9 mois, 278 jours, Deux parents, deux enfants et des souvenirs plein la tête… Difficile de faire un bilan. C’est pourquoi nous vous le proposons en deux parties. le premier, relativement facile à établir, en chiffres. Le second bilan, c’est le plus compliqué car c’est celui du coeur… On nous demande de faire certains choix là où on a l’impression que c’est impossible à faire tant nous avons vu de beaux paysages, fait des choses extraordinaires, rencontré de belles personnes…
Notre voyage en résumé avec le planificateur
Lors de notre voyage, Nico, un tourdumondiste dont nous avions suivi le blog, a construit un outil super génial qui s’appelle « le planificateur« .
Nous nous sommes servis de son outil, a posteriori, pour mesurer nos trajets, notre empreinte carbone, etc. Si vous-mêmes préparez un voyage, c’est l’outil idéal pour établir un budget fiable, estimer les distances à parcourir et vérifier que la saison que vous avez choisie pour visiter la Thaïlande ou la Nouvelle-Zélande est la meilleure pour vous.
L’outil étant en version Bêta, soyez indulgent sur les bugs minimes qui peuvent subsister. Par exemple, pour nous, le planificateur s’obstine à comptabiliser 17 vols alors que nous en avons bien entrés 18 dans la bête. Toutes les villes de notre parcours ne sont pas présentes dans la base de données alors on a parfois dû « tricher » un peu pour que cela ressemble le plus possible à notre véritable voyage.
Kilomètres parcourus en voiture, bus, bateau, scooter, tuk-tuk, cidomo, traversier, etc. : 19 000 km dont
5250 km en campervan
80 km en vélo (pfffff !)
4 300 km en bus
Van à Lake Lyell – Blue Mountains – Australie
Les autres chiffres clés qui claquent
278 jours de tour du monde.
18 vols en avion.
17 250 photos prises.
370 videos tournées
133 Go de données en photos et vidéos
plus de 250 articles Facebook
plus de 430 suiveurs sur notre page Facebook et sur notre blog
Lac Beauport – Québec – Canada
Les chiffres qui font des trous dans le porte-monnaie
Le budget indiqué est une moyenne par pays et par jour pour 1 personne sachant que cette moyenne s’établit en réalité sur 2 adultes et 2 enfants de 7 et 10 ans.
Il n’inclut pas les grands trajets en transport aérien (11 700 euros pour nous quatre).
Thaïlande : 18,75 euros
Cambodge : 18,75 euros
Vietnam : 19 euros (17,75 euros si on enlève l’achat du téléphone mobile qu’on a été obligé de racheter)
Indonésie : 22,50 euros
Australie : 40 euros (il faut retrancher 19,50 euros consacrés à la location du campervan)
Nouvelle-Zélande : 33 euros
Nouvelle-Calédonie : 21 euros
Etats-Unis : 34 euros (sauf à New York où le coût journalier est de 55 € car l’hébergement y est assez onéreux)
Canada : 28 euros
Plat thaïlandais
Les chiffres qui font sourire (ou pas) :
3 objets perdus : 1 lampe frontale, 1 casquette, un jeu de cartes avec les paysages de Bali
1 cyclone
1 tempête tropicale
130 restaurants testés à travers le monde
92 lieux différents où nous avons dormi, dont 26 campings ou aires de repos en Australie ou aux Etats-Unis.
Un changement de logement en moyenne tous les 3 jours
13 types d’hébergements testés : chez des amis, chambres d’hôtes, location logement, hotels, motels, couchsurfing, toile de tente, campervan dans des camping ou des aires de repos gratuites, auberge de jeunesse, train, bus, avion, et même une nuit en voiture !
12 moyens de locomotion différents utilisés (sans compter nos pieds) dont une charrette tirée par un âne au Vietnam, un cidomo en Indonésie (charrette tirée par un cheval), le train, le vélo, le bus, etc.
102 cartes postales envoyées
80 livres lus au total par toute la famille durant le voyage, sans compter les guides touristiques des pays !
L’Australie, c’est assurément un coup de coeur pour ses animaux en liberté, l’immensité des paysages admirés et cet accent si particulier. « Hi Guy, how aw’you goin’? »
En Australie, tout est grand : les maisons, les voitures, les camions, les routes, les plages, et même certains animaux comme les kangourous ! Grandioses, immenses et majestueux, voilà comment on pourrait qualifier les paysages australiens que nous avons eu le bonheur d’admirer durant un mois, principalement à bord de notre maison qui roule.
