20 août 2015 | Insolite
S’il y bien une chose à ne pas négliger lors d’un tour du monde, ce sont les chaussures. Confortables, légères, séchant rapidement, prêtes à endurer des kilomètres à pied, sous le soleil ou sous une grosse pluie, nos chaussures doivent résister à toute épreuve (ou presque !).
Nous avons la chance d’être en partenariat avec Décathlon Paridis à Nantes et avons donc pu choisir d’excellentes chaussures, pour les enfants comme pour nous. Celles des enfants sont des chaussures de randonnée. Les nôtres (Syl20 et Ingrid) sont des chaussures de trail.
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Kalenji Kapteren IV Syl20
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Kalenji Crossover Ingrid
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Crossrock Titouan
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Crossrock Anton
Après 9 mois d’utilisation intensive, le bilan est très positif. Les meilleures chaussures sont celles d’Ingrid, qui ont très bien résisté au voyage et qui continuent leur aventure à Nantes. Les chaussures des garçons ont également très bien résisté. Le seul reproche qu’on pourrait leur faire, c’est qu’elles ne sont pas assez respirantes. Du coup, elles mettaient du temps à sécher dans les pays chauds et humides tels que la Thaïlande, le Cambodge ou le Vietnam. Enfin, celles de Syl20 ont moins bien tenu le choc et ont subi une usure prématurée. Elles ont tout de même bien rempli leur mission au cours du voyage.
Spéciale dédicace à Guillaume : voici nos chaussures dans des environnements inattendus ou de beaux paysages.
La saga commence à Angkor, au Cambodge, se poursuit en Indonésie, Australie…
Nos Kalenji Crossover et Crossrock à Angkor
Mes Kalenji Crossover à Angkor
Angkor Wat Kalenji Kapteren IV Syl20
Kalenji Crossover Ingrid à Angkor
Quechua Crossrock Titouan à Angkor
Kalenji Kapteren IV de Syl20 à Angkor
Angkor Wat Kalenji Kapteren IV Syl20
Passage frontiere Aranyaprathet Poipet (4)
Guinou, Titouan et Anton - pont suspendu - Battambang
Lombric géant au parc national de Kep - Cambodge
Kalenji Kapteren XT4 à Kampot - Cambodge
Kalenji Crossover à Kampot - Cambodge
Kalenji Kapteren Crossover de Guinou aux lacs Tambligan et Buyan - Bali
Guinou et ses Kalenji Kapteren Crossover aux lacs Tambligan et Buyan - Bali
Syl20 et ses Kalenji Kapteren XT4 neutral aux lacs Tambligan et Buyan - Bali
Aux lacs Tambligan et Buyan - Bali
Chaussures Kalenji Kapteren XT4 neutral aux lacs Tambligan et Buyan - Bali
Aux lacs Tambligan et Buyan - Bali
Chaussures Kalenji à Bali
Chaussures Kalenji Guinou - Sydney - Australie
Mes Kalenji crossover Decathlon aux Blue Mountains en Australie
Les Kalenji crossover Decathlon de Guinou aux Blue Mountains en Australie
Les Kalenji crossover Decathlon de Guinou aux Blue Mountains en Australie
Les Kalenji crossover Decathlon de Guinou à Sydney en Australie
22 jan 2015 | Bali, Indonésie
Bali, quatre lettres que vous dites du bout des lèvres, quatre lettres qui vous font rêver. Vous imaginez un climat idéal et de magnifiques plages sur lesquelles vous prélasser. La réalité est en fait un peu différente : le climat est formidable, les paysages intérieurs somptueux mais les plages sont pour les surfeurs !
Soyons complètement honnête, Bali nous a un tout petit peu déçus. J’entends d’ici ceux qui diront « ben ils ne s’embêtent pas ceux-là, ils se font un tour du monde et osent dire que Bali, ce n’est pas le rêve ? ». Nuançons un peu. Nous-mêmes nous sommes posés la question : serions-devenus trop exigeants après 4 mois de voyage ? Blasés ? En fait, non. Pour tous les précédents pays que nous avons visités, comme nous ne nous attendions à rien de particulier, nous n’avons pas été déçus, bien au contraire. La Thaïlande, le Cambodge et le Vietnam ont été de magnifiques découvertes. Pour Bali, c’est différent. Dans notre inconscient, en tout cas dans celui de Syl20 et moi (Guinou), il y avait une carte postale avec de très belles plages sur lesquelles nous allions pouvoir nous prélasser et surtout aller nous baigner.
