1000 français. On se repère facilement et à cette époque de l’année, c’est encore tranquille, le flot de touristes n’arrivant que début ou mi novembre. Comptez 1$ la course en tuk-tuk pour environ 1 à 1,5( km (pour nous 4). Au « Old market », les prix sont bien plus élevés que dans les échoppes aux temples d’Angkor. Donc, si vous avez des emplettes à faire, préférez les faire aux temples. Ayant déjà fait des emplettes en Thaïlande et mon sac à dos n’étant pas extensible, j’ai renoncé à l’achat compulsif de pantalons légers en coton qu’on voulait me vendre…1$ ! J’ai également été « poursuivie » par une fillette qui souhaitait me vendre des bracelets (que je n’ai pas achetés car cela ne me semblait pas une bonne idée de voir ces enfants au travail et que je ne voulais pas entretenir ça, mais bon, tout ça, c’est un débat vaste et compliqué) : si j’avais craqué, au lieu d’en avoir 2 pour 1$, j’en aurais eu 8 !
Les repas sont économiques à Siem Reap, davantage qu’àPhnom Penh ou Kampot. Nous nous sommes autorisés un seul excellent repas, dans un restaurant gastronomique « Cuisine Wat Damnak », recommandé par Emilie, maman d’élève dans l’école des enfants, tenus par des français. Nous ne l’avons pas regretté, c’était surprenant et délicieux ! Et Carole, qui tient le restaurant avec son mari Chef a été adorable.
Siem Reap : les bons plans
Deux très bonnes adresses pour déjeuner : Khmer house restaurant (près du Old Market) et Villa Sok San (en face de « Geneviève », n°1 sur tripadvisor mais que nous n’avons pas testé). Nous y avons déjeuné ou dîné pour une somme comprise entre 8$ (Villa Sok San) et 14$, boissons comprises. Sachant qu’au Khmer House, nous avions pris un whisky coca et un Mojito qui coûtaient chacun 1,50$ !
Angkor Wat – Syl20, Titouan et Anton
Ta Phrom Angkor
Ta Phrom Angkor
Ta Phrom Angkor
Angkor Preah Khan
Angkor
Eléphant à Angkor
Titouan à Chau Say Tevoda – Angkor
Bayon Angkor
Bayon Angkor
Bayon Angkor
Saut de Guinou à Angkor Wat
Saut de Titouan à Angkor Wat
Titouan touche la pointe d’Angkor Wat
Angkor Wat