L’Australie en musique
Une petite chanson nous a acompagnés durant notre road-trip, vous pouvez l’écouter ci-dessous. Composée par mon oncle Pat, elle est interprétée par votre tourdumondiste, Ingrid (Guinou). Pat a composé cette chanson car il est l’heureux propriétaire d’un camping-car avec lequel il s’évade regulièrement.
On a aussi été bercé par le vieil album de Jamiroquai « Travelling without moving » et sa chanson éponyme, ce qui est comique compte tenu du voyage qu’on fait… On avait un lecteur CD dans le van et évidemment aucun CD dans notre sac à dos ! On est donc allé chez Salvos acheter un CD d’occasion et celui-ci nous a comblé pendant un mois.
Réécoutez la chanson Travelling without moving si vous avez oublié la mélodie et le doux bruit de la voiture de sport du début….
Le van
Notre séjour s’est déroulé du 3 février au 8 mars 2015, dont 28 jours à bord de notre camion aménagé, un apollo campervan endeavour petit et pratique, qui se faufilait partout. Et pour trouver tous les bons endroits où dormir à moindre frais, nous n’avons pas hésité à investir dans le guide « Camps 7″ (l’édition du Camps 8 sortait 2 semaines après notre arrivée…). Investissement immédiatement rentabilisé.
Camps 7 à Old Ford Reserve – Blue Mountains – Australie
Van à Narooma – Australie
Van au réveil à Bulahdelah – Nouvelle Galles du Sud – Australie
Van à Lake Lyell – Blue Mountains – Australie
De Noosa à Byron bay puis des Blue mountains à la Great Ocean Road
De Noosa à Byron bay et des Blues Mountains à la Great Ocean Road, nous en avons vraiment pris plein la rétine. Les Blue Mountains, à l’ouest de Sydney dans les terres, ne sont pas bleues sur nos photos car le ciel était gris… euh… quoi ? Les montagnes deviennent bleues grâce à l’eucalyptus qui y pousse mais lorsque le soleil s’absente, point de bleu. Les montagnes n’en gardent pas moins leur beauté, et particulièrement les « 3 sisters » et Katoomba fall (une cascade) que nous avons adoré découvrir en petites randonnées.
Byron Bay – Australie
Byron Bay – Australie
Giant stairway aux Blue Mountains – Australie
Porte à Giant stairway aux Blue Mountains – Australie
Three sisters et Giant stairway aux Blue Mountains – Australie
Cascade de Katoomba – Blue Mountains – Australie
Three sisters – Blue Mountains – Australie
Boite aux lettres – Route des Blue Mountains – Australie
La Great Ocean Road s’étend en gros de Torquay, à l’ouest de Melbourne, jusqu’à Portland. Cette route côtière est tellement belle qu’on a mis un temps fou à arriver à notre première destination : on s’arrêtait sans cesse pour prendre des photos tellement c’était magnifique.
Great Ocean Road – Entrée – Australie
Vache volante à Torquay – Great Ocean Road – Australie
12 apôtres – Great Ocean Road – Australie
Cape bridgewater – Australie
Great Ocean Road – Titouan saute à Johanna beach – Australie
Great Ocean Road – Anton saute à Johanna beach – Australie
Great Ocean Road – Guinou saute à Johanna beach – Australie
Great Ocean Road – Syl20 saute à Johanna beach – Australie
Great Ocean Road – Australie
Great Ocean Road – Maison dans les airs – Australie
Great Ocean Road – London bridge – Australie
Great Ocean Road – Loch Ard – Australie
Great Ocean Road – Grotto – Australie
Great Ocean Road – Gibson steps – Australie
Great Ocean Road – Australie
Great Ocean Road – Johanna beach – Australie
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La route côtière de Melbourne à Sydney n’est pas en reste. Elle nous a offert de splendides paysages comme à Wilsons Promontory qui nous a complètement conquis. Non seulement les paysages y étaient somptueux, mais en plus on y a vu notre seul et unique wombat et surtout on a passé dans ce parc une soirée mémorable avec Xavier, Nelly et leurs fillettes Maé et Zélie.
