21 nov 2014 | Cambodge
Station balnéaire modeste, Kep a démarré sa mue dans les année 1950. Lieu de villégiature des colons français, elle a aussi servi d’abri aux khmers rouges durant de nombreuses années après la fin de leur règne. Elle reste une petite ville très sympathique avec son célèbre marché au crabe, sa magnifique campagne de rizières, ses plantations de poivre et ses plages.
Ce qui nous a d’abord beaucoup plu à Kep, c’est la guesthouse dans laquelle nous avons séjourné : Botanica. Au sein de notre famille, je crois que nous sommes tous d’accord pour dire que c’est notre guesthouse préférée depuis le début du voyage, un vrai coup de cœur. Nous devions y rester 4 nuits, nous en avons passé 7. Nous avons pu alterner visites, promenades et repos en toute quiétude.
Piscine guesthouse Botanica – Kep – Cambodge
Saut dans la piscine de Botanica – Kep – Cambodge
Ensuite, nous avions lu sur tripadvisor que Christophe, propriétaire de la guesthouse The Boathouse, pouvait nous concocter un super itinéraire d’une journée en scooter/motobike à travers les campagnes de Kep. Nous sommes donc allés prendre le petit dej chez lui, avons loué les motos de ses employés et sommes partis tous les 4 à l’aventure. 100 km dans la journée ! Et quelle journée…
Rencontres avec des monks, dont des enfants monks, plage d’Angul avec ses incroyables étoiles de mer, visite de deux écoles, échanges avec des enfants qui ont donné aux nôtres des petites figurines en plastique (et moi qui n’avais rien à leur donner en retour, la barbe !!), panne du scooter de Syl20 qui se fait comprendre par signes et va chercher de l’huile dans un boui-boui proche indiqué par le maître d’école, point de vue depuis un temple à moitié caché par la végétation, échanges verbaux avec des femmes qui restent en admiration devant nos fils, arrêt intempestif et au hasard dans une maison pour cause d’urgence pipi et accueil très sympa des jeunes filles qui souhaitent faire des photos avec nous et nous font goûter des ranboutans (fruits délicieux), passage près de la frontière du Vietnam et vue lointaine du casino, arrêt déjeuner dans un resto de rue (recommandé par Christophe) où les gars n’osent pas manger et où moi je me lance sans peur et avec délice sur les rouleaux de printemps végétariens, de nombreux buffles, dans des magnifiques paysages…
Je reviens aux enfants des écoles : j’avais bien des chewing-gums ou des bonbons pour l’haleine à sucer mais à voir l’état de leurs dents, c’était une très mauvais idée de leur en donner. C’est une catastrophe bucco-dentaire !
Plan de Christophe pour Kep – Cambodge
Titouan, Anton et les enfants monks – Kep – Cambodge
Angul beach – Kep – Cambodge
Angul beach – Kep – Cambodge
Etoile de mer d’Angul beach – Kep – Cambodge
Bateau du village de pêcheurs à Kep – Cambodge
Cambodgiennes fan d’Anton – Kep
Ecole à Kep – Cambodge
J’ai littéralement mitraillé avec mon appareil photo, c’est simple, je n’arrêtais pas… de m’arrêter ! Par chance (sauf pour notre espace de stockage et les choix cornéliens à effectuer lors de la mise en ligne d’articles), nous sommes équipés d’un super appareil, l’Olympus Stylus One offert par l’espace culturel Leclerc Atlantis, beaucoup nous semblent belles, peu sont ratées.
Buffle d’eau – Kep – Cambodge
Infos et {plus ou moins} bons plans à Kampot
Guesthouse Botanica, tenue par Alak et Philippe, tous deux dotés d’un sens de l’accueil épatant. Notre bungalow, avec ventilateur et sans clim (inutile à cette période de l’année) coûtait 21 $ la nuit. La restauration est délicieuse et l’ambiance dans la salle à manger préau, vraiment familiale. Comptez 8 $ la location d’un scooter/motobike en très bon état.
