Koh Samui : détente, soleil et pluie
Venir à Koh Samui, c’était d’abord pour nous l’occasion de voir nos amis Valentine et Sabri, ainsi qu’Anémone et Fabien. C’était aussi profiter de belles plages, de soleil et de promenades le nez au vent tout en gardant notre rythme d’école avec les enfants chaque matin. C’était enfin découvrir une île habituellement très touristique, actuellement en basse saison, manger et cuisiner le plus thaï possible et rencontrer quelques français parmi les nombreux installés ici. En somme, ce sont 3 semaines qui auront un peu ressemblé à des vacances…
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De Bangkok à Koh Samui en train de nuit
Nous avons donc voyagé en train de nuit depuis la gare de Hua Lampong à Bangkok jusqu’à Surat Thani, en face de Koh Samui dans la nuit du 29 au 30 septembre. Là, nous avons dit « au revoir » à l’équipe de tournage (Laurence, la réalisatrice, Jade, l’interprète thaï et Nico le cameraman) : après quelques jours passés avec eux, nous nous étions habitués à leur présence. Nous les reverrons dans quelques mois, peut être en Australie. D’ici là, nous allons essayer de leur envoyer quelques vidéos faites par nos soins, ça va donner parce qu’on est loin d’être expert en la matière !
Pourquoi voyager en train de nuit ? D’abord parce que c’est un moyen de transport peu onéreux (90€ pour 4 en 2e classe, car et ferry inclus) et puis parce que c’est typique ! C’était une grande première pour nous de dormir en train (sauf pour Guinou, mais cela remonte à la classe de neige de CM1…). 12h de train, c’est long, mais en même temps ça passe vite. Les couchettes sont propres (draps, oreiller) et confortables. On dort peu ou d’un œil pour Syl20 et moi. Les enfants arrivent à passer une nuit correcte, sauf Titouan qui a trop froid avec la clim et vient nous rejoindre vers 5h du matin.
Nous admirons le paysage tandis que le soleil se lève, vers 6h.
Arrivés à Surat Thani vers 7h30, nous prenons un car qui va nous emmener au ferry. Le car roule vite ! Il vaut rattraper la demi-heure de retard du train. Le trajet en ferry est agréable, nous en profitons pour piquer un somme de 10 minutes chacun notre tour avec Syl20 et nous requinquer un peu. Nous débarquons et cherchons notre amie Valentine. Au bout de 40 minutes, nous arrivons enfin à nous joindre par téléphone et nous apercevons qu’elle nous attend à un autre débarcadère. Ouf, nous voici enfin en voiture pour aller à Lamaï, au sud-est de Koh Samui.
Nous retrouvons Sabri et allons déjeuner dans un restaurant sur la plage : le Baobab. Le coin est paradisiaque et la cuisine tout autant. Après plus de 2 semaines passées sur l’île et après avoir testé de nombreux restaurants, le Baobab est notre préféré. Les mets sont délicieux, les patrons Greg et Indi adorables.
Big Buddha et Wat Plai Laem
Le lendemain, c’est notre premier trajet en scooter à 4 dessus. C’est l’aventure… Nous décidons d’aller voir Big Buddah au nord-est de l’île. Il est vraiment « Big » ce Buddha, juché sur son promontoire. Beau et impressionnant aussi. Autour de lui, on peut sonner les cloches, vous pouvez d’ailleurs voir et entendre ce son en lisant la vidéo ci-dessous avec nos 2 sonneurs, Titouan et Anton.
Nous déjeunons au silver beach, à Crystal bay, une très jolie baie dans laquelle on peut nager avec masque et tuba (attention cependant aux rochers qui coupent les pieds) et cotoyer plein de petits poissons. Le repas est peu onéreux mais moyen gustativement. Nous rencontrons des franco-suisses allemands (Rolf et Marie-Christine) qui nous indiquent que le restaurant « Crystal bay » est très bon. Nous nous promettons d’y aller. Ils nous indiquent également une guest-house dans le centre de Lamaï (Varinda) car nous devons quitter la maison de nos amis le 16 octobre (d’autres amis arrivent, chacun son tour !).
A la découverte des plats thaï (ou des retrouvailles avec les plats européens) et moine momifié
Le vendredi soir, c’est resto ! Dans la semaine, nous dinons « à la maison » car Charlotte et Mati, les enfants de nos amis, vont à l’école internationale. Quant aux nôtres, il faut bien qu’ils se lèvent tôt également pour l’école, mais à domicile et avec Papa et maman comme professeurs.
Nous dinons donc chez Paul, à la Pizza del sol, à Lamaï et ô surprise, nous dégustons d’excellentes pizzas en Thailande ! Nous apprécions.
Samedi 4 octobre, nous partons visiter le temple Wat Kiri Wongkaram. Il est peu entretenu, semble presque à l’abandon. Mais il nous plaît. On y rencontre un (très) vieil homme qui nous met à tous de jolis bracelets porte-bonheur, nous lui laissons des bahts dans une coupelle. Il nous fait comprendre que c’est pour nous porter chance. Nous voyons un moine momifié, c’est très étrange. Les enfants n’ont même pas peur. Enfin, c’est ce qu’ils disent sur le moment, mais en réalité, cela les impressionne.
Le soir, nous allons diner au « Made In », un très chouette restaurant plein d’atouts. Le patron, Franck, est extrêmement sympathique, les mets sont délicieux, le rapport qualité-prix excellent. C’est notre numéro 2 dans le classement des restaurants de Lamaï, juste parce qu’il est situé dans la rue commerçante de Lamaï et que la vue n’est pas aussi exceptionnelle que celle du Baobab qui lui, a vue sur mer et ça, c’est magique….
Zoo, aquarium, Hin Yai et Hin Ta
Dimanche 5 octobre, le temps est mitigé. Nous optons pour le zoo et l’aquarium. Les enfants sont ravis. Anton déclare même qu’il est en train de réaliser tous ses rêves : voir un lion, une panthère et un léopard !
Lors du spectacle des oiseaux, Charlotte et Titouan ont la chance de pouvoir tenir un oiseau sur leur bras : si je ne me trompe pas, il s’agit d’un oiseau rhinoceros.
Déjeuner sur la plage, dans un mignon petit resto, avec petits abris en bambous puis petite balade vers les rochers Grand père et grand-mère, appelés Hin Yai & Hin Ta en thaï. Ce sont des formations géologiques surprenantes dont je vous laisse deviner à quoi elles ressemblent !
Massage et caviar
Lundi 6 octobre, déjeuner au Baobab. Massage et gommage des pieds pour Guinou. Ma Karen, je te dédie ce massage, toi qui m’en as tant parlé. J’opte, sur les conseils de Valentine, pour un « oil massage », tonique mais moins soutenu que le massage thaï traditionnel où l’on vous marche dessus. Un pur moment de relaxation, je m’endors même un peu… On essuie encore une belle averse vers 15h15. On attend donc une heure avant de repartir. On joue au monopoly cartes avec nos garçons, on adore ce jeu.
Dîner à la maison. Fou rire collectif car Valentine dit à son fils « Mati, attention, la vache qui rit, tu la dégustes, ici c’est un luxe, c’est comme du caviar » (le fromage coût très cher ici, 2 à 3 fois plus qu’en France). La comparaison de la vache qui rit avec du caviar nous fait mourir de rire.
Magic garden et chûte… de citron
Mardi 7 octobre. On déjeune