13 déc 2014 | Vietnam
Ne vous méprenez pas, aucune envie passéiste ne nous anime : si nous disons Saigon, c’est tout simplement parce que les vietnamiens du sud n’appellent pas la ville par son nouveau nom, pourtant donné depuis 1975. Gigantesque et tentaculaire, notre appréciation de Saigon/ Ho Chi Minh City n’en a pas moins été hyper positive. La ville est aérée, il y est facile de s’y déplacer, à pieds comme en taxi. Et l’ambiance de Noël était partout avec ses magnifiques décorations et les nombreux gratte-ciels illuminés.
L’occident en Asie
A Saigon, nous avons eu l’impression de retrouver la « civilisation » : en fait, nous nous sommes sentis plus proches de chez nous que dans les autres villes vietnamiennes, l’influence occidentale étant très largement présente. On avait pourtant déjà franchie une étape car on arrivait de Nha Trang, qui est littéralement envahie par les Russes.
Le starbuck au coin de la rue, la boulangerie française avec ses croissants et ses pains au chocolat et Syl20 qui allait nous chercher notre petit déjeuner chaque matin, huuuuummm miam, voilà quelques touches appréciables de l’influence occidentale.
Et en même temps, l’identité vietnamienne est – heureusement – très visible, que ce soit dans les minuscules ruelles, les guesthouses/homestays ou les restos de rue – street food – qui servent des mets délicieux pour trois fois rien.
Le zoo, l’église et la Poste
Sortie dominicale des saigonnais, le zoo est aussi un jardin botanique assorti d’une piste de roller et de quelques manèges, un drôle de mélange !
Les enfants étaient aux anges, pour eux, le tour du monde, c’est surtout celui des animaux,
On appréciera sur la photo le contraste de l’éléphant et de l’immeuble en arrière-plan.
Nous avons pu entrer furtivement dans la Cathédrale Notre Dame qui a plus à voir avec l’église Sainte Thérèse de Nantes que Notre Dame de Paris – spéciale dédicace à ma Nanny car on y a prié Saint Antoine (Antôn en vietnamien). J’aurais aimé voir l’espace dédié à Sainte Anne (en tant que nantaise fan du château d’Anne de Bretagne, cela me semblait incontournable) mais on célébrait un office dans l’église, alors on n’allait quand même pas perturber la messe.
Enfin, on a visité la Poste, magnifique bâtiment colonial dont la façade est en rénovation… dommage pour nos photos extérieures mais banco pour les intérieures !
C’est aussi là qu’on a changé quelques dollars US en Dongs pour finir notre séjour et qu’on a constaté avec effarement que juste avant de nous donner les billets, le monsieur du bureau de change avait exploré profondément et sans vergogne ses narines.
La Poste de Saigon – Vietnam
La Poste de Saigon – Vietnam
Zoo de Saigon – Vietnam
Un éléphant en ville – zoo de Saigon – Vietnam
Au zoo de Saigon – Vietnam
Anton dans la cathédrale Notre-Dame de Saigon
Plaque pour Saint Antoine « Anton » – Cathédrale Notre Dame de Saigon
Croisière dans le delta du Mekong : Ben Tre et My Tho
D’habitude, on aime se débrouiller tout seul et organiser nos excursions. Mais par manque de temps et d’énergie, nous avons décidé de faire une promenade organisée avec The Sinh Tourist (la même agence que les sleeping bus), leurs tarifs sont hyper compétitifs et la prestation est à la hauteur, on valide !
On a vu un périophtalme, un animal que d’habitude on voyait plutôt dans les documentaires animaliers…
Et dans la série, même pas peur, Syl20 et Titouan ont porté un python…
Syl20 et Titouan portent un python
Delta du Mekong – Vietnam
Syl20 et Titouan portent un python
Delta du Mekong – Vietnam
Saigon, Saigon…
Saigon, c’est un petit moment entre hommes pour Syl20 et Titouan qui ont joué quelques parties de billard dans un bar tandis qu’Anton se reposait de son torticolis avec moi à l’hôtel.
Saigon, c’est un trajet qui se mérite depuis Nha Trang qui n’est qu’à 450 km, 16h de sleeping bus au lieu des 11 prévues.
Saigon, c’est un gratte-ciel qui change de couleur et qu’on regarde tous comme quatre gamins.
Saigon, ce sont les gratte-ciel, les belles illuminations de Noël, la vue imprenable et fabuleuse depuis le skydeck de la tour Bitexco.
Saigon, ce sont les courses de Noël dans un grand magasin à plusieurs étages, et nous, des parents hyper forts qui arrivent à acheter des cadeaux en douce pour les offrir à Bali le 24 décembre.