The Boathouse (guesthouse) : la cuisine y est super bonne et d’un excellent rapport qualité-prix, nous avons testé le petit dej et le diner. Nous n’avons pas testé les chambres mais les avons vues : tout avait l’air impeccable et il se dégage une bonne atmopshère des lieux. Comptez 6$ la location d’un scooter/motobike en état mitigé (Syl20 a du remettre de l’huile dans sa moto sinon on risquait le serrage moteur).
Restaurant Kimly (cité dans le Routard) : au Crab Market, fameux restaurant qui vaut le détour et où l’on mange un délicieux crabe au poivre de Kampot et du requin. D’après nos échanges avec d’autres voyageurs, les restos contigus sont tout aussi bons. A vous de voir !
ATM et Pharmacie : depuis la fin de l’été 2014, on peut enfin trouver un DAB (Distributeur automatique de banque) autrement dit « ATM » en anglais de la banque ABA. Attention il y a une « fee » (taxe) appliquée par la banque cambodgienne lors du retrait (comptez 9$ pour un retrait de 1000 $).
Retirer de l’argent au Cambodge sans « fee » : c’est possible avec la Maybank, la BIDC Bank, la Canadian Bank (non testée par nous mais tuyau donné par d’autres voyageurs). N’oubliez pas en revanche que votre banque en France applique elle aussi des frais au retrait (souvent un pourcentage autour de 1,95 + une commission fixe par retrait > ceci pouvant faire l’objet d’une négociation avant votre départ en voyage)
20 nov 2014 | Cambodge
Le Cambodge est un pays fascinant : rizières, temples, statues, sourires des monks, écoliers, chauffeurs de tuk tuk, agriculteurs ; papillons gigantesques, chauve-souris, moustiques tigre, tokaï, crabes, plantations de poivre, grottes… la liste des belles et surprenantes choses est longue…
Et maintenant : le Vietnam pour 24 jours
Nous quittons ce pays pour découvrir son voisin et faisons le bilan après 2 mois de voyage. J’ai d’ailleurs préparé un article complet sur le sujet avec des chiffres clés.
Il me reste également à vous faire partager plus en détail tous les beaux moments que nous avons passé à Kampot et surtout à Kep : allez à Botanica (guesthouse) si vous séjournez à Kep, c’est fabuleux. Je vous prépare 2 articles complets avec plein de photos…
D’ici là et en attendant, vous pouvez regarder quelques clichés sur notre page Facebook. N’hésitez pas au passage à cliquer sur le « J’aime » de notre page, on sera content !
20 nov 2014 | Cambodge, Insolite
Kampot est une petite ville tranquille du sud du Cambodge, au bord d’une jolie rivière. Sa spécialité ? Le poivre, le poisson et le durian, ce fruit si particulier dont les asiatiques raffolent mais qui sent affreusement mauvais. Et une autre… beaucoup plus surprenante.
Quai – Kampot
Les Manguiers
Nous avons séjourné 6 jours aux Manguiers, un lieu extra. Nous y avons loué un grand bungalow au bord de la rivière. Chaque matin et chaque fin de journée, nous entendions ou regardions le ballet de la vingtaine de bateaux de pêcheurs qui remontait puis descendait la rivière.
On a vraiment pu se reposer aux Manguiers et en profiter également pour avancer sur le programme scolaire. On y a aussi fait de super rencontres : Hortense, Sylvain et leur petite Luce qui sont quasi nantais ; et Manue et Stéphane, lillois luxembourgeois que nous devrions retrouver à Bali en janvier. Il y a eu aussi d’autres voyageurs très sympas mais nous ne sommes pas restés en contact.
Canoë, vélo, scooter, nous avons fait travailler nos muscles.
