9 mai 2016 | Bali, Indonésie
Les îles Gili, c’est un véritable petit coin de paradis. Situées tout près de l’île de Lombok, elles sont trois : Gili Trawangan, la plus grande et la plus festive, Gili Air, à l’ambiance familiale et festive à la fois et enfin Gili Meno, toute petite, très sauvage et parfaite pour une lune de miel. Leur particularité : aucune voiture ni véhicule à moteur, sauf électrique, n’y circule. Là-bas, on se déplace en bateau, à pied, en vélo ou à cheval, dans des carrioles nommées cidomos.
Cidomo {charette à cheval} à Gili Air
Dans le cidomo {charette à cheval} à Gili Air
D’abord, un peu de prononciation : Les îles Gili se prononcent « Guili ». Le cidomo se prononce « tchidomo ». Nous avons eu la chance de séjourner sur les trois îles durant notre voyage :
Une semaine sur Gili Air : 14-21 janvier 2015
Trois jours sur Gili Meno : 21-24 janvier 2015
Deux jours sur Gili Trawangan : 24-26 janvier 2015
Ces îles sont idéales pour qui est adepte de :
Le farniente
Vous pouvez passer de longues heures à lézarder dans un transat en bor de plage ou de piscine, lever le nez de temps à autre de votre livre, regarder le paysage qui change sans cesse et vous offrent à chaque instant un nouveau tableau.
Panneau au bar du Bambu Cottage à Gili Air
Vue depuis la terrasse du Bambu Cottage à Gili Air
Coucher de soleil à Gili Meno
Coucher de soleil sur le Mont Agung de Bali depuis Gili Meno
La fête
Les photos cartes postales avec le bar sur la plage, voire le bungalow sur la plage !
Bambu Cottages de nuit à Gili Air
Piscine du Bambu Cottages à Gili Air avec nos amis Manue et Stéphane
La plongée PMT
La baignade « PMT », Palmes Masque et Tuba : on y voit de nombreux poissons, le corail qui se reforme (la pêche à la dynamite des années 1980 et 1990 a détruit une grosse partie du corail dans ces zones malheureusement), et surtout, des tortues !
Les plages ne sont pas toujours de sable fin, souvent jonchées de coraux morts mais cela n’enlève rien à la beauté des lieux. Pensez tout de même à vous munir de sandales pour vous baigner ou de chaussons néoprènes sinon vous allez vous faire mal aux pieds.
Un conseil pour le PMT « Palmes, Masque, Tuba » ou Snorkeling : achetez tout votre matériel avant de partir de France. Pensez au masque innovant Easybreath de chez Décathlon, c’est tout simplement génial ! Si vous achetez le matériel sur place (comme nous), allez dans un club de plongée. Nous avons acheté notre ensemble masque et tuba US divers pour l’équivalent de 30 € (250 000 IDR). Mais l’investissement valait le coup étant donné toutes les merveilles sous-marines que nous avons pu voir.
Ces îles et particulièrement Gili Air sont un énorme coup de cœur pour toute la famille. On a vraiment adoré y séjourner.
Etoile de mer bleue à Gili Air
Randonnée sous-marine à Gili Trawangan
Dans le bateau pour la randonnée sous-marine à Gili Trawangan
Infos et bons plans
Marina Srikandi : c’est la compagnie maritime de « fast boats » (bateaux rapides) que nous utilisée pour aller sur les îles Gili. Nous avions lu des tas de choses sur différentes compagnies, y compris celle-ci et il était difficile de démêler le vrai du faux, les voyageurs pointilleux et râleurs des voyageurs tout simplement soucieux de la sécurité à bord des bateaux. Finalement, nous avons demandé l’avis à plusieurs français vivant sur place puis traité avec un revendeur à Sanur (le prix restait plus intéressant que de réserver via le site web de Marina Srikandi). Nous avons été parmi les tout premiers à utiliser la nouvelle liaison qui reliait Serangan à Gili Air (en faisant d’abord escale à Lombok puis à Gili Trawangan).
Moteurs speedboat Iles Gili
Gili Air : Hôtel Bambu Cottages - C’est notre hébergement numéro 1 sur l’ensemble du tour du monde, c’est vous dire comme nous l’avons aimé ! Il combinait confort, situation idéale à quelques mètres de la plage, soleil, piscine ultra chaude, excellent rapport qualité prix, convivialité des patrons et efficacité du staff.
Titouan devant notre bungalow au Bambu Cottage à Gili Air
Excursion PMT (Palmes Masque Tuba) / snorkeling en bateau : 300 000 IDR (env. 20 euros) pour deux adultes et deux enfants sur Gili Air, tout près du Bambu Cottages. Demander aux propriétaires de l’hôtel, qui se feront un plaisir de vous renseigner et de vous donner tout un tas de bons plans !