Saigon, c’est aussi plusieurs dîners dans notre super resto street food situé à 3 mètres de notre guesthouse et un record battu : 5,63 € pour 3 plats, 2 sodas et 4 bières de 500 ml (on s’entraîne au golf, seuls Petit Francis, Natacha et Cynthia comprendront).
Saigon, c’est enfin un massage à 100 000 VND (3,70 euros) que j’ai bien senti passer : oh punaise, on ne m’avait pas dit que ce n’était pas relaxant mais très énergisant et qu’on allait me masser avec les poings !
Titouan et Anton devant les décorations de Noël de Saigon – Vietnam
Titouan et Anton devant les décorations de Noël de Saigon – Vietnam
Titouan et Anton devant les décorations de Noël de Saigon – Vietnam
Infos et {plus ou moins} bons plans à Saigon (Ho Chi Minh City)
Café Tour Bitexco : 10,40 euros les 2 cafés (277 000 VND, taxe incluse), ça calme le porte-monnaie mais la vue vaut absolument le détour, particulièrement au coucher du soleil.
Mai Guest House : super guesthouse dans le quartier des backpackers, mais au calme, car dans une minuscule ruelle (Ngo Lao Street). Et le resto de rue qui est juste à côté est tout simplement génial !
Restaurant de rue/Street food: Pham Ngo Lao Street – Quan An ANH MAP : repas avec 4 plats et 4 boissons, 6,40 euros (172 000 VND)
The Sinh tourist : excursion dans le delta du Mekong – 716 000 VND (26,90 euros) pour nous 4, repas du midi compris.
Notre resto de rue – Pham Ngo Lao Street – Saigon – Vietnam
5 déc 2014 | Astuces de Voyageurs, Cuisine du monde, Vietnam
Sans conteste notre ville préférée au Vietnam, Hoi An est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO et on comprend pourquoi. Magnifique le jour avec ses constructions en bois foncé et ses murs jaunes, elle se pare de féériques lumières le soir et devient la « ville des lampions ». Il se dit également qu’on y mange la meilleure cuisine du Vietnam, ce que je trouve, au moment où j’écris ces lignes, absolument justifié.
Ville classée par l’UNESCO
Hoi An étant un ville classée, elle a beaucoup d’avantages. D’abord, certaines rues sont interdites à la circulation des voitures et certains créneaux horaires permettent de rendre piétonnes plusieurs rues. C’est hyper appréciable car il y a beaucoup de scooters partout dans les villes au Vietnam et tous roulent comme des dingues. Comme le dit un t.shirt vendu dans toute les boutiques d’Hoi An : feu vert, je peux y aller, feu orange, je peux y aller, feu rouge, je peux encore y aller ! Et c’est absolument vrai. Les feux sont pourtant à comptes à rebours ici, donc vous savez que ça va être bientôt votre tour ou qu’il va falloir s’arrêter. Eh bien non. Quelle que soit la couleur du feu, on passe, du coup, on se demande à quoi ils servent ces feux… Décidément, la notion de code de la route est absente ici. On en viendrait même à se dire que finalement, en France et même à Paris, on est super respectueux des règles !
Ces jours-ci, lors de notre passage, on fêtait justement les 15 ans de l’inscription d’Hoi An au patrimoine mondial, si ce n’est pas de la chance ça ! On a donc pu voir une magnifique exposition de photos, découvrir des artisans talentueux de la ville ou encore écouter un petit concert.
Ancien grand port – désormais ensablé ce qui l’a notamment protégé des bombardements lors de la guerre du Vietnam – Hoi An comporte plusieurs ponts dont l’un est célèbre : son pont japonais, vieux de plusieurs siècles et qui a résisté à toutes les inondations et autres intempéries qui ont pu s’abattre sur la ville. Il est très aimé des habitants.
Et pour finir, c’est la seule ville du Vietnam (que nous ayons visitée) où on trouve des poubelles partout dans les rues, et où on essaie même de faire le tri entre les déchets organiques et non organiques (2 poubelles dans certaines homestays par exemple ou dans les rues). Le fait que la ville soit classée implique certainement d’en faire un lieu respectueux de l’environnement, et c’est tant mieux pour la planète !