Un soir, nous sommes allés faire la promenade en barque proposée par la guesthouse pour aller voir les lucioles, un vrai moment magique dont on n’a aucune photo mais qui reste gravé dans notre esprit. On a en plus assisté à un lever de lune et avions les éclairs et le tonnerre au loin derrière les collines. Magique on vous dit…
Bungalow des Manguiers – Kampot
Lecture et école au bungalow – Les Manguiers – Kampot
Bateau de pêche – Les Manguiers – Kampot
Bateaux de pêche – Les Manguiers – Kampot
Canoë sur la rivière – Les Manguiers – Kampot
Petit déjeuner aux Manguiers – Kampot
Coucher de soleil sur la rivière – Les Manguiers – Kampot
Les Manguiers – Kampot
Poivre vert, rouge, noir et blanc
En réalité, ce n’est pas lorsque nous étions à Kampot que nous avons visité une plantation de poivre mais à Kep, dont le poivre s’appelle aussi poivre de Kampot. Nous sommes allés chez Sothy’s. Le vieux propriétaire nous y a expliqué les différences entre chaque poivre. Le vert, c’est lorsqu’il est tout juste récolté et non matûre, le rouge, c’est lorsqu’il arrive à complète maturité, le noir, c’est après quelques jours passés au soleil une fois cueillis, le blanc, c’est lorsqu’il est plongé dans de l’eau bouillante et qu’il perd sa peau. Ce dernier poivre est le plus cher des 4. Les enfants ont adoré ce petit cours et nous avons même acheté un petit sachet de poivre qu’on va devoir poster pour le renvoyer chez nous.
Poivre de Kampot chez Sothy’s (Kep)
Titouan sent le poivre de Kampot chez Sothy’s (Kep)
Poivre blanc de Kampot chez Sothy’s (Kep)
Phnom Chnork
Les grottes, on aime ça. Et celle là, elle nous attirait car elle recèle un petit temple pré-angkorien – donc avant le Xe siècle – et qu’on peut y faire un petit parcours de type spéléo, en étant accompagné d’un guide local. On a tous les quatre adoré ce petit périple dans la grotte, dans laquelle on a pu apercevoir une chauve-souris. Cela nous a en plus permis de discuter avec deux jeunes hommes, dont notre guide non officiel qui nous a dit qu’il souhaitait devenir prof d’anglais (le bougre, il parlait l’anglais 10 fois mieux que moi).
Grotte de Phnom Chnork à Kampot – temple pré-angkorien
Grotte de Phnom Chnork à Kampot
Guinou – grotte de Phnom Chnork – Kampot
En scooter et mini éléphant à Phnom Chnork – Kampot
Un drôle de caviar
Tout près des Manguiers, la guesthouse où nous avons majoritairement séjourné à Kampot, se trouvait une grande batisse sans fenêtres et très bien gardée, avec mur d’enceinte et barbelés. Nous nous demandions de quoi il s’agissait. C’est à Kep que nous avons eu la réponse, grâce à Philippe (propriétaire de Botanica guesthouse). Il s’agit de bâtiments destinés à abriter des nids d’hirondelles. En effet, la salive blanche solidifiée qu’on trouve sur les nids d’hirondelle est extrêmement appréciée des chinois qui leur prêteraient des vertus aphrodisiaques. Ce « caviar » est vendu à prix d’or : 1 000 $ le kilo. On comprend du coup les mesures de sécurité autour des constructions…
Maison d’hirondelles – Kep
Infos et {plus ou moins} bons plans à Kampot
Les Manguiers : 40 $ le bungalow pour 4, avec 2 lits king size. Autre type d’hébergement disponible (chambre dans grande maison khmere traditionnelle par exemple).
Bateau pour lucioles : 2,5 $ par personne
Location de scooter : 6 $ par jour
Grotte de Phnom Chnork : négocier le prix d’entrée avec les « gardes » pour 2$. Leur dire avec votre plus beau sourire « allez, c’est gratuit pour les enfants, n’est-ce pas ? ». Prendre un jeune homme pour guide (1 $) et donner à son copain 50 cents pour garder les scooters.