Pour la baignade à Bali, si vous n’êtes ni surfeur, ni amateur de plongée, ni adorateur des détritus en tout genre qui jonchent les plages et l’océan, ni adepte des énormes grains de sable entre les doigts de pied, passez votre chemin !
Pour le mythe, il y a les iles Gili (prononcez Guili, comme les chatouilles), qui font l’objet d’un autre article.
Lorsque nous sommes arrivés à Bali, notre avion arrivait en soirée, nous avions réservé un hotel à environ 25 minutes de route, à Seminyak, une ville très moche mais pratique. Il y a un grand Carrefour (à Kuta en fait) qui nous a permis de nous ravitailler à moindres frais en produits d’hygiène notamment. Et notre hôtel, que nous avons retrouvé quelques jours avant de quitter Bali, nous a beaucoup plu. Il était au calme (sauf le vilain chien, cf les bons plans en fin d’article), avec une petite piscine bien chaude, une terrasse abritée et une chambre immense, digne d’une suite : je pense que notre seconde chambre faisait au moins 50 mètres carrés…
De Seminyak, nous garderons tout de même un excellent souvenir, rien que pour le fait d’avoir rencontré par hasard, alors qu’ils déjeunaient à côté de nous, Nick et Laura, des anglais qui habitent à Cap Breton qui ont des amis communs avec nous, le monde est vraiment tout petit. Nous avions dîné ensemble le lendemain puis décidé de passer le réveillon du jour de l’an ensemble à Ubud.
Bali, café, temples et rizières
Nous avons eu le temps de sillonner un peu l’île. A partir de Semniyak, nous avons pu voir le fameux temple « Tanah Lot », celui dont vous verrez forcément une photo si vous cherchez Bali dans un moteur de recherche : le temple est construit sur un rocher et n’est accessible à pied qu’à marée basse.
En allant à Lovina, sur la côte nord, nous avons visité une plantation de thé et de café, le fameux café de Bali et le non moins célèbre, Kopi Luwak, le café le plus cher au monde car ses grains sont digérés et « nettoyés » (si l’on peut dire !) par le Luwak, un charmant animal, qui rejette ensuite les grains par là où vous imaginez.
On a goûté le café : il est très bon, mais selon nous, ce n’est pas le meilleur au monde !
Nous avons également vu le temple Beratan et son magnifique lac.
Au temple Bratan – Bali
Anton dans les rizières de Jatiluwih – Bali
Rizières de Jatiluwih – Bali
Rizières de Jatiluwih – Bali
classées au patrimoine mondial de l’UNESCO
Vue depuis Lereng Agung – Bali
Noël à Lovina, des dauphins et un cachalot en cadeau
Kalibukbuk, c’est le coeur de Lovina Beach. C’est de là qu’avec le Captain Cobra (je vous jure que je n’invente pas son nom), nous sommes allés à 8h du matin voir les dauphis, lorsque tous les autres bateaux rentrent. On ne s’attendait pas en voir autant ! Et clou de l’excursion, nous avons vu un cachalot, même le capitaine nous a dit que nous étions extrêmement chanceux car cele n’arrivait qu’une fois par an ou tous les deux ans.
Dauphins à Lovina (Kalibukbuk) – Bali
Dauphins à Lovina (Kalibukbuk) – Bali
Cachalot à Lovina (Kalibukbuk) – Bali
Anton et la statue – Hamsa resort – Lovina – Bali
Baignade de Noël au Hamsa resort – Lovina – Bali
Hamsa resort – Lovina – Bali
Hamsa resort – Lovina – Bali
Noël 2014 au Hamsa resort – Lovina – Bali
Keliki Painting School : Pitri et Riong ou la vie balinaise
A Bali, il était facile de loger à l’hotel ou dans des guesthouses/homestays. Beaucoup de ces homestays sont d’ailleurs tenues par des expatriés français. Nous avions envie d’un véritable contact avec la population. Ce fut chose faite à Keliki, tout prêt d’Ubud, dans un village de peintres. Nous avons logé chez Pitri et Riong et leur petit garçon Rahtu, âgé de 4 ans. Un accueil chaleureux, simple, une adresse que l’on vous conseille si vous allez à Bali.
