Hanoi, la ville qui grouille

Hanoi, la ville qui grouille

Vieille ville, modernité et impressionnante circulation font un drôle de mélange dans la capitale du Vietnam. Arrivant de l’île de Phu Quoc, le contraste était saisissant, l’agitation avait remplacé la douceur de vivre insulaire et la météo était un peu moins clémente. Nous ne sommes pas sentis très à notre aise dans cette ville, beaucoup moins qu’à Saigon (Ho Chi Minh City) et on ne saurait pas vraiment l’expliquer.

Nous avons logé près du lac Hoan Kiem, dans le quartier touristique de la capitale. Nous avions de nombreux petits restaurants et hôtels de backpackers à proximité de notre hôtel, lui-même situé à 2 pas de la cathédrale Saint Joseph. D’ailleurs, la dévotion des vietnamiens nous a surpris, nous avons voulu aller jeter un oeil à la cathédrale mais l’office de fin d’après-midi du dimanche a rassemblé les foules, à tel point que les gens siégeaient sur des tabourets de plastique sur le parvis.

 

Hanoi, c’est une sorte de fourmilière à scooters et mobylettes de toutes sortes. Il faut dire qu’ici, les 2 roues sont très nombreux, incroyablement nombreux même ! Globalement, et avec un peu de recul [je publie cet article depuis Bali, en janvier 2015, et après presque 4 mois de voyage], le Vietnam est le pays où nous avons eu le plus peur de traverser la rue ! C’est un vrai exercice que cela : il faut se lancer tranquillement et ce sont les 2 roues qui slaloment autour de vous. Et par miracle, vous arrivez vivant de l’autre côté.

 

Circulation à Hanoi - Cambodge

Circulation (plutôt tranquille sur la photo) à Hanoi – Cambodge

Lors de nos rencontres avec des voyageurs au Cambodge, on nous a dit plusieurs fois que si les paysages étaient absolument magnifiques au Vietnam, le caractère des vietnamiens gâchait parfois un peu ces découvertes : froids et directifs, il semblait difficile d’établir un vrai contact avec les vietnamiens (en comparaison avec les cambodgiens par exemple). On va dire qu’on l’a légèrement ressenti à Hanoi, et puis plus du tout au fur et à mesure que nous descendions vers le Sud. Il y a seulement au niveau des transports en bus, où que l’on soit et à chaque fois, qu’on les a trouvés vraiment mal aimables ! Mais ce n’est pas bien grave et cela n’a pas gâché notre voyage… À Huê et Nha Trang, on a fait de très chouettes rencontres, dans les homestays ou les restaurants.

On retiendra d’Hanoi son vieux quartier avec ses ruelles de métiers, ses nombreux étals pétillants de couleur, la cathédrale Saint Joseph toute proche de notre guesthouse et dont les cloches sonnaient à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, le coq de la maison d’en face dont on aurait volontiers fait un coq au vin tellement il chantait trop tôt chaque matin, le lac en plein cœur de la ville et ses apparitions de tortues, la calligraphie faite dans le temple Ngoc Son sur l’île du lac, notre grande marche pour trouver la gare routière qu’on n’a jamais trouvée et Titouan qui s’ouvre le genou sur un trottoir au retour ; la facilité avec laquelle finalement on a réussi à se déplacer alors qu’au début du séjour, tout nous semblait compliqué ; les innombrables agences de voyages qui essaient de vous vendre une croisière dans la baie d’Ha Long ou les fausses agences qui veulent imiter « The sinhtourist » (voir plus bas) et les tentatives d’arnaque des taxis.

 

Boutique et balance typique - Hanoi - Vietnam

Boutique et balance typique – Hanoi – Vietnam

Scooter chargé à bloc - Hanoi - Vietnam

Scooter chargé à bloc – Hanoi – Vietnam

Sapin de Noël - Hanoi - Vietnam

Sapin de Noël – Hanoi – Vietnam

Cyclopousse - Hanoi - Vietnam

Cyclopousse – Hanoi – Vietnam

Chaussures dans le vieux quartier - Hanoi - Vietnam

Chaussures dans le vieux quartier – Hanoi – Vietnam

Femme à la palanche - Hanoi - Vietnam

Femme à la palanche – Hanoi – Vietnam

Vendeuse ambulante à vélo - Hanoi - Vietnam

Vendeuse ambulante à vélo – Hanoi – Vietnam

Cathédrale Saint Joseph - Hanoi - Vietnam

Cathédrale Saint Joseph – Hanoi – Vietnam

Arbre géant intégré à la rue - Hanoi - Vietnam

Arbre géant intégré à la rue – Hanoi – Vietnam

Hanoi - Anton, Titouan et le prêtre calligraphe - Temple du lac Hoan Kiem - Cambodge

Hanoi – Anton, Titouan et le prêtre calligraphe – Temple du lac Hoan Kiem – Cambodge