19 nov 2014 | Cambodge, Transports
Bon Om Touk, c’est la fête de l’eau. C’est le moment où le roi déclare symboliquement que le Tonle Sap doit reprendre son cours normal et se déverser à nouveau dans le Mekong. Cette année, en 2014, c’était la première fois depuis quatre années que les festivités liées à cet événement avaient à nouveau lieu. Nous souhaitions être à Phnom Penh pour voir les courses de pirogues des villages sur le Tonlé Sap. Ce fut un beau moment.
Le trajet en car/bus de Battambang à Phnom Penh : un grand moment !
Nous souhaitions reprendre la compagnie « Capitol tour » que nous avions prise de Siem Reap à Battambang mais il fallait prendre le tuk-tuk pour aller réserver nos billets. Par commodité, nous avons pris nos billets à la réception de la guesthouse. Nous avons payé 5,5 $ chacun, soit 1,5 $ de moins par personne qu’avec Capitol. Nous voilà donc embarqués avec la compagnie Ponleu Angkor Khmer. Le confort des sièges est correct (mais certains sont cassés et mon voisin de devant, en voulant remonter son dossier qui ne cesse de descendre me flingue un genou au passage !), on a la clim (mais à fond, comme souvent au Cambodge, donc on met une veste ou un grand foulard pour éviter d’attraper la crève), on a même un écran plat avec des clips de karaoké (à fond aussi, les khmers aiment bien mettre la musique super fort) ou des films de Jacky Chan des années 1980.
Plutôt qu’un car, on pourrait finalement appeler cela un bus. L’engin doit compter environ 50 places mais nous y voyageons, à plus forte affluence, à environ 75. J’vous passe le couplet sur les conditions de sécurité, on n’est pas en France, on est au Cambodge ! Il y a donc des gens qui s’entassent dans le fond, dans le couloir central sur des petits tabourets en plastique et à l’avant, debout. Au bout d’une demi-heure, une petite fille dégobille dans un sac plastique juste à côté de Syl20. La vieille dame « en face » de lui boit une canette qui sent le pet et le vomi à la fois. Puis elle se met à chiquer.
Syl20 commence à me faire le résumé des 3 derniers jours en souriant « Samedi soir, je tombe malade, hier, on se fait une journée 9h-19h en tuk-tuk [Battambang] tandis que je suis fiévreux et aujourd’hui, tu m’achèves avec la compagnie de car locale !! ». Nous voici pris d’un fou rire tellement énorme qu’il nous fait pleurer. Les enfants sont cool. Ils jouent à leur DS puis regardent un dessin animé sur l’ipod de Titouan (merci Marraine Jess et toute la famille pour ce cadeau TRES utile!!). Moi, je viens de finir mon sixième livre depuis notre départ de Nantes : « Demain, j’arrête », de Gilles Legardinier, un pur moment de bonheur. On a fait une pause dans un resto routier vers 11h30. On déjeune tôt ici. Alors du coup, on mange un morceau nous aussi. Riz et poulet pour Titouan et Anton. Ils sont marrants mes fils parce que depuis quelques jours, ils râlent moins. Ils laissent les choses arriver. Ils se laissent porter. Ils suivent.
Changement de la roue – Bus Battambang – Phnom Penh
Bus Battambang – Phnom Penh
Bon Om Touk : la fête de l’eau du 5 au 7 novembre 2014
Nous avons séjourné dans la capitale du 3 au 6 novembre. Nous avions choisi une guesthouse très proche du Palais Royal et du Musée national des Beaux-Arts. Nous étions en plein cœur des festivités. Cela a ses avantages et ses inconvénients car si on est à proximité de tout, on a aussi le bruit qui va avec ! Mais nous le savions, alors nous avons fait avec.