A Keliki Painting School, de nombreuses excursions sont organisées, à prix très intéressants. On peut y aller seul ou se greffer à un groupe (nous, à 4, nous faisions un groupe compte tenu des places dans la voiture !). Nous vous les conseillons aussi.
Nous sommes allés à Besakih, aux bains royaux de Tirta Gangga et à Amed, un petit village de pêcheurs de la côte Est. Le chauffeur qui nous a emmené se surnomme Boby. Il s’appelle ainsi en référence à une série télé nous a-t-il dit, on a deviné, c’est Bobby Ewing de Dallas ! Il n’y a en effet que peu de prénoms différents à Bali, que ce soit pour les garçons ou les filles, 4 en fait. Et si on a un cinquième enfant, on revient au prénom du premier. Il y a par exemple énormément de Nyoman sur l’île. Vous pouvez lire l’article sur la gazette de Bali qui explique cette singularité.
Ubud : les singes, la rage et le réveillon du jour de l’an
Déjà, à l’origine, je ne sais pas pourquoi, je n’ai pas de tendresse particulière pour les petits singes. Depuis l’Indonésie, autant vous dire que je les déteste carrément !
Dans la forêt sacrée « Monkey forest » d’Ubud, vous pouvez vous promener et croiser des dizaines de singes. Vous êtes cependant prévenus dès l’entrée : surtout, ne sortez pas de nourriture de vos sacs, ne tenez rien dans vos mains sous peine que les singes vous chipent vos affaires. OK. Sauf que moi, comme une gourde, je sors mon répulsif à moustique pour éloigner les vilaines bébettes. Erreur ! Un singe m’a sauté dessus et m’a mordue, davantage pincée très fort en fait, à l’index droit. Sur le moment, je n’étais pas du tout inquiète. Puis, deux ou trois jours après, la psychose s’est emparée de moi : et si le singe était malade ? et si j’avais contracté la rage ? Pour rappel, la rage est une maladie mortelle, dans 99,99% des cas. Bref, je vous passe les détails, mais j’ai reçu deux injections anti-rabiques à Kuta, dans une clinique. Bien m’en avait pris d’avoir fait les trois injections prélimininaires en France puisque cela m’a évité de prendre l’avion jusqu’à Jakarta pour aller au centre anti-rabique…
Sanur, l’immigration, et de superbes rencontres
Nous avions décidé de rester un mois et demi à Bali. Le visa d’entrée (payant) n’étant que de 30 jours, il nous fallait le prolonger. Nous avons donc sagement suivi toute la procédure pour renouveler nos visas. En tout et pour tout, l’affaire a pris 9 jours.
Dans la homestay ou nous résidions, nous avons eu la chance de rencontrer des personnes adorables : Christine et Pierre, couple franco-allemand charmant, Chantal et Georges, nos adorables et joyeux bienfaiteurs gastronomiques du sud-ouest, tous les quatre bons vivants et plein d’esprit, bourrés d’humour et d’une grande gentillesse. Nous les reverrons en France !
Guinou, Chantal, Georges, Pierre, Christine
Syl20, Anton et Titouan
Agus villa – Sanur – Bali – Indonésie
Bali en résumé : bienveillance, sourire et… une drôle de façon de conduire
De Bali, nous retiendrons la gentillesse et le sourire des balinais, qui sont très affables en général et extrêmement pieux. Des offrandes sont faites chaque jour. Nous étions là pour Galungan et Kuningan, deux fêtes très importantes pour les balinais, la dévotion est impressionnante. Bali est une île très particulière : environ 96% de la population est hindouiste tandis que l’Indonésie est le plus grand pays musulman au monde. L’île de Lombok toute proche est a contrario à 96 % musulmane, tout commes les îles Gilis.