Gili Meno : Sunset Gecko. A expérimenter si vous vous sentez l’âme d’un Robinson Crusoé. Nous avons dormi dans une énorme cabane dans un non moins énorme arbre. Nous partagions les frais avec nos amis Manue et Stéphane car nous louions une très grande chambre. Prix pour nous 4, par nuit : 250 000 IDR (environ 17 €). Les sanitaires sont à ciel ouvert et assez propres. L’aspect écologique est présent puisqu’ils fabriquent leur propre savon, bon pour l’environnement. L’eau est recueillie dans de grandes citernes. Les repas pour le midi et le soir sont vraiment bons et pas chers. On a adoré pouvoir les prendre dans les farés (terrasses abritées) du bord de l’eau…
Ecole au Sunset Gecko, plage de Gili Meno
Coucher de soleil à Gili Meno en mode popart
Gili Trawangan : Guesthouse Mentari. Au calme, climatisé, propre et avec petit déjeuner inclus. Pas le grand luxe, mais bien suffisant. Prix : 300 000 IDR la nuit pour nous quatre, avec deux petits déjeuner inclus seulement), pas loin du débarcadère (wharf) et à 200 mètres de la plage.
Gili Trawangan
22 jan 2015 | Bali, Indonésie
Bali, quatre lettres que vous dites du bout des lèvres, quatre lettres qui vous font rêver. Vous imaginez un climat idéal et de magnifiques plages sur lesquelles vous prélasser. La réalité est en fait un peu différente : le climat est formidable, les paysages intérieurs somptueux mais les plages sont pour les surfeurs !
Soyons complètement honnête, Bali nous a un tout petit peu déçus. J’entends d’ici ceux qui diront « ben ils ne s’embêtent pas ceux-là, ils se font un tour du monde et osent dire que Bali, ce n’est pas le rêve ? ». Nuançons un peu. Nous-mêmes nous sommes posés la question : serions-devenus trop exigeants après 4 mois de voyage ? Blasés ? En fait, non. Pour tous les précédents pays que nous avons visités, comme nous ne nous attendions à rien de particulier, nous n’avons pas été déçus, bien au contraire. La Thaïlande, le Cambodge et le Vietnam ont été de magnifiques découvertes. Pour Bali, c’est différent. Dans notre inconscient, en tout cas dans celui de Syl20 et moi (Guinou), il y avait une carte postale avec de très belles plages sur lesquelles nous allions pouvoir nous prélasser et surtout aller nous baigner.
Pour la baignade à Bali, si vous n’êtes ni surfeur, ni amateur de plongée, ni adorateur des détritus en tout genre qui jonchent les plages et l’océan, ni adepte des énormes grains de sable entre les doigts de pied, passez votre chemin !
Pour le mythe, il y a les iles Gili (prononcez Guili, comme les chatouilles), qui font l’objet d’un autre article.
Lorsque nous sommes arrivés à Bali, notre avion arrivait en soirée, nous avions réservé un hotel à environ 25 minutes de route, à Seminyak, une ville très moche mais pratique. Il y a un grand Carrefour (à Kuta en fait) qui nous a permis de nous ravitailler à moindres frais en produits d’hygiène notamment. Et notre hôtel, que nous avons retrouvé quelques jours avant de quitter Bali, nous a beaucoup plu. Il était au calme (sauf le vilain chien, cf les bons plans en fin d’article), avec une petite piscine bien chaude, une terrasse abritée et une chambre immense, digne d’une suite : je pense que notre seconde chambre faisait au moins 50 mètres carrés…
De Seminyak, nous garderons tout de même un excellent souvenir, rien que pour le fait d’avoir rencontré par hasard, alors qu’ils déjeunaient à côté de nous, Nick et Laura, des anglais qui habitent à Cap Breton qui ont des amis communs avec nous, le monde est vraiment tout petit. Nous avions dîné ensemble le lendemain puis décidé de passer le réveillon du jour de l’an ensemble à Ubud.
Bali, café, temples et rizières
Nous avons eu le temps de sillonner un peu l’île. A partir de Semniyak, nous avons pu voir le fameux temple « Tanah Lot », celui dont vous verrez forcément une photo si vous cherchez Bali dans un moteur de recherche : le temple est construit sur un rocher et n’est accessible à pied qu’à marée basse.
En allant à Lovina, sur la côte nord, nous avons visité une plantation de thé et de café, le fameux café de Bali et le non moins célèbre, Kopi Luwak, le café le plus cher au monde car ses grains sont digérés et « nettoyés » (si l’on peut dire !) par le Luwak, un charmant animal, qui rejette ensuite les grains par là où vous imaginez.
On a goûté le café : il est très bon, mais selon nous, ce n’est pas le meilleur au monde !