Lors de notre séjour, nous sommes allés chez des amis d’amis d’amis, Sophie et Christian (c’est compliqué hein ?!). Bref, nous avons eu la chance de connaitre Anne et Arnaud et leurs 2 filles (amis de nos amis Marion et Niko qui ont vécu à Phnom Penh et sont à Nantes actuellement) qui nous ont proposé de les rejoindre à un pique-nique dans un appartement en front de rivière. Nous étions au 3e et 4e étage – l’appartement est un duplex – et nous avons pu regarder les courses de pirogues tout à loisir et sans la foule du remblais, un vrai petit bonheur ! Et en prime, nous avons conversé avec des expatriés : Michel et son épouse, Mina et Minh… Titouan et Anton en ont profité pour jouer avec les enfants de leur âge, ils étaient aux anges.
Les pirogues comptent essentiellement des hommes, souvent jusqu’à 80 rameurs par bateau. On a quand même aperçu quelques bateaux de femmes.
Chaque soir du festival, nous avons pu profiter de magnifiques feux d’artifice sur le Tonlé Sap. Sur la photo ci-dessous, on aperçoit au loin que le Mékong et le Tonlé Sap se rejoignent. C’est gigantesque. Nous nous attendions à une foule immense mais il y a eu finalement beaucoup moins de monde que prévu. La fête n’avait pas eu lieu depuis 4 ans car en 2010, une horrible bousculade sur un nouveau pont avait fait plus de 370 morts. Les gens ont certainement eu peur de revenir cette année, si l’on en croit les différents français habitant Phnom Penh avec qui nous avons échangé.
Courses de pirogues pour Bom Om Touk – Fête de l’eau – Phnom Penh
Courses de pirogues pour Bom Om Touk – Fête de l’eau – Phnom Penh
Courses de pirogues pour Bom Om Touk – Fête de l’eau – Phnom Penh
Un tuk tuk moderne et moche à Phnom Penh
Feu d’artifice à Phnom Penh pour Bon Om Touk
Musée des beaux-arts
Rien que le bâtiment vaut le détour. Ensuite, les statues et objets qu’il recèle sont beaux et plutôt bien conservés. On y trouve des statues d’Angkor (celles qu’on voit aux temples sont donc parfois des reproductions). Aucune peinture cependant ! La guide francophone nous a tout resitué historiquement et ce rafraîchissement de mémoire nous a fait le plus grand bien, enfin surtout à Syl20 et moi car nous nous sommes aperçus que Titouan et Anton avaient très bien retenus les dires de notre guide de Bangkok et du guide d’Angkor. De vraies éponges à ces âges-là… Je ne pourrai pas vous mettre de photos de l’intérieur du musée car nous ne pouvions pas prendre de clichés. On a pu en prendre simplement dans les jardins.
Guinou, Syl20, Titouan et Anton au Musée des Beaux Arts de Phnom Penh
Infos et{plus ou moins} bons plans
Bus de Battambang à Phnom Penh : 5,5$ par personne avec Ponleu Angkor Khmer. Préférez les compagnies Capitol ou le top, Giant I Bus. Et n’oubliez pas : lorsqu’on vous annonce 4h de trajet, pensez qu’en fait il en faudra 6 ! Ils sont cool les khmers avec les horaires, et puis il y a toujours un capot moteur qui ferme mal ou une roue à changer…. Pas de stress, c’est comme ça, mais c’est à anticiper, surtout si on prévoit d’arriver à la tombée de la nuit par exemple. Mieux vaut voyager le matin et prévoir une arrivée en début d’après-midi, histoire d’avoir le temps de se repérer à l’arrivée, d’aller grignoter un morceau et de se rendre à sa guesthouse ou son hôtel.
Guesthouse Bright Lotus : 18$ la nuit pour une chambre avec deux lits de 120. Idéalement placé. Très propre, clim, mais aussi très bruyant (je me suis demandé si les murs étaient en papier de riz…!). Préférez une chambre au 3e ou 4e étage histoire de faire baisser le niveau sonore de la rue et d’avoir une jolie vue sur le musée des Beaux Arts. Les repas y sont très bons et plutôt bon marché.