Pont japonais – Hoi An – Vietnam
Pont japonais de nuit – Hoi An – Vietnam
Lampions – Hoi An – Vietnam
Pont dragon de Da Nang – Vietnam
Papi Buddha, Titouan et Anton – Hoi An – Vietnam
Il nous a donné plein de bons plans et tient un très bon restaurant à Hoi An
(le Enjoy restaurant – prix assez élevés)
A bicyclette
On circule beaucoup en vélo à Hoi An, la ville et ses alentours étant plutôt plats. Les guesthouses ou homestays en prêtent souvent (sinon on peut en louer pour 1 $ la journée) et c’est très pratique. Il y a un porte-bagages avec repose-pieds ce qui transforme le porte-bagages en porte-enfants. Certains vélos sont même équipés d’une petite selle à l’arrière. Ce n’était pas le cas des notres alors pour le confort des petites fesses de nos gars, nous avions une bouteille d’1,5 litres d’eau à moité remplie pour l’un et le sac des capes de pluie pour l’autre. Il faut savoir être ingénieux quand on est backpacker ! (tout le mérite revient à Mac Gyver Syl20 sur ces astuces).
Branches de palmiers à sécher pour faire des toits
Hoi An – Vietnam
En vélo à Hoi An – Vietnam
Gastronomie et cooking class
C’est à Hoi An que nous avons découvert les white roses et le Cao Leu, spécialités de la ville. Depuis plusieurs semaines, j’était tentée par les cooking class. C’est à Hoi An que je me suis lancée, accompagnée de Titouan qui avait très envie de cuisiner. Nous sommes d’abord allés au marché pour repérer tout ce qui avait été acheté tôt le matin même pour préparer ces plats. Nous y avons découvert certains fruits et légumes que nous ne connaisions pas et… une certaine idée de l’hygiène au niveau des étals de boucherie par exemple… Lors du cours, nous avons appris à cuisiner les spring rolls façon Hoi An, un roasty duck (canard frit assaisonné), du poulet cuit dans une feuille de bananier avec de la lemongrass (l’herbe citronnée) et du poulet au poivre. Nous n’avons pas pu apprendre la recette des white roses car celle-ci est un secret bien gardé au sein de la ville. Et cela rajoute du mystère à ce plat : ce sont des sortes de ravioles de riz ouvertes avec une farce de porc à l’intérieur, le tout cuit à la vapeur.
Petite surprise le dernier jour, nous avons retrouvé nos amis belges et mexicains avec qui nous avions fait la croisière à Ha Long, youpi !
Titouan et Guinou en cooking class – Hoi An – Vietnam
Restaurant Yellow Flower Riverside
Avec nos amis de « croisière » de la baie d’Ha Long : François, Natacha et Cynthia.
Une drôle de barque et des rouleaux
Nous avons fait une mémorable balade en barque ronde, comme un demi noix de coco, en chantant à tue-tête un chant partisan « Vietnaaaaaaam, Ho Chi MInh, Vieeeeeeeetnaaaaaaaaaaaam, Ho Chi MInh » avec Dung (prononcez Zoom).
Grâce aux vélos, nous avons aussi pu découvrir la plage d’An Bang beach, avec des rouleaux dignes de Biarritz. Nous y avons eu quelques échanges intéressants une étudiante qui mène un enquête sur la ville d’Hoi An et sa perception en tant que ville éco touristique.
Un seul regret : ne pas avoir pu aller voir la statue de Lady Bouddha, haute de 72 mètres, qui se trouve à Da Nang et qu’on aperçoit depuis la plage d’An Bang Beach, à environ 30 km. Cette statue est bien plus haute que le Christ juché sur le Corcovado à Rio de Janeiro qui ne mesure « que » 38 mètres !
Avec Dung dans les palmiers d’eau – Hoi An – Vietnam
(prononcez Zoom pour Dung)
Guinou vietnamienne – Hoi An – Vietnam
Syl20 vietnamien – Hoi An – Vietnam
Anton avec une couronne en palmier – Hoi An – Vietnam
Titouan avec une couronne en palmier – Hoi An – Vietnam
Un vieil homme, Titouan et Anton – Hoi An – Vietnam
Insolite
En Asie du sud-est, on a le rot facile. Les premières fois, on se dit qu’on a du mal entendre, ou que la personne n’a pas pu se retenir, mais en fait non, c’est normal. Autant vous dire que certains membres de ma famille, dont je tairai le nom par égard pour leur réputation, seraient ici des rois ou des reines, vues leurs magnifiques et sonores éructations !
Bon appétit version traduction vietnamienne – Hoi An – Vietnam
(« bon apeetit »)
Infos et {plus ou moins} bons plans à Hoi An et au Vietnam
ATM-DAB ou comment retirer de l’argent liquide au Vietnam sans « fee » : attention, faire un retrait d’argent au Vietnam peut parfois être embêtant. Dans certaines banques vietnamiennes, le retrait par jour est plafonné à 2 000 000 de dongs, soit environ 93 $ ou 76 €. Autant vous dire qu’à quatre, on tient maximum un jour et demi avec cette somme.