Mont Bishop – Wilsons Promontory – Australie
Nelly, Xavier, Anton, Titouan, Maé, Zélie, Guinou et Syl20 devant le camion de Xav’ et Nelly Wilsons Promontory – Australie
Panneau kangourou – Portland – Australie
Panneau kangourou, wombat et koala – Wilsons promontory – Australie
Panneau wombat – Wilsons Promontory – Australie
Mallacoota – Australie
Central Tilba – Narooma – Australie
Central Tilba – Narooma – Australie
Guinou attrape le soleil au lever – Coledale – Australie
Lever de soleil à Coledale – Australie
Brisbane, Melbourne et Sydney, 3 villes qu’on a beaucoup aimées, pour différentes raisons.
Brisbane, c’était notre arrivée en Australie. La ville est vraiment charmante, on y a vu nos premiers animaux et on a pu nourrir des kangourous et cerise sur le gâteau, nous avons été accueillis par Emilie, François, Adèle et Mathieu, des nantais installés là-bas depuis 3 ans et qu’on va retrouver à notre retour car ils rentrent d’Australie…
Melbourne, c’est une ville agréable, avec un côté très british. C’est aussi le souvenir d’une super visite du parlement du Victoria avec un guide bourré d’humour qui a fait l’effort de nous parler avec un accent compréhensible par les nombreux touristes présents.
Sydney, c’est un coup de coeur. On y a séjourné à trois nuits pour partir deux jours plus tôt que prévu en Nouvelle-Zélande afin d’y avoir un séjour plus long. Du coup, on est resté sur notre faim ! Le port et ses bateaux de croisière, le pont en demi-cercle « Harbour bridge », le fameux opéra, Manly beach, le centre ville et son architecture, on a tout aimé. Et en bonus, on y a revu nos amis tourdumondistes les Poirier, rencontrés aux Mangiuers au Cambodge en novembre 2014.
Brisbane – Anton et Syl20 au bord du fleuve – Australie
Brisbane centre – Australie
Les berges de Brisbane en soirée – Australie
Le tramway de Melbourne – Australie
Melbourne – Australie
Gare de Melbourne – Australie
Opéra de Sydney de nuit – Australie
Queen Elizabeth I et Opéra de Sydney de nuit – Australie
Anton et Syl20 Opéra de Sydney et Harbour bridge – Australie
Anton, Guinou et Titouan Opéra de Sydney et Harbour bridge – Australie
Panneau surfeuse – Manly beach – Sydney – Australie
Familles Baudry et Poirier à Manly beach à Sydney Syl20, Anton, Guinou, Titouan, Benjamin, Nelly, Sylvie, Alix - Australie -
Bali, quatre lettres que vous dites du bout des lèvres, quatre lettres qui vous font rêver. Vous imaginez un climat idéal et de magnifiques plages sur lesquelles vous prélasser. La réalité est en fait un peu différente : le climat est formidable, les paysages intérieurs somptueux mais les plages sont pour les surfeurs !
Soyons complètement honnête, Bali nous a un tout petit peu déçus. J’entends d’ici ceux qui diront « ben ils ne s’embêtent pas ceux-là, ils se font un tour du monde et osent dire que Bali, ce n’est pas le rêve ? ». Nuançons un peu. Nous-mêmes nous sommes posés la question : serions-devenus trop exigeants après 4 mois de voyage ? Blasés ? En fait, non. Pour tous les précédents pays que nous avons visités, comme nous ne nous attendions à rien de particulier, nous n’avons pas été déçus, bien au contraire. La Thaïlande, le Cambodge et le Vietnam ont été de magnifiques découvertes. Pour Bali, c’est différent. Dans notre inconscient, en tout cas dans celui de Syl20 et moi (Guinou), il y avait une carte postale avec de très belles plages sur lesquelles nous allions pouvoir nous prélasser et surtout aller nous baigner.
Pour la baignade à Bali, si vous n’êtes ni surfeur, ni amateur de plongée, ni adorateur des détritus en tout genre qui jonchent les plages et l’océan, ni adepte des énormes grains de sable entre les doigts de pied, passez votre chemin !
Pour le mythe, il y a les iles Gili (prononcez Guili, comme les chatouilles), qui font l’objet d’un autre article.