Musée des Beaux-Arts : entrée 5$ par personne (gratuit pour les jeunes enfants, Anton nn’a rien payé). Ensuite, nous avons pris une guide francophone pour 6$. La visite avec elle a duré environ 1h15.
Banques sans frais (sans « fee ») à Phnom Penh et au Cambodge : vous pouvez retirer de l’argent (des dollars américains) aux ATM (DAB) de la BIDC Bank, la Canadian Bank et la Maybank sans payer de frais – sauf ceux de votre banque en France – , sinon cela peut s’élever de 5 à 9 $ selon le montant de votre retrait. Personnellement, nous n’avons testé que la Maybank.
Dollars américains (USD)
19 nov 2014 | Cambodge, Galères, Rencontres
Nous avons décidé de passer par Battambang pour 2 raisons : la première c’est qu’on nous a dit que la route pour aller à Phnom Penh était en meilleur état que si nous passions par le nord du Tonlé Sap. La seconde, c’est parce que j’avais repéré des choses intéressantes à faire là-bas, en lisant le Routard, des blogs et parce que mon amie Marie P. m’avait appâtée avec le Bambou Train.
Battambang, deuxième ville du Cambodge, n’est pas une jolie ville. Ce qui est beau, ce sont tous les alentours.
Avec Lychee, notre conducteur de tuk tuk au charmant prénom de fruit, nous avons passé une excellente journée. Il était un peu plus qu’un conducteur et presqu’un guide. Il a discuté avec nous, nous a montré de nombreux fruits dans les arbres, nous a même acheté des sapotilles pour que nous les goûtions : c’est savoureux. Il a aussi montré à Titouan et Anton des graines, qu’il a posées dans leurs mains et qui lorsqu’elle sont arrosée, explosent ! Les gars ont bien entendu trouvé cela formidable.
Sapotille – Battambang
On goûte la sapotille à Battambang
Anton, Lychee et les graines qui explosent – Battambang
Nous sommes partis de bon matin. Syl20 n’était pas du tout en forme (intoxication alimentaire), mais il a tenu à nous accompagner quand même. Il faut dire que nous étions dans une guesthouse assez glauque, bruyante et qu’il faisait environ 35 degrés dans la chambre : moyen pour se reposer…
Voilà quel était le programme de notre journée (c’était le 2 novembre) :
- Bambou train
- Pont suspendu
- Village de pêcheurs sur la rivière
- Visite d’une maison ancienne (que nous n’avons pas pu faire faute de temps et vu l’état fiévreux de Syl20)
- Temple Wat Banan aux 391 marches et sieste méritée en hamac pour Syl20 qui avait 39 de fièvre…
- Phnom Sapou dans une grotte avec charnier et Bouddha couché
Le bambou train
Bambou train à Battambang
Voici 2 petites vidéos du Bambou train qui expliquent un peu les sensations ressenties et la façon dont on se croise sur l’unique rail :
Le pont suspendu et le village de pêcheurs
Joli moment au village de pêcheurs, où nous avons échangé rien qu’avec nos sourires. La petite fille que j’ai prise en photo était totalement intriguée par nous et est restée à nous fixer un long moment.
Guinou, Titouan et Anton – pont suspendu – Battambang
Pêcheurs en rivière – Battambang
Village et pêcheurs de rivière – Battambang
Balance des pêcheurs de rivière – Battambang
Fillette au village de pêcheurs – Battambang
Wat Banan ou l’inspiration d’Angkor Wat
Titouan, Anton et moi avons courageusement monté les 391 marches qui mènent au temple pendant que Syl20 prenait un repos plus que mérité dans un hamac, laissé aux bons soins de notre guide Lychee.
Il se dit que ce temple pré angkorien aurait justement inspiré Angor Wat avec ses 5 tours (que je n’ai malheureusement pas prises en photo).