Nous avons également vu le temple Beratan et son magnifique lac.
Au temple Bratan – Bali
Anton dans les rizières de Jatiluwih – Bali
Rizières de Jatiluwih – Bali
Rizières de Jatiluwih – Bali
classées au patrimoine mondial de l’UNESCO
Vue depuis Lereng Agung – Bali
Noël à Lovina, des dauphins et un cachalot en cadeau
Kalibukbuk, c’est le coeur de Lovina Beach. C’est de là qu’avec le Captain Cobra (je vous jure que je n’invente pas son nom), nous sommes allés à 8h du matin voir les dauphis, lorsque tous les autres bateaux rentrent. On ne s’attendait pas en voir autant ! Et clou de l’excursion, nous avons vu un cachalot, même le capitaine nous a dit que nous étions extrêmement chanceux car cele n’arrivait qu’une fois par an ou tous les deux ans.
Dauphins à Lovina (Kalibukbuk) – Bali
Dauphins à Lovina (Kalibukbuk) – Bali
Cachalot à Lovina (Kalibukbuk) – Bali
Anton et la statue – Hamsa resort – Lovina – Bali
Baignade de Noël au Hamsa resort – Lovina – Bali
Hamsa resort – Lovina – Bali
Hamsa resort – Lovina – Bali
Noël 2014 au Hamsa resort – Lovina – Bali
Keliki Painting School : Pitri et Riong ou la vie balinaise
A Bali, il était facile de loger à l’hotel ou dans des guesthouses/homestays. Beaucoup de ces homestays sont d’ailleurs tenues par des expatriés français. Nous avions envie d’un véritable contact avec la population. Ce fut chose faite à Keliki, tout prêt d’Ubud, dans un village de peintres. Nous avons logé chez Pitri et Riong et leur petit garçon Rahtu, âgé de 4 ans. Un accueil chaleureux, simple, une adresse que l’on vous conseille si vous allez à Bali.
A Keliki Painting School, de nombreuses excursions sont organisées, à prix très intéressants. On peut y aller seul ou se greffer à un groupe (nous, à 4, nous faisions un groupe compte tenu des places dans la voiture !). Nous vous les conseillons aussi.
Nous sommes allés à Besakih, aux bains royaux de Tirta Gangga et à Amed, un petit village de pêcheurs de la côte Est. Le chauffeur qui nous a emmené se surnomme Boby. Il s’appelle ainsi en référence à une série télé nous a-t-il dit, on a deviné, c’est Bobby Ewing de Dallas ! Il n’y a en effet que peu de prénoms différents à Bali, que ce soit pour les garçons ou les filles, 4 en fait. Et si on a un cinquième enfant, on revient au prénom du premier. Il y a par exemple énormément de Nyoman sur l’île. Vous pouvez lire l’article sur la gazette de Bali qui explique cette singularité.
Ubud : les singes, la rage et le réveillon du jour de l’an
Déjà, à l’origine, je ne sais pas pourquoi, je n’ai pas de tendresse particulière pour les petits singes. Depuis l’Indonésie, autant vous dire que je les déteste carrément !
Dans la forêt sacrée « Monkey forest » d’Ubud, vous pouvez vous promener et croiser des dizaines de singes. Vous êtes cependant prévenus dès l’entrée : surtout, ne sortez pas de nourriture de vos sacs, ne tenez rien dans vos mains sous peine que les singes vous chipent vos affaires. OK. Sauf que moi, comme une gourde, je sors mon répulsif à moustique pour éloigner les vilaines bébettes. Erreur ! Un singe m’a sauté dessus et m’a mordue, davantage pincée très fort en fait, à l’index droit. Sur le moment, je n’étais pas du tout inquiète. Puis, deux ou trois jours après, la psychose s’est emparée de moi : et si le singe était malade ? et si j’avais contracté la rage ? Pour rappel, la rage est une maladie mortelle, dans 99,99% des cas. Bref, je vous passe les détails, mais j’ai reçu deux injections anti-rabiques à Kuta, dans une clinique. Bien m’en avait pris d’avoir fait les trois injections prélimininaires en France puisque cela m’a évité de prendre l’avion jusqu’à Jakarta pour aller au centre anti-rabique…
Sanur, l’immigration, et de superbes rencontres
Nous avions décidé de rester un mois et demi à Bali. Le visa d’entrée (payant) n’étant que de 30 jours, il nous fallait le prolonger. Nous avons donc sagement suivi toute la procédure pour renouveler nos visas. En tout et pour tout, l’affaire a pris 9 jours.
Dans la homestay ou nous résidions, nous avons eu la chance de rencontrer des personnes adorables : Christine et Pierre, couple franco-allemand charmant, Chantal et Georges, nos adorables et joyeux bienfaiteurs gastronomiques du sud-ouest, tous les quatre bons vivants et plein d’esprit, bourrés d’humour et d’une grande gentillesse. Nous les reverrons en France !