Solution n°1 : retirer de l’argent chacun avec notre carte, ce qui porte déjà le retrait quotidien à 4 millions. La Vietcombank est de ces banques, l’avantage, c’est qu’il n’y aucune « fee » (taxe appliquée par la banque locale, en plus des frais appliqués par votre banque en France) au retrait.
Solution n°2 : se mettre en quête d’un distributeur dans lequel vous pouvez retirer davantage, et toujours sans fee. Cela a été possible avec la BIDV (à Hoi An) , dans laquelle nous avons pu retirer 3 millions ou l’ANZ (à Hanoi, près du lac Hoam Kien) dans laquelle nous avons pu retirer 5 600 000 dongs.
Balades : nous n’avons pas eu le temps (à cause de la météo) de faire une vraie visite patrimoniale dans Hoi An. Sachez que vous pouvez acheter un pass de 5 tickets (vous choisissez ensuite parmi une bonne quinzaine de sites) pour 120 000 dongs.
Sinon, vous pouvez aller voir Papy Bouddha, le propriétaire d’Enjoy, glacier au rez-de-chaussée et restaurant à l’étage. Nous sommes tombés par hasard sur lui dans la rue. Normand d’origine et bavard (ce sont ses mots), il nous a indiqué le village de cocotiers, la balade pour aller monter sur le dos d’un buffle de bon matin et la fabrique de soie (mais nous n’avons pas eu le temps de les faire), la plage, etc. Il nous a donné un petit plan de la ville. Nous avons testé son restaurant, c’est vraiment très bon, les prix vont avec, c’est un peu plus cher qu’ailleurs.
Guesthouse : coup de cœur pour Quynh Nhan Homestay, à 22 $ la grande chambre avec un lit king size et un lit normal, une salle de bains immense avec pare-douche (pas très courant en Asie le pare-douche) et le petit dej absolument excellent inclus (pancake banane avec thé au gingembre par exemple). Et en plus, l’accueil est charmant.
Coréens au sunset – Hoi An – Vietnam
29 nov 2014 | Vietnam
Ha Long, c’est un mot qui évoque les belles jonques à voiles, des paysages brumeux, mystérieux et des rochers incroyables surgissant de l’eau. Ha Long, c’est tout ça, et c’est bien plus. Ces deux jours passés dans la baie resteront pour nous quatre un souvenir très fort de notre voyage, à plusieurs titres : la beauté des paysages et la magie de plusieurs belles rencontres.
Pour éviter le flot de touristes qui partent d’Along – qu’on écrit aussi Ha Long -, nous avons décidé d’organiser notre croisière depuis l’île de Cat Ba. Bien nous en a pris car non seulement les chambres d’hôtel sont beaucoup moins chères en cette saison qu’à Hanoi et les bateaux moins nombreux que ceux qui partent d’Ha Long.
Dans le bus qui nous emmenait d’Hanoi à Cat Ba, nous avons rencontré Natacha et François, belges et Cynthia, mexicaine qui a vécu à Nantes (comme quoi le monde est vraiment petit). Nous avons rapidement sympathisé et nous sommes dit que nous pouvions faire la croisière ensemble. A l’hôtel où nous étions, ils nous ont proposé de partir en croisière en privatisant un petit bateau (un raffiot plutôt) : on est donc parti le lendemain matin dès 8h de l’hotel, sommes allés au port de Ben Beo tout proche et avons embarqué. Là, on avait juste 2 personnes en plus avec nous. On s’est demandé si la promesse que notre bateau ne serait que pour nous 7 avait été faite à d’autres personnes, mais heureusement non. On ne les a gardés avec nous qu’une heure à peine, le temps d’accoster 10 minutes à Monkey Island – aucun intérêt, nous n’y avons vu que 3 singes et ne les avons pas approchés car il parait qu’ils sont hargneux et peuvent facilement mordre – puis de les déposer pour faire du kayak. Ensuite , on a eu le bateau pour nous.
Baies d’Ha Long et Lan Ha – Notre bateau de croisière – Vietnam
Baies d’Ha Long et Lan Ha – Monkey island – Vietnam
Baies d’Ha Long et Lan Ha – Vietnam
Tuan, Syl20, Anton, Titouan, François, Natacha et Cynthia – Baies d’Ha Long et Lan Ha – Vietnam
Le cuisto, Manh, nous préparait les repas. C’était plutot bon dans l’ensemble et personne n’a été malade. Je dis ça parce que si vous aviez vu la propreté de la cuisine et les conditions de conservation des aliments (un réfrigérateur ? naaaaaaaaaaan), vous vous seriez posé des questions. Mais nous, non, même pas peur ! Cela dit, une partie de ce que nous mangions était frais puisqu’il s’agissait de poisson et de fruits de mer, et… il valait mieux !