Lorsque nous sommes arrivés à Bali, notre avion arrivait en soirée, nous avions réservé un hotel à environ 25 minutes de route, à Seminyak, une ville très moche mais pratique. Il y a un grand Carrefour (à Kuta en fait) qui nous a permis de nous ravitailler à moindres frais en produits d’hygiène notamment. Et notre hôtel, que nous avons retrouvé quelques jours avant de quitter Bali, nous a beaucoup plu. Il était au calme (sauf le vilain chien, cf les bons plans en fin d’article), avec une petite piscine bien chaude, une terrasse abritée et une chambre immense, digne d’une suite : je pense que notre seconde chambre faisait au moins 50 mètres carrés…
De Seminyak, nous garderons tout de même un excellent souvenir, rien que pour le fait d’avoir rencontré par hasard, alors qu’ils déjeunaient à côté de nous, Nick et Laura, des anglais qui habitent à Cap Breton qui ont des amis communs avec nous, le monde est vraiment tout petit. Nous avions dîné ensemble le lendemain puis décidé de passer le réveillon du jour de l’an ensemble à Ubud.
Bali, café, temples et rizières
Nous avons eu le temps de sillonner un peu l’île. A partir de Semniyak, nous avons pu voir le fameux temple « Tanah Lot », celui dont vous verrez forcément une photo si vous cherchez Bali dans un moteur de recherche : le temple est construit sur un rocher et n’est accessible à pied qu’à marée basse.
En allant à Lovina, sur la côte nord, nous avons visité une plantation de thé et de café, le fameux café de Bali et le non moins célèbre, Kopi Luwak, le café le plus cher au monde car ses grains sont digérés et « nettoyés » (si l’on peut dire !) par le Luwak, un charmant animal, qui rejette ensuite les grains par là où vous imaginez.
On a goûté le café : il est très bon, mais selon nous, ce n’est pas le meilleur au monde !
Nous avons également vu le temple Beratan et son magnifique lac.
Au temple Bratan – Bali
Anton dans les rizières de Jatiluwih – Bali
Rizières de Jatiluwih – Bali
Rizières de Jatiluwih – Bali classées au patrimoine mondial de l’UNESCO
Vue depuis Lereng Agung – Bali
Noël à Lovina, des dauphins et un cachalot en cadeau
Kalibukbuk, c’est le coeur de Lovina Beach. C’est de là qu’avec le Captain Cobra (je vous jure que je n’invente pas son nom), nous sommes allés à 8h du matin voir les dauphis, lorsque tous les autres bateaux rentrent. On ne s’attendait pas en voir autant ! Et clou de l’excursion, nous avons vu un cachalot, même le capitaine nous a dit que nous étions extrêmement chanceux car cele n’arrivait qu’une fois par an ou tous les deux ans.
Dauphins à Lovina (Kalibukbuk) – Bali
Dauphins à Lovina (Kalibukbuk) – Bali
Cachalot à Lovina (Kalibukbuk) – Bali
Anton et la statue – Hamsa resort – Lovina – Bali
Baignade de Noël au Hamsa resort – Lovina – Bali
Hamsa resort – Lovina – Bali
Hamsa resort – Lovina – Bali
Noël 2014 au Hamsa resort – Lovina – Bali
Keliki Painting School : Pitri et Riong ou la vie balinaise
A Bali, il était facile de loger à l’hotel ou dans des guesthouses/homestays. Beaucoup de ces homestays sont d’ailleurs tenues par des expatriés français. Nous avions envie d’un véritable contact avec la population. Ce fut chose faite à Keliki, tout prêt d’Ubud, dans un village de peintres. Nous avons logé chez Pitri et Riong et leur petit garçon Rahtu, âgé de 4 ans. Un accueil chaleureux, simple, une adresse que l’on vous conseille si vous allez à Bali.
A Keliki Painting School, de nombreuses excursions sont organisées, à prix très intéressants. On peut y aller seul ou se greffer à un groupe (nous, à 4, nous faisions un groupe compte tenu des places dans la voiture !). Nous vous les conseillons aussi.
Nous sommes allés à Besakih, aux bains royaux de Tirta Gangga et à Amed, un petit village de pêcheurs de la côte Est. Le chauffeur qui nous a emmené se surnomme Boby. Il s’appelle ainsi en référence à une série télé nous a-t-il dit, on a deviné, c’est Bobby Ewing de Dallas ! Il n’y a en effet que peu de prénoms différents à Bali, que ce soit pour les garçons ou les filles, 4 en fait. Et si on a un cinquième enfant, on revient au prénom du premier. Il y a par exemple énormément de Nyoman sur l’île. Vous pouvez lire l’article sur la gazette de Bali qui explique cette singularité.