Guinou, Chantal, Georges, Pierre, Christine
Syl20, Anton et Titouan
Agus villa – Sanur – Bali – Indonésie
Bali en résumé : bienveillance, sourire et… une drôle de façon de conduire
De Bali, nous retiendrons la gentillesse et le sourire des balinais, qui sont très affables en général et extrêmement pieux. Des offrandes sont faites chaque jour. Nous étions là pour Galungan et Kuningan, deux fêtes très importantes pour les balinais, la dévotion est impressionnante. Bali est une île très particulière : environ 96% de la population est hindouiste tandis que l’Indonésie est le plus grand pays musulman au monde. L’île de Lombok toute proche est a contrario à 96 % musulmane, tout commes les îles Gilis.
Nous nous rappellerons également de Bali la façon de conduire : dramatique ! (Syl20 aurait du boulot ici…) J’ai eu peur plus d’une fois en taxi ou avec des chauffeurs… Téléphone au volant, zig-zag sur les routes, on double à gauche, à droite, sur la bande d’arrêt d’urgence… Ici, par contre, quand on klaxonne, c’est bienveillant, c’est pour signaler qu’on double : on pourrait aussi utiliser les clignotants et davantage les rétroviseurs, mais non, pas eux…
Enfin, les paysages que nous avons pu voir à Bali sont magnifiques et luxuriants… il est juste dommage que les balinais ne prennent pas davantage soin de leur île. Très touristique – les Australiens sont très nombreux à y venir car c’est une destination très bon marché et que l’eau y est beaucoup plus chaude pour les surfeurs – il ne faudrait pas que le trésor que constitue cette île soit notamment gâché par une gestion déplorable des déchets…
Penjors pour Galungan – Bali
Balinaise émouvante vers Jatiluwih – Bali
Bains royaux de Tirta Gangga – Bali
Bains royaux de Tirta Gangga – Bali
Bains royaux de Tirta Gangga – Bali
Aux lacs Tambligan et Buyan – Bali
Temple Pura Agung Jagat Natha – Singaraja – Bali
Infos et {plus ou moins} bons plans à Bali
Hôtel à Seminyak : Nyima Inn hotel. 450 000 IDR (environ 32 euros) la chambre familiale n°11, avec 3 lits. Petit dej non inclus. Juste prévoir des bouchons d’oreille si vous avez le sommeil léger car les élèves de l’école toute proche arrivent en scooter à 6h30 du matin sous les fenêtres. Il y a aussi un charmant chien – dont on aurait bien fait des saucisses – qui aboyait sans discontinuer d’environ 7h30 à 9h.
Hôtel à Kalibukbuk (Lovina) : le Rini hôtel. Bon rapport qualité prix, mais beaucoup moins charmant.
Dauphins avec Captain Cobra : compter 100 000 roupies par personne. Tout le monde pratique le même prix. N’écoutez pas ceux qui veulent vous faire aller voir les dauphins à 6H du matin, vous serez bien trop nombreux, tous les bateaux se rueront sur les bancs de dauphins et au final, vous ne verrez rien. Partez à 8h pour revenir vers 9h45. Captain Cobra nous avait même prévu le thé et de délicieux beignets à la banane confectionnés par sa femme.
Keliki Painting School (KPS) à Keliki, près d’Ubud : un hébergement au coeur de la vie balinaise. 300 000 IDR pour les 2 chambres du pavillon.
Hôtel à Sanur : Taman Agung. 700 000 IDR la nuit(environ dans une très grande chambre, avec 2 TV, grande salle de bains, balcon, 3 piscines dans l’hôtel… Petit dejeuner inclus et vraiment délicieux. Super rapport qualité prix.
Homestay à Sanur : Agus Villa. Tenue par Jérôme,un français. La maison a une piscine bien agréable et une grande cuisine. Chambre confortable. Très propre. Nous avons payé 400 000 la nuit pour quatre (mais nous n’avions que 3 lits, nous avons dû ajouter un matelas de fortune pour Anton). Les seuls reproches que l’on pourrait faire à cette maison sont la présence de nombreux moustiques,y compris en journée, et au bout d’une semaine, on en a marre ! Sinon, Jérôme vous accueille bien, sans non plus montrer un réel intérêt à ses invités.
Hôtel à Lovina : Hamsa Resort. le top de notre séjour balinais ! Un superbe bungalow, une vue imprenable sur la baie, une piscine géante, un restaurant excellent, un bon staff, un patron adorable qui a rendu notre séjour vraiment fabuleux au moment des fêtes de Noël. Merci encore à toi Stéphane.
Symbole du Hamsa resort – Lovina – Bali