Pour dormir, c’était un peu « roots » et poétique à la fois. Nous quatre étions en bas sur des matelas durs comme du bois mais avec oreillers et couvertures bien chaudes qu’on a posées par-dessus nos sacs à viande. Les fenêtres étaient ouvertes, on entendait le clapotis de l’eau, on avait l’impression de dormir dehors, c’était beau.
Nos 3 camarades, Cynthia, Natacha et François ont voulu dormir sur le toit du bateau et ne l’ont pas regretté. Ils ont vu le lever de soleil sur la baie et ont adoré (ils se sont aussi pris une minuscule averse au cours de la nuit). Côté hygiène, il y avait de vraies toilettes. On oublie la douche, c’était impossible d’en prendre une dans les WC (pas de place et un peu crade) mais on s’en fichait car on rentrait le lendemain soir vers 17h à l’hôtel.
Sinon, la balade, extra. On a fait du kayak de mer, un peu de snorkelling mais sans voir beaucoup de poissons, visité une grotte dans laquelle on a vu une chauve-souris de près ainsi qu’une gigangtesque araignée. On a fait plusieurs sauts dans l’eau depuis le toit du bateau, c’était rigolo. On a pu discuter un peu avec Manh et Tuan et même rigoler avec eux, ce qui n’est pas forcément simple car faire de l’humour second degré en Asie n’est pas toujours compris ! On a beaucoup ri entre nous, joué aux cartes, observé les magnifiques paysages, c’était un moment un peu hors du temps.
On a adoré cette petite croisière de 2 jours, en grande partie parce que l’ambiance était géniale et également parce qu’on croisait rarement d’autres bateaux, on était souvent tout seul dans les deux baies, Lan Ha et Ha Long. Il faut juste préciser que c’est plutôt la basse saison à cette période. On vous conseille donc de procéder comme nous et de partir de Cat Ba, normalement vous ne le regretterez pas (et en plus, ça rime).
Chauve-souris – Grotte baies d’Ha Long et Lan Ha – Vietnam
Énorme araignée – Grotte baies d’Ha Long et Lan Ha – Vietnam
Guinou, Syl20, Titouan et Anton – Baies d’Ha Long et Lan Ha – Vietnam
Message sur la plage – Baies d’Ha Long et Lan Ha – Vietnam
Grotte, mini temple et plage – Baies d’Ha Long et Lan Ha – Vietnam
Nous quatre avec François, Natacha (nos amis belges) et Cynthia (notre amie mexicaine)
Baies d’Ha Long et Lan Ha – Vietnam
Syl20 et Anton – Baies d’Ha Long et Lan Ha – Vietnam
Titouan, Guinou, Anton et Natacha jouent aux cartes – Baies d’Ha Long et Lan Ha – Vietnam
Anton saute depuis le bateau – Baies d’Ha Long et Lan Ha – Vietnam
Déjeuner sur la plage – Baies d’Ha Long et Lan Ha – Vietnam
(pour de faux malheureusement !)
I love Ha Long – Baies d’Ha Long et Lan Ha – Vietnam
Notre bateau vu de la plage – Baies d’Ha Long et Lan Ha – Vietnam
Infos et {plus ou moins} bons plans à Cat Ba island
Hôtel : le My Ngoc Hotel Restaurant – se trouve sur le front de mer de Cat Ba City, il a 10 étages, on a dormi au 5e et au 6e étage, la vue est TOP et la chambre de 3 lits était à 10 dollars !!! Les seuls désagréments : les travaux dans l’immeuble contigu qui nous ont réveillé vers 6H45 chaque matin et le mille-pattes qui avait décidé d’escalader mon corps à 3h du matin et qui nous a pourri la nuit : je ne voulais plus dormir sur mon côté de lit, j’ai échangé ma place avec celle de Syl20 et nous n’avons pas pu nous rendormir, on était donc crevé pour repartir…
Croisière : réservée avec l’hôtel, le bateau est plus un raffiot qu’un bateau de croisière, mais c’est aussi ça qui fait son charme ! Nous avons payé 67 dollars US par adulte et 33,5 dollars par enfant. Il faut juste prévoir les boissons qui ne sont pas incluses, il y a un petit supermarché tout près de l’hotel pour faire ses réserves avant.