Ubud : les singes, la rage et le réveillon du jour de l’an
Déjà, à l’origine, je ne sais pas pourquoi, je n’ai pas de tendresse particulière pour les petits singes. Depuis l’Indonésie, autant vous dire que je les déteste carrément !
Dans la forêt sacrée « Monkey forest » d’Ubud, vous pouvez vous promener et croiser des dizaines de singes. Vous êtes cependant prévenus dès l’entrée : surtout, ne sortez pas de nourriture de vos sacs, ne tenez rien dans vos mains sous peine que les singes vous chipent vos affaires. OK. Sauf que moi, comme une gourde, je sors mon répulsif à moustique pour éloigner les vilaines bébettes. Erreur ! Un singe m’a sauté dessus et m’a mordue, davantage pincée très fort en fait, à l’index droit. Sur le moment, je n’étais pas du tout inquiète. Puis, deux ou trois jours après, la psychose s’est emparée de moi : et si le singe était malade ? et si j’avais contracté la rage ? Pour rappel, la rage est une maladie mortelle, dans 99,99% des cas. Bref, je vous passe les détails, mais j’ai reçu deux injections anti-rabiques à Kuta, dans une clinique. Bien m’en avait pris d’avoir fait les trois injections prélimininaires en France puisque cela m’a évité de prendre l’avion jusqu’à Jakarta pour aller au centre anti-rabique…
Sanur, l’immigration, et de superbes rencontres
Nous avions décidé de rester un mois et demi à Bali. Le visa d’entrée (payant) n’étant que de 30 jours, il nous fallait le prolonger. Nous avons donc sagement suivi toute la procédure pour renouveler nos visas. En tout et pour tout, l’affaire a pris 9 jours.
Dans la homestay ou nous résidions, nous avons eu la chance de rencontrer des personnes adorables : Christine et Pierre, couple franco-allemand charmant, Chantal et Georges, nos adorables et joyeux bienfaiteurs gastronomiques du sud-ouest, tous les quatre bons vivants et plein d’esprit, bourrés d’humour et d’une grande gentillesse. Nous les reverrons en France !
Guinou, Chantal, Georges, Pierre, Christine Syl20, Anton et Titouan Agus villa – Sanur – Bali – Indonésie
Bali en résumé : bienveillance, sourire et… une drôle de façon de conduire
De Bali, nous retiendrons la gentillesse et le sourire des balinais, qui sont très affables en général et extrêmement pieux. Des offrandes sont faites chaque jour. Nous étions là pour Galungan et Kuningan, deux fêtes très importantes pour les balinais, la dévotion est impressionnante. Bali est une île très particulière : environ 96% de la population est hindouiste tandis que l’Indonésie est le plus grand pays musulman au monde. L’île de Lombok toute proche est a contrario à 96 % musulmane, tout commes les îles Gilis.
Nous nous rappellerons également de Bali la façon de conduire : dramatique ! (Syl20 aurait du boulot ici…) J’ai eu peur plus d’une fois en taxi ou avec des chauffeurs… Téléphone au volant, zig-zag sur les routes, on double à gauche, à droite, sur la bande d’arrêt d’urgence… Ici, par contre, quand on klaxonne, c’est bienveillant, c’est pour signaler qu’on double : on pourrait aussi utiliser les clignotants et davantage les rétroviseurs, mais non, pas eux…
Enfin, les paysages que nous avons pu voir à Bali sont magnifiques et luxuriants… il est juste dommage que les balinais ne prennent pas davantage soin de leur île. Très touristique – les Australiens sont très nombreux à y venir car c’est une destination très bon marché et que l’eau y est beaucoup plus chaude pour les surfeurs – il ne faudrait pas que le trésor que constitue cette île soit notamment gâché par une gestion déplorable des déchets…
Penjors pour Galungan – Bali
Balinaise émouvante vers Jatiluwih – Bali
Bains royaux de Tirta Gangga – Bali
Bains royaux de Tirta Gangga – Bali
Bains royaux de Tirta Gangga – Bali
Aux lacs Tambligan et Buyan – Bali
Temple Pura Agung Jagat Natha – Singaraja – Bali
Infos et {plus ou moins} bons plans à Bali
Hôtel à Seminyak : Nyima Inn hotel. 450 000 IDR (environ 32 euros) la chambre familiale n°11, avec 3 lits. Petit dej non inclus. Juste prévoir des bouchons d’oreille si vous avez le sommeil léger car les élèves de l’école toute proche arrivent en scooter à 6h30 du matin sous les fenêtres. Il y a aussi un charmant chien – dont on aurait bien fait des saucisses – qui aboyait sans discontinuer d’environ 7h30 à 9h. Hôtel à Kalibukbuk (Lovina) : le Rini hôtel. Bon rapport qualité prix, mais beaucoup moins charmant.