Nous nous rappellerons également de Bali la façon de conduire : dramatique ! (Syl20 aurait du boulot ici…) J’ai eu peur plus d’une fois en taxi ou avec des chauffeurs… Téléphone au volant, zig-zag sur les routes, on double à gauche, à droite, sur la bande d’arrêt d’urgence… Ici, par contre, quand on klaxonne, c’est bienveillant, c’est pour signaler qu’on double : on pourrait aussi utiliser les clignotants et davantage les rétroviseurs, mais non, pas eux…
Enfin, les paysages que nous avons pu voir à Bali sont magnifiques et luxuriants… il est juste dommage que les balinais ne prennent pas davantage soin de leur île. Très touristique – les Australiens sont très nombreux à y venir car c’est une destination très bon marché et que l’eau y est beaucoup plus chaude pour les surfeurs – il ne faudrait pas que le trésor que constitue cette île soit notamment gâché par une gestion déplorable des déchets…
Penjors pour Galungan – Bali
Balinaise émouvante vers Jatiluwih – Bali
Bains royaux de Tirta Gangga – Bali
Bains royaux de Tirta Gangga – Bali
Bains royaux de Tirta Gangga – Bali
Aux lacs Tambligan et Buyan – Bali
Temple Pura Agung Jagat Natha – Singaraja – Bali
Infos et {plus ou moins} bons plans à Bali
Hôtel à Seminyak : Nyima Inn hotel. 450 000 IDR (environ 32 euros) la chambre familiale n°11, avec 3 lits. Petit dej non inclus. Juste prévoir des bouchons d’oreille si vous avez le sommeil léger car les élèves de l’école toute proche arrivent en scooter à 6h30 du matin sous les fenêtres. Il y a aussi un charmant chien – dont on aurait bien fait des saucisses – qui aboyait sans discontinuer d’environ 7h30 à 9h.
Hôtel à Kalibukbuk (Lovina) : le Rini hôtel. Bon rapport qualité prix, mais beaucoup moins charmant.
Dauphins avec Captain Cobra : compter 100 000 roupies par personne. Tout le monde pratique le même prix. N’écoutez pas ceux qui veulent vous faire aller voir les dauphins à 6H du matin, vous serez bien trop nombreux, tous les bateaux se rueront sur les bancs de dauphins et au final, vous ne verrez rien. Partez à 8h pour revenir vers 9h45. Captain Cobra nous avait même prévu le thé et de délicieux beignets à la banane confectionnés par sa femme.
Keliki Painting School (KPS) à Keliki, près d’Ubud : un hébergement au coeur de la vie balinaise. 300 000 IDR pour les 2 chambres du pavillon.
Hôtel à Sanur : Taman Agung. 700 000 IDR la nuit(environ dans une très grande chambre, avec 2 TV, grande salle de bains, balcon, 3 piscines dans l’hôtel… Petit dejeuner inclus et vraiment délicieux. Super rapport qualité prix.
Homestay à Sanur : Agus Villa. Tenue par Jérôme,un français. La maison a une piscine bien agréable et une grande cuisine. Chambre confortable. Très propre. Nous avons payé 400 000 la nuit pour quatre (mais nous n’avions que 3 lits, nous avons dû ajouter un matelas de fortune pour Anton). Les seuls reproches que l’on pourrait faire à cette maison sont la présence de nombreux moustiques,y compris en journée, et au bout d’une semaine, on en a marre ! Sinon, Jérôme vous accueille bien, sans non plus montrer un réel intérêt à ses invités.
Hôtel à Lovina : Hamsa Resort. le top de notre séjour balinais ! Un superbe bungalow, une vue imprenable sur la baie, une piscine géante, un restaurant excellent, un bon staff, un patron adorable qui a rendu notre séjour vraiment fabuleux au moment des fêtes de Noël. Merci encore à toi Stéphane.
Symbole du Hamsa resort – Lovina – Bali
20 nov 2014 | Cambodge, Insolite
Kampot est une petite ville tranquille du sud du Cambodge, au bord d’une jolie rivière. Sa spécialité ? Le poivre, le poisson et le durian, ce fruit si particulier dont les asiatiques raffolent mais qui sent affreusement mauvais. Et une autre… beaucoup plus surprenante.
Quai – Kampot
Les Manguiers
Nous avons séjourné 6 jours aux Manguiers, un lieu extra. Nous y avons loué un grand bungalow au bord de la rivière. Chaque matin et chaque fin de journée, nous entendions ou regardions le ballet de la vingtaine de bateaux de pêcheurs qui remontait puis descendait la rivière.
On a vraiment pu se reposer aux Manguiers et en profiter également pour avancer sur le programme scolaire. On y a aussi fait de super rencontres : Hortense, Sylvain et leur petite Luce qui sont quasi nantais ; et Manue et Stéphane, lillois luxembourgeois que nous devrions retrouver à Bali en janvier. Il y a eu aussi d’autres voyageurs très sympas mais nous ne sommes pas restés en contact.