Resto à Cat Ba : le Noble House, à 30 mètres de l’hôtel. La nourriture est très bonne et bon marché (l’adresse est dans le Routard). Et en plus, la Larue beer est à 15 000 VND ( environ 0,56 €…) les 500 ml (en bouteille), héhéhéhéhé. A consommer avec modération, cela va sans dire.
22 nov 2014 | Vietnam
Première véritable rencontre avec le Vietnam, Phu Quoc nous a marqués avec son splendide coucher de soleil sur la mer. Un jour, c’était vraiment trop court ! Phu Quoc, prononcez « Fou Wok », est une île située à 65 km des côtes vietnamiennes et bien plus proche de la côte cambodgienne (25 km de Kep), lequel Cambodge est d’ailleurs bien décu de ne pas compter cette île parmi ses possessions…
Pour ceux qui nous ont suivi sur notre page facebook, j’y ai raconté notre trajet [épique] du Cambodge au Vietnam. Je reprends ces écrits ci-après.
Le trajet en minibus jusqu’à la frontière cambodgienne fut véritablement mémorable, car effectué avec le plus mauvais conducteur du monde : vitesse démesurée (nous étions semble-t-il un peu en retard sur l’horaire pour attraper ensuite le bateau au Vietnam), clim qui crame et grosse fumée dans le van (nous avons crié au chauffeur de s’arrêter et sommes tous descendus précipitamment – ensuite ben… on a eu chaud, dans tous les sens du terme puisqu’on n’avait plus d’air conditionné et que le van aurait pu s’enflammer !), dépassements dangereux, avec camion qui arrive en face et bien sûr dans les virages. Heureusement, nous sommes quand même arrivés à bon port.
La traversée en bateau a été ensuite super cool et rapide. Puis, nous avons trouvé par hasard un hôtel superbe pour une nuit seulement, Paris Beach Hotel, tenu par une franco-vietnamienne très sympa, Ha > c’est son prénom, oui oui ! Piscine et mer chaude. Magnifique coucher de soleil. Bref, on regrette un peu de ne pas y être resté un tout petit peu plus longtemps… mais la promo du vol pour rejoindre Hanoi était imbattable : 170$ pour 4 avec Vietjetair.
Depuis le 10 mars 2014, Phu Quoc permet d’arriver au Vietnam en bénéficiant d’une exemption de visa (je ne sais pas pourquoi cela n’est même pas mentionné sur le site France diplomatie) . Un sacré changement qui va certainement booster le tourisme sur l’île car le visa coûte cher (85 € par personne quand on le fait en France avec l’ambassade du Vietnam). Cela remplira peut être un peu le récent et bel aéroport international de l’île qui nous a paru étrangement vide lorsque nous l’avons emprunté pour voler vers Hanoi avec Vietjetair. Cela dit, il comportait tout de même un magasin de spiritueux de luxueuses marques française (le luxe s’exporte partout même dans les pays où le niveau de vie est très très bas) et un burger king qui a momentanément fait notre bonheur. J’écris ça parce qu’à mon avis, quand on sera aux USA, on en sera bien gavé du BK et on voudra retrouver notre gastronomie française !
Infos et {plus ou moins} bons plans à Phu Quoc et pour rejoindre l’île
Hotel : Paris Beach Hotel, comme son nom l’indique, situé en bord de plage. 45$ la chambre avec 2 grands lits (sans petit dej)
1er objet perdu du voyage : une casquette, celle d’Anton, qu’il a laissée à l’accueil de « Paris beach hotel » le matin où nous allions à l’aéroport (22 novembre 2014).
Coucher de soleil à Phu Quoc – Vietnam – Guinou
Pêcheurs au coucher de soleil à Phu Quoc – Vietnam
Anton et Titouan au coucher de soleil à Phu Quoc – Vietnam
1 oct 2014 | Préparation, Thaïlande
Message à caractère informatif : soyez indulgents sur le présentation de ce post, c’est le premier véritable article qui rend compte de notre voyage et je m’aperçois que ma maîtrise de WordPress est assez relative… Il manque encore quelques photos dans l’article mais l’essentiel y est, je le poste et je ferai des modifs ultérieurement ! Bonne lecture à vous.
Vous pouvez voir la totalité de notre album de Bangkok sur Google + (soyez prêts, il y a plus de 300 photos). Cliquez sur le lien ou recopiez l’adresse ci-dessous dans votre navigateur : https://plus.google.com/photos/104550191492123379306/albums/6065923864693108545?authkey=CMPEpozrh8-EBw
Le voyage
Notre voyage pour aller à Bangkok a été assez long et fatigant. Nous sommes partis de Londres mardi 22 à 11H30, avons atterri à Singapour le mercredi matin à 7h environ, avons changé d’avion, sommes repartis à 9h40 et sommes enfin arrivés à Bangkok vers 11h40. Après nos 17h de voyage, il a fallu absorber le décalage horaire, ce qui nous a pris 2-3 jours. A l’aéroport, Titouan et Anton étaient barbouillés et ont vomi tous les 2, le premier dans un sac (ouf), le second par terre devant un magasin. Il fallait voir la tête de l’employé… !