Dauphins avec Captain Cobra : compter 100 000 roupies par personne. Tout le monde pratique le même prix. N’écoutez pas ceux qui veulent vous faire aller voir les dauphins à 6H du matin, vous serez bien trop nombreux, tous les bateaux se rueront sur les bancs de dauphins et au final, vous ne verrez rien. Partez à 8h pour revenir vers 9h45. Captain Cobra nous avait même prévu le thé et de délicieux beignets à la banane confectionnés par sa femme.
Keliki Painting School (KPS) à Keliki, près d’Ubud : un hébergement au coeur de la vie balinaise. 300 000 IDR pour les 2 chambres du pavillon.
Hôtel à Sanur : Taman Agung. 700 000 IDR la nuit(environ dans une très grande chambre, avec 2 TV, grande salle de bains, balcon, 3 piscines dans l’hôtel… Petit dejeuner inclus et vraiment délicieux. Super rapport qualité prix.
Homestay à Sanur : Agus Villa. Tenue par Jérôme,un français. La maison a une piscine bien agréable et une grande cuisine. Chambre confortable. Très propre. Nous avons payé 400 000 la nuit pour quatre (mais nous n’avions que 3 lits, nous avons dû ajouter un matelas de fortune pour Anton). Les seuls reproches que l’on pourrait faire à cette maison sont la présence de nombreux moustiques,y compris en journée, et au bout d’une semaine, on en a marre ! Sinon, Jérôme vous accueille bien, sans non plus montrer un réel intérêt à ses invités.
Hôtel à Lovina : Hamsa Resort. le top de notre séjour balinais ! Un superbe bungalow, une vue imprenable sur la baie, une piscine géante, un restaurant excellent, un bon staff, un patron adorable qui a rendu notre séjour vraiment fabuleux au moment des fêtes de Noël. Merci encore à toi Stéphane.
Ne vous méprenez pas, aucune envie passéiste ne nous anime : si nous disons Saigon, c’est tout simplement parce que les vietnamiens du sud n’appellent pas la ville par son nouveau nom, pourtant donné depuis 1975. Gigantesque et tentaculaire, notre appréciation de Saigon/ Ho Chi Minh City n’en a pas moins été hyper positive. La ville est aérée, il y est facile de s’y déplacer, à pieds comme en taxi. Et l’ambiance de Noël était partout avec ses magnifiques décorations et les nombreux gratte-ciels illuminés.
L’occident en Asie
A Saigon, nous avons eu l’impression de retrouver la « civilisation » : en fait, nous nous sommes sentis plus proches de chez nous que dans les autres villes vietnamiennes, l’influence occidentale étant très largement présente. On avait pourtant déjà franchie une étape car on arrivait de Nha Trang, qui est littéralement envahie par les Russes.
Le starbuck au coin de la rue, la boulangerie française avec ses croissants et ses pains au chocolat et Syl20 qui allait nous chercher notre petit déjeuner chaque matin, huuuuummm miam, voilà quelques touches appréciables de l’influence occidentale.
Et en même temps, l’identité vietnamienne est – heureusement – très visible, que ce soit dans les minuscules ruelles, les guesthouses/homestays ou les restos de rue – street food – qui servent des mets délicieux pour trois fois rien.
Le zoo, l’église et la Poste
Sortie dominicale des saigonnais, le zoo est aussi un jardin botanique assorti d’une piste de roller et de quelques manèges, un drôle de mélange !
Les enfants étaient aux anges, pour eux, le tour du monde, c’est surtout celui des animaux,
On appréciera sur la photo le contraste de l’éléphant et de l’immeuble en arrière-plan.
Nous avons pu entrer furtivement dans la Cathédrale Notre Dame qui a plus à voir avec l’église Sainte Thérèse de Nantes que Notre Dame de Paris – spéciale dédicace à ma Nanny car on y a prié Saint Antoine (Antôn en vietnamien). J’aurais aimé voir l’espace dédié à Sainte Anne (en tant que nantaise fan du château d’Anne de Bretagne, cela me semblait incontournable) mais on célébrait un office dans l’église, alors on n’allait quand même pas perturber la messe.