Titouan à Wat Banan – Battambang – En arrière-plan, Anton est bien parti pour monter les 391 marches.
Titouan, Anton, et les 391 marches de Wat Banan – Battambang
Titouan, Anton, les cactus et Wat Banan – Battambang
Phnom Sapou : le charnier, la grotte, le bouddha couché et le temple
Nous avons fait un cours d’histoire aux enfants et leur avons expliqué les atrocités commises par les khmers rouges à la fin des années 1970. Ils ont notamment précipité près de 10 000 personnes dans la grotte… on peut voir les restes de leurs ossements dans une cage de verre; brrrr, c’est étrange et ça marque… Heureusement cette visite a eu son lot de petits bonheurs : on a vu des chatons adorables se promener et avons rencontré une charmante vielle dame qui a absolument voulu nous mettre des bracelets porte-bonheur. Nous lui avons laissé quelques billets quand j’ai aperçu des petites bananes près d’elle : je les montre aux enfants et la dame comprend que les enfants aimeraient bien les manger; alors elle nous les donne. La générosité n’est pas toujours du côté de ceux que l’on imagine…
Grotte et charnier de Phnom Sapou – Battambang
Charnier de Phnom Sapou – Battambang
Vishnu à Phnom Sapou – Battambang
Singe à Phnom Sapou – Battambang
Monk en prière à Phnom Sapou – Battambang
Les chauve-souris : des Bats en pagaille
Les chauve-souris sortent de leur grotte près de Battambang à la tombée de la nuit, vers 17h45. C’est un défilé continu pendant environ 50 minutes. Il y en a des milliers, voire des millions… Si on a bien compris ce qu’a dit notre guide, il y en aurait 3 millions, ce qui ferait environ 1000 chauve-souris à la seconde. Voici une petite vidéo, qui montre la sortie des premièrezs chauve-souris. Le bruit, le dessin aérien sont impressionnants à voir, on a adoré.
La grotte n’a pas l’air sur la photo mais elle fait bien 5 ou 6 mètres de haut…
Grotte aux chauve-souris (bat cave) – Battambang
Infos et {plus ou moins} bons plans
Prix du tour en tuk tuk avec Lychee : 15$ + 1$ de tip (pourboire) car on a trouvé qu’il avait été extra. Sachant que la veille, lors de notre arrivée à la gare routière, nous n’avons pas payé le transfert jusqu’à notre hôtel, c’était « free » si on bossait avec lui le lendemain. Tout le monde a été gagnant. Le tour a démarré à 9h30 (nous devions partir à 9h mais avons essuyé une énorme averse durant 30 minutes) et s’est terminé vers 18h30. Les coordonnées de Lychee : 00 855 (0) 77427175 / julie_chheang@yahoo.com / Facebook : Lycheebattambang.
Lychee, guide à Battambang
Bambou train : 10$ pour nous 4 (on vous annonce 15$ et vous négociez avec votre plus beau sourire à 10 et hop, ça passe) + 1$ de tip (pourboire) au chauffeur au retour.
Le pilote du Bambou train à Battambang
Guesthouse Chhaya : 7$ la chalbre de 3 lits avec ventilateur au 4e étage. Si vous avez un bon sommeil et que vous n’avez pas peur de mourir de chaud, cette guest ets faite pour vous ! Sinon, passez votre chemin. Pas d’eau chaude, mais franchement aucune imprtance. C’est vraiment plus le manque d’aération et le bruit qui sont gênants. La liteire était également déplorable mais en même temps, on n’ a payé que 7$, alors il ne faut pas se plaindre !
Restos/bars : Le Madison Corner et la pizzéria BtB. Les 2 sont tenus par des français, Patrice pour le Madison, Michaël pour le BtB. Nous y avons très bien mangé. Seul bémol, c’est à la suite du repas au Madison que Syl20 a été malade, donc… On ne sait pas si la viande, les légumes ou les glaçons sont en cause.