Anton, Titouan et une étudiante vietnamienne - Hanoi - Vietnam

Anton, Titouan et une étudiante vietnamienne – Hanoi – Vietnam

Anton, Titouan et une autre étudiante vietnamienne - Hanoi - Vietnam

Anton, Titouan et une autre étudiante vietnamienne – Hanoi – Vietnam

Lac Hoan Kiem - Hanoi - Vietnam

Lac Hoan Kiem – Hanoi – Vietnam

Mariés à Hanoi - Vietnam

Mariés à Hanoi – Vietnam

Je vous relate ici rapidement la tentative d’arnaque du taxi, car elle nous a bien fait rire a posteriori : de retour de notre croisière dans la baie d’Ha Long et de notre séjour sur l’ile de Cat Ba, le bus nous dépose à la gare routière. Là, plusieurs chauffeurs (de vrais et de faux taxis) nous proposent leurs services. On attend quelques minute, on n’aime pas qu’on nous saute dessus, puis on se décide pour un type. On lui demande « meter » ? (pour avoir s’il est bien équipé d’un compteur) Il répond » ok ok, meter ». On monte. Là, Syl20, avec son oeil affûté surveille le compteur du taxi qui passe subitement de 13 000 à 86 000 VND ! La belle affaire pour notre chauffeur, qui s’est vite ravisé quand Syl20 lui a parlé en franglais avec son nouveau look de bandit et ses yeux bleus qui viraient au noir. Cela a donné à peu près ceci  » I look the meter. If the meter up trop vite, you stop the car and I descend of the taxi immediatly ». Le type a tout de suite remis son compteur comme il faut et n’a plus cherché à nous escroquer : de toute façon il ne pouvait pas, Syl20 avait les yeux braqués sur le compteur. Le chauffeur faisait sacrément la tête quand il nous a déposés et qu’il n’a perçu que 59 000 VND au lieu des 140 000 qu’il comptait bien nous extorquer…

On retiendra aussi la gentillesse des petits commerçants du quartier où nous dormions et du jeune homme de la guesthouse qui nous a exhorté à acheter nos billets de bus pour Cat Ba nous-mêmes à la gare routière, ce qui nous a fait gagner au moins 8 $.

Infos et {plus ou moins} bons plans à Hanoi

The sinhtourist : l’agence de voyage et compagnie sinhtourist possède possède sa propre flotte de bus dont certains circulent la nuit (des sleepings bus). Vous pouvez réserver le trajet Open Bus Hanoi-Saigon (en passant par exemple par Huê, Hoi An et Nha Trang) pour une somme vraiment modique : nous avons payé 107,40 € pour nous quatre  pour les plus de 1 700 km qui séparent les 2 villes ! Il faut juste que vous réserviez la veille pour le lendemain à chaque fois que vous quittez une ville et que vous rejoignez la prochaine. Ne vous fiez pas à l’allure miteuse de certains de leurs bureaux (je n’aurais jamais pensé que celui d’Hanoi était le vrai bureau de la compagnie !), ce sont eux qui ont les bus de nuit les plus confortables du Vietnam !

Lampions - Hanoi - Vietnam

Lampions – Hanoi – Vietnam

Hanoi - Temple du lac Hoan Kiem - Cambodge

Hanoi – Temple du lac Hoan Kiem – Cambodge

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Comment passer la frontière entre la Thaïlande et le Cambodge sans encombres ?

Comment passer la frontière entre la Thaïlande et le Cambodge sans encombres ?

Avant de se lancer dans le passage de la frontière  entre la Thaïlande et le Cambodge, mieux vaut se renseigner afin d’éviter les petites combines des chauffeurs de tuk tuk peu scrupuleux et des douaniers véreux… Tout ce qu’il faut savoir est ici !

 Changement de plan

Petit rappel des faits : le 23 octobre 2014, notre exemption de visa de 30 jours prenait fin en Thaïlande. Nous devions donc absolument quitter le pays ce jour-là sous peine de payer une amende de 500 Bahts (environ 12 €) par jour et par personne. Confiants à notre arrivée à Bangkok mercredi 22, nous allons à la gare routière de Mochit dès 14h pour acheter nos billets « Bangkok-Siem Reap » du lendemain matin. Pas de chance le seul bus du lendemain est complet ! En voyage, s’adapter et trouver des solutions rapidement, sans s’énerver, c’est important. On réfléchit donc 30 secondes et là, on décide de s’approcher de la frontière pour la passer par nos propres moyens le 23. Le bus nous coûte 223 Bahts par adulte et 162 par enfant, soit un total de 770 Baths (18,77 €), une somme tout à fait raisonnable.

Direction Aranyaprathet

C’est parti pour le bus 921 qui nous emmène à Aranyaprathet, la ville thaïlandaise qui se trouve à 6 km de la frontière cambodgienne et donc de « Poi Pet » (le Las Vegas de l’Asie du Sud-Est en plus petit et plus glauque semble-t-il). 5h de bus avec des locaux, aucun voyageur comme nous. Lors de la pause « pipi », je vois le monk (le moine bouddhiste, avec son habit orange) qui grille son clope : étrange image. Clim à bord, moteur bruyant et conduite relativement prudente, nous arrivons donc à bon port à 20H45.