Enfin, on a visité la Poste, magnifique bâtiment colonial dont la façade est en rénovation… dommage pour nos photos extérieures mais banco pour les intérieures !
C’est aussi là qu’on a changé quelques dollars US en Dongs pour finir notre séjour et qu’on a constaté avec effarement que juste avant de nous donner les billets, le monsieur du bureau de change avait exploré profondément et sans vergogne ses narines.
La Poste de Saigon – Vietnam
La Poste de Saigon – Vietnam
Zoo de Saigon – Vietnam
Un éléphant en ville – zoo de Saigon – Vietnam
Au zoo de Saigon – Vietnam
Anton dans la cathédrale Notre-Dame de Saigon
Plaque pour Saint Antoine « Anton » – Cathédrale Notre Dame de Saigon
Croisière dans le delta du Mekong : Ben Tre et My Tho
D’habitude, on aime se débrouiller tout seul et organiser nos excursions. Mais par manque de temps et d’énergie, nous avons décidé de faire une promenade organisée avec The Sinh Tourist (la même agence que les sleeping bus), leurs tarifs sont hyper compétitifs et la prestation est à la hauteur, on valide !
On a vu un périophtalme, un animal que d’habitude on voyait plutôt dans les documentaires animaliers…
Et dans la série, même pas peur, Syl20 et Titouan ont porté un python…
Syl20 et Titouan portent un python Delta du Mekong – Vietnam
Syl20 et Titouan portent un python Delta du Mekong – Vietnam
Saigon, Saigon…
Saigon, c’est un petit moment entre hommes pour Syl20 et Titouan qui ont joué quelques parties de billard dans un bar tandis qu’Anton se reposait de son torticolis avec moi à l’hôtel.
Saigon, c’est un trajet qui se mérite depuis Nha Trang qui n’est qu’à 450 km, 16h de sleeping bus au lieu des 11 prévues.
Saigon, c’est un gratte-ciel qui change de couleur et qu’on regarde tous comme quatre gamins.
Saigon, ce sont les gratte-ciel, les belles illuminations de Noël, la vue imprenable et fabuleuse depuis le skydeck de la tour Bitexco.
Saigon, ce sont les courses de Noël dans un grand magasin à plusieurs étages, et nous, des parents hyper forts qui arrivent à acheter des cadeaux en douce pour les offrir à Bali le 24 décembre.
Saigon, c’est aussi plusieurs dîners dans notre super resto street food situé à 3 mètres de notre guesthouse et un record battu : 5,63 € pour 3 plats, 2 sodas et 4 bières de 500 ml (on s’entraîne au golf, seuls Petit Francis, Natacha et Cynthia comprendront).
Saigon, c’est enfin un massage à 100 000 VND (3,70 euros) que j’ai bien senti passer : oh punaise, on ne m’avait pas dit que ce n’était pas relaxant mais très énergisant et qu’on allait me masser avec les poings !
Titouan et Anton devant les décorations de Noël de Saigon – Vietnam
Titouan et Anton devant les décorations de Noël de Saigon – Vietnam
Titouan et Anton devant les décorations de Noël de Saigon – Vietnam
Infos et {plus ou moins} bons plans à Saigon (Ho Chi Minh City)
Café Tour Bitexco : 10,40 euros les 2 cafés (277 000 VND, taxe incluse), ça calme le porte-monnaie mais la vue vaut absolument le détour, particulièrement au coucher du soleil. Mai Guest House : super guesthouse dans le quartier des backpackers, mais au calme, car dans une minuscule ruelle (Ngo Lao Street). Et le resto de rue qui est juste à côté est tout simplement génial ! Restaurant de rue/Street food: Pham Ngo Lao Street – Quan An ANH MAP : repas avec 4 plats et 4 boissons, 6,40 euros (172 000 VND) The Sinh tourist : excursion dans le delta du Mekong – 716 000 VND (26,90 euros) pour nous 4, repas du midi compris.
Notre resto de rue – Pham Ngo Lao Street – Saigon – Vietnam
Imaginez la baie de la Baule, saupoudrez les rouleaux de Biarritz, et ajoutez le faste de la côte d’Azur : vous avez Nha Trang, à ceci près que la ville est complètement colonisée par les russes.