Canoë, vélo, scooter, nous avons fait travailler nos muscles.
Un soir, nous sommes allés faire la promenade en barque proposée par la guesthouse pour aller voir les lucioles, un vrai moment magique dont on n’a aucune photo mais qui reste gravé dans notre esprit. On a en plus assisté à un lever de lune et avions les éclairs et le tonnerre au loin derrière les collines. Magique on vous dit…
Bungalow des Manguiers – Kampot
Lecture et école au bungalow – Les Manguiers – Kampot
Bateau de pêche – Les Manguiers – Kampot
Bateaux de pêche – Les Manguiers – Kampot
Canoë sur la rivière – Les Manguiers – Kampot
Petit déjeuner aux Manguiers – Kampot
Coucher de soleil sur la rivière – Les Manguiers – Kampot
Les Manguiers – Kampot
Poivre vert, rouge, noir et blanc
En réalité, ce n’est pas lorsque nous étions à Kampot que nous avons visité une plantation de poivre mais à Kep, dont le poivre s’appelle aussi poivre de Kampot. Nous sommes allés chez Sothy’s. Le vieux propriétaire nous y a expliqué les différences entre chaque poivre. Le vert, c’est lorsqu’il est tout juste récolté et non matûre, le rouge, c’est lorsqu’il arrive à complète maturité, le noir, c’est après quelques jours passés au soleil une fois cueillis, le blanc, c’est lorsqu’il est plongé dans de l’eau bouillante et qu’il perd sa peau. Ce dernier poivre est le plus cher des 4. Les enfants ont adoré ce petit cours et nous avons même acheté un petit sachet de poivre qu’on va devoir poster pour le renvoyer chez nous.
Poivre de Kampot chez Sothy’s (Kep)
Titouan sent le poivre de Kampot chez Sothy’s (Kep)
Poivre blanc de Kampot chez Sothy’s (Kep)
Phnom Chnork
Les grottes, on aime ça. Et celle là, elle nous attirait car elle recèle un petit temple pré-angkorien – donc avant le Xe siècle – et qu’on peut y faire un petit parcours de type spéléo, en étant accompagné d’un guide local. On a tous les quatre adoré ce petit périple dans la grotte, dans laquelle on a pu apercevoir une chauve-souris. Cela nous a en plus permis de discuter avec deux jeunes hommes, dont notre guide non officiel qui nous a dit qu’il souhaitait devenir prof d’anglais (le bougre, il parlait l’anglais 10 fois mieux que moi).
Grotte de Phnom Chnork à Kampot – temple pré-angkorien
Grotte de Phnom Chnork à Kampot
Guinou – grotte de Phnom Chnork – Kampot
En scooter et mini éléphant à Phnom Chnork – Kampot
Un drôle de caviar
Tout près des Manguiers, la guesthouse où nous avons majoritairement séjourné à Kampot, se trouvait une grande batisse sans fenêtres et très bien gardée, avec mur d’enceinte et barbelés. Nous nous demandions de quoi il s’agissait. C’est à Kep que nous avons eu la réponse, grâce à Philippe (propriétaire de Botanica guesthouse). Il s’agit de bâtiments destinés à abriter des nids d’hirondelles. En effet, la salive blanche solidifiée qu’on trouve sur les nids d’hirondelle est extrêmement appréciée des chinois qui leur prêteraient des vertus aphrodisiaques. Ce « caviar » est vendu à prix d’or : 1 000 $ le kilo. On comprend du coup les mesures de sécurité autour des constructions…
Maison d’hirondelles – Kep
Infos et {plus ou moins} bons plans à Kampot
Les Manguiers : 40 $ le bungalow pour 4, avec 2 lits king size. Autre type d’hébergement disponible (chambre dans grande maison khmere traditionnelle par exemple).
Bateau pour lucioles : 2,5 $ par personne
Location de scooter : 6 $ par jour
Grotte de Phnom Chnork : négocier le prix d’entrée avec les « gardes » pour 2$. Leur dire avec votre plus beau sourire « allez, c’est gratuit pour les enfants, n’est-ce pas ? ». Prendre un jeune homme pour guide (1 $) et donner à son copain 50 cents pour garder les scooters.