Confortablement installés dans notre guest-house « Aran-mammos », nous lisons plein de blogs qui expliquent leur passage de frontière et nous frissonnons (en fait, on frissonne parce que la clim’ est trop forte). Bref, on se dit qu’il va falloir être vigilant, ne pas se faire embobiner par le chauffeur de tuk-tuk qui voudra nous emmener dans un faux poste frontière, ne pas graisser la patte du douanier qui va nous réclamer plus que les 30 $ officiels par visa, etc. On se dit aussi qu’on va bien se faire avoir. C’est le jeu quand on est voyageur… Eh bien, même pas ! En tout cas, pas cette fois…

Guesthouse-Aran-Mammos

Guesthouse-Aran-MammosNous rencontrons Aaron, un backpacker israélien charmant avec qui nous décidons de passer la frontière. Lui aussi s’est bien renseigné sur les entourloupes. Nous unissons nos savoirs ! Nous prenons un tuk tuk tous ensemble. La conductrice nous emmène dans un faux poste frontière pour soi-disant faire les visas cambodgiens : nous lui indiquons que ce n’est pas ici le bon endroit et que de toute façon, nous avons nos visas. Elle n’insiste pas et nous dépose à la vraie frontière…

Le passage se fait en 3 étapes et 3 endroits :

  1. Il faut d’abord sortir de la Thaïlande et faire tamponner son passeport,
  2. puis aller au poste des visas cambodgiens pour payer son entrée
  3. et enfin se faire tamponner les passeports pour pouvoir entrer au Cambodge.

Voici comment ça s’est passé :

  1. Tampon pour la sortie du territoire Thaïlandais : on passe en 2 minutes. Nickel
  2. Pour le paiement des visas, ça se passe différemment. Nous savons que le prix est de 30$ par personne. le douanier me montre une feuille de papier sur le comptoir sur laquelle il est écrit « 200 Baths » (la monnaie thaïlandaise), ce qui correspond environ à 5€. Hors de question de payer un supplément ! Je le regarde avec mon plus beau sourire (celui avec toutes mes dents, qui peut aussi faire peur…) et je lui dis « Nooooo, it’s thirty dollars the official price ». Et j’attends. 4 secondes plus tard, il me dit d’un air las « it’s OK » et il me fait signe de donner mes dollars au douanier qui se trouve derrière le guichet.
  3. Ensuite, nous nous dirigeons vers le poste d’entrée au Cambodge. L’attente dure environ 45 minutes et hop, ça y est, nous voici enfin au Cambodge !

 Insolite

Un truc qui nous a fait beaucoup rire Syl20, Aaron et moi, ce sont les boites à suggestion que l’on peut trouver au guichet du paiement des visa et à celui pour entrer au Cambodge (tampon  d’entrée sur le territoire). On s’est dit que peut être on pourrait suggérer que les douaniers soient plus honnêtes et arrêtent d’essayer de nous taxer de l’argent en plus du prix officiel !

Bon plan

Les sites qui nous ont aidés pour passer la frontière Aranyaprathet – Poi Pet (merci à eux !) [article modifié le 16-11-2014]

visapour.fr

lespatachons.over-blog.com

onedayonetravel.com

a-contresens.net

Passage frontiere Aranyaprathet Poipet (1)

 

tuk tuk pour aller de la gare routière d’Aranyaprathet à la frontière : 100 Baths pour 4Passage frontiere Aranyaprathet Poipet (2)

Passage frontiere Aranyaprathet Poipet (3)

Passage frontiere Aranyaprathet Poipet (4)

Passage frontiere Aranyaprathet Poipet (5)

Passage frontiere Aranyaprathet Poipet (6)

Passage frontiere Aranyaprathet Poipet (7)

Passage frontiere Aranyaprathet Poipet (8)

Passage frontiere Aranyaprathet Poipet (9)

 Le type en rose nous a suivi du début à la fin essayant de nous vendre son transport pour Siem Reap, sans succès !

Passage frontiere Aranyaprathet Poipet (10)

Passage frontiere Aranyaprathet Poipet (11)


Passage frontiere Aranyaprathet Poipet (14)

Passage frontiere Aranyaprathet Poipet (13)

Passage frontiere Aranyaprathet Poipet (15)

Le resto le plus immonde qu’on ait fait, juste après la frontière de Poi Pet.
Encore des pattes de poulet (spéciale pensée pour ma sœur Jess)
et des espèces de boules de viande dont on se demandait ce que c’était (je n’ose imaginer ce que ça pourrait être…)

Passage frontiere Aranyaprathet Poipet (17)Dans le taxi pour aller à Siem Reap (30$ pour nous 5, un très bon prix).
Niveau conduite, Syl20 est servi, les cambodgiens sont des dangers publics !

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