Crocos dans l’assiette et en vitrine
Les premières impressions de la ville sont étranges car énormément de devantures de magasins et les cartes des restaurants sont en russe. Les russes, on les voit et on les entend (ils ont de grosses voix !). Après quatre mois de voyage [j'écris cet article fin janvier 2015], on est presque capable de reconnaitre la nationalité de quelqu’un juste à son physique, dingue non ? Et si en plus on l’entend parler, on trouve son pays d’origine à 99%. Eeeeeh oui, on porte son pays sur sa trombine !
Titouan a mangé du steak de crocodile au café des amis (mais on ne vous conseille pas pour autant ce resto), il a aimé. Et le crocodile, on l’a aussi vu en vitrine, on y vendait des chaussures en peau de croco, hors budget pour nous, cela va sans dire ! (et franchement, avoir des chaussures en croco ne me fait pas rêver).
A la plage, les rouleaux sont super costauds, à tel point que Titouan manqué de se noyer. Syl20 a été tel les sauveteurs d’Alerte à Malibu dans leur période faste : il l’a secouru très rapidement, tout en ayant un élan de lucidité, otant son short qui contenait tout notre argent en flash éclair.
Un air de tour Eiffel – Nha Trang – Vietnam Pylones maritimes des télécabines reliant Nha Trang à Vin Pearl, une ile complexe touristique… Ligne de 3km de long !
Po Nagar : les tours Cham
Temple cham fondé au 8e siècle avant JC, il témoigne de l’influence du peuple cham, dont les descendants sont les actuels cambodgiens. L’architecture est complètement différente que celle que l’on peut habituellement voir au Vietnam, l’influence khmere est là et on se surprend même à établir des parallèles avec les temples d’Angkor.
Po Nagar – Nha Trang – Vietnam
Titouan et Anton à Po Nagar – Tours Cham – Nha Trang – Vietnam
La muséographie est toute simple mais la visite vaut vraiment le détour. Cela nous a permis de faire un cours d’histoire et de biologie aux enfants ! Alexandre Yersin est considéré comme un saint homme au Vietnam.Il est l’un des seuls français à avoir conservé son nom de rue partout dans le pays (avec Marie Curie, Louis Pasteur et quelques autres).
La pagode de Lon Son, le bouddha couché de 17 mètres et le bouddha assis de 21 mètres
Ce site est magnifique.
On y fait notre première vraie rencontre avec un singe agressif (avant ma grande rencontre de la Monkey Forest d’Ubud à Bali) qui nous empêchait de descendre des escaliers, beurk, décidément, les macaques et moi, on ne sera jamais amis.
Bouddha assis – Long Son – Nha Trang – Vietnam 21 mètres de hauteur au total
Bouddha couché de 17 mètres Pagode Long Son – Nha Trang – Vietnam
Anton, Titouan et un vieil homme Pagode Long Son – Nha Trang – Vietnam
Un rat dans le navire
Au Lanterns, un restaurant que nous avons testé sur plusieurs repas, il est arrivé une chose qui n’arriverait pas en France, du moins on préfère le croire. Nous dinions tranquillement quand nous avons aperçu un rat qui courait sur l’un des murs. Beaucoup de personnes se sont tournées pour le regarder, dont les personnes à trois tables de nous. L’un des convives était penché sur son téléphone portable quand tout à coup, le rat lui a sauté sur le dos ! Il a crié et le rat a détalé mais il en a été pour une belle frayeur et nous pour une franche rigolade. Bon, on ne préfère pas imaginer l’état des cuisines… Au Vietnam, on a vu beaucoup de rats dans les villes, les rues étant très sales et la gestion des déchets calamiteuse.
Infos et {plus ou moins} bons plans à Nha Trang
Resto : Le lanterns. Nous y sommes allés sur les conseils d’une amie, Marie et nous l’avons bénie ! Super rapport qualité prix et accueil vraiment charmant (sauf du rat).
Surtout, n’allez pas manger au café des amis ni au café « far east rock », ce sont les 2 plus mauvais repas que nous ayons faits durant le voyage et pas de chance, c’était dans la même journée.
... parce qu'on les aime, parce que ce qu'ils font, ils le font bien, parce que ce sont des gens bien. Avec Piècemania, terminé de jeter son électroménager.
Maintenant, vous pouvez réparer vous-même, et plus facilement que vous ne le pensez !