Notre guest house à Bangkok, quartier de Thewet : Phranakorn Nornlen
Bref, le temps de nous remettre de nos émotions, nous sommes partis en quête d’un taxi et lui avons indiqué la guest house, en thaï. Non, nous ne sommes pas devenus bilingues. La guest nous avait envoyé une feuille à imprimer pour le taxi, avec l’adresse et un plan écrits dans la langue du pays. Très pratique car peu de chauffeurs de taxi à Bangkok parlent anglais. Ce qui parait parfois surprenant compte tenu de l’importance de la ville et du tourisme. On peut parfois connaitre de grands moments de solitude… La ville est grande et multiple. Des quartiers anciens côtoient des quartiers résidentiels ou d’affaires avec d’énormes buildings. Nous avons séjourné dans le quartier de Thewet, près du fleuve Chao Praya, au nord-ouest de Bangkok. Notre guest-house était un havre de paix, dans un quartier « typique ». Qu’entendons-nous par là ? Un quartier normal, où on a croisé très peu de nos congénères touristes. Nous avons ainsi pu nous promener dans le marché aux fleurs, sans rencontrer quasiment un seul « blanc ». Le bateau-bus était à 10 minutes à pied : une aubaine pour nous et un moyen de transport qu’on a énormément apprécié. Par cette chaleur, prendre le bus ou le métro aurait été une horreur. Le bateau en revanche est très appréciable : on prend le vent et on en prend plein les yeux. Les rives sont bordées de petites maisons, de palais, de monuments, de centres commerciaux flambant neuf, de khlongs (les canaux attenant), il y a tellement à regarder qu’on prendrait une photo par seconde… mais ce n’est pas possible. Il faut choisir : ce qu’on peut photographier et conserver sur la carte mémoire, et ce qu’on va graver dans notre esprit.
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Guest House Phranakorn Nornlen – quartier de Thewet -Bangkok
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Guest House Phranakorn Nornlen – quartier de Thewet – Bangkok
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Guest House Phranakorn Nornlen – quartier de Thewet – Bangkok
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Guest House Phranakorn Nornlen – quartier de Thewet – Bangkok
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Titouan et Anton font du pain – Guest House Phranakorn Nornlen – quartier de Thewet – Bangkok
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Guest House Phranakorn Nornlen – quartier de Thewet – Bangkok
Le musée national
Première visite jeudi matin au musée national de Bangkok. Nous savons que chaque jeudi matin à 9h30, une visite francophone a lieu. Nous arrivons vers 10h, ayant mal estimé notre temps de trajet à pied. Il fait déjà très très chaud. Là-bas, nous retrouvons Cristina, notre guide franco-mexicaine, statisticienne de métier et férue de musées. Elle nous raconte l’histoire de Bouddha. Les enfants l’écoutent, très intéressés. Nous passons de salles en salles et découvrons des trésors thaïlandais. Il y a un petit restaurant dans le musée, nous y déjeunons avec Cristina, Jean, Katia et Arthur, 3 visiteurs avec qui nous échangeons nos programmes (vacances pour les uns, tour du monde pour les autres). Ce restaurant ferme le 30 septembre et Cristina est triste car cela fait des années qu’elle y déjeunait. Il est bon et pas cher. Apparemment, il va être remplacé par une sorte de cafétéria. Beurk. Nous rentrons de la visite et heureuse surprise : la propriétaire de la guest, apprenant que la chambre serait filmée par l’équipe du documentaire pour TF1, propose de nous surclasser gratuitement. On est maintenant dans une chambre 2 fois plus grande ! Merci Rose. Chaque jour ou presque, différents ateliers sont proposés par la guest house : jeudi, c’est le pain, ça tombe bien, on est français et le pain, on connait, même si on ne sait pas forcément le faire ;0). Titouan et Anton se transforment en petits boulangers.
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Titouan, Anton et Syl20 au Museum National
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Cette maison est démontable et ne comporte aucun clou !
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Une armoire à vêtements ancienne
L’école voyageuse
Les premiers cours d’école dispensés par leurs apprentis-parents-profs attendent Titouan et Anton. L’équipe de tournage est présente. On s’est partagé les matières : Syl20 s’occupe des maths, moi du français. Les enfants sont réceptifs, ouf. On prend nos marques, on tatonne un peu, mais dans l’ensemble, ça se passe bien.
Premiers cours d’école à Bangkok
Cool, fleurs et tortue
Vendredi, journée cool. Nous décidons de dormir davantage pour nous remettre du décalage horaire et prenons un petit dej tardif. Nous visitons le marché aux fleurs, puis faisons nos seconds cours aux enfants. Je suis taxée de tortue par mon cher et tendre et même par l’équipe de tournage qui se marre. C’est vrai que je n’avance à rien tellement tout ce que je vois me fascine. Je m’arrête à chaque instant !
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Des oeufs violets au marché de Thewet
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Epices épicés…
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Poulet découpé
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Marché de Thewet à Bangkok
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Marché de Thewet à Bangkok
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Plantes carnivores
Le bouddha couché et Wat Arun
Samedi : Wat Pho. Grande claque. Le bouddha couché, si grand dans son tout petit temple, est magique et merveilleux. Il vous enveloppe d’une sérénité incroyable. Tous les petits temples autour sont très beaux. Il fait toujours très très chaud et celui qui supporte le moins, c’est Anton. C’est simple, à peine mettons-nous un pied en dehors de la guest qu’il a déjà le nez qui perle de sueur. Nous sommes toujours équipés de plusieurs bouteilles d’eau et veillons à nous hydrater régulièrement. Nous arrivons à motiver Anton pour aller voir le Wat Arun qui se trouve sur la rive opposée du fleuve. Il suffit de traverser avec un bateau dédié et de grimper pour avoir une magnifique vue sur la ville. Pari gagné, Anton est partant. Nous escaladons donc le Wat Arun, très pentu, qui nous rappelle à Syl20 et moi, la pyramide de Chichen Itza au Mexique. Nous en avions fait l’ascension avec une simple corde qui serpentait entre les marches. Là, on a de vraies rampes ! Titouan et Anton s’essaient au lancer de pièces dans la coupelle d’un bouddha. Il faut faire un vœu et si la pièce tombe dans la coupelle, il se réalise. Titouan et Anton tentent à plusieurs reprises et finissent par y parvenir. Lorsque Titouan réussit, un vieux moine en tenue orange passe, lui serre l’épaule avec la main et lève le pouce pour dire « bravo ». Pas de photo de ça, mais un souvenir extra.
Bangkok - Wat Pho
Le fameux Bouddha couché
Bangkok - Wat Pho
Anton pose
Bangkok - Wat Pho
Anton est filmé
Bangkok - Wat Pho
Titouan met les pièces et fait tinter les chaudrons
Chinatown et le Bouddha en or massif
Dimanche : on part se promener dans le quartier chinois de Bangkok. Un dédale de ruelles-magasins ! A peine arrivés, une énorme averse s’abat sur nous. Nous nous replions dans un magasin et attendons que ça passe. 30 minutes plus tard, nous voici repartis. Nous passons devant des dizaines d’étals, qui comportent des produits de toute sorte. La plupart sont loin de nous être inconnus : boites en plastiques, bijoux, accessoires à cheveux, nous les retrouvons en vente en France. Il y a même un énorme étal consacré à Halloween… Nous déjeunons dans le quartier, puis visitons le temple du Bouddha d’or. Impressionnant ! 5,5 tonnes d’or massif, une sorte de mini Fort Knox en statue. Celle-ci est belle est apaisante.
Le grand Bouddha du temple de Thewet et le lâcher d’oiseaux porte-bonheur
Lundi 30 septembre 2014 (ou 2557 selon le calendrier thaï) : nous nous rendons au grand Bouddha que l’on aperçoit depuis la terrasse de la guest-house. Le temple est charmant. Une dame propose aux enfants (contre 100 Baths, environ 2,50 €) de lâcher 2 petits oiseaux aux pieds du Bouddha en expliquant que cela va leur porter bonheur. Les enfants sont évidemment conquis et… moi aussi.
Le train de nuit de Koh Samui à Surat Thani
Nous rentrons à la guest pour nous rafraichir et prendre nos sacs car ce soir, nous prenons le train de nuit qui relie Bangkok à Koh Samui, ou plus précisément, la gare de Surat Thani. Il nous faudra ensuite faire une heure de bus puis 1h30 de ferry pour enfin arriver à Koh Samui. Là-bas, nous retrouverons Valentine et Sabri, nos amis installés à Lamaï depuis mi-août.
Nous avons adoré Bangkok et aimerions y retourner pour pouvoir visiter le Grand Palais et la maison de Jim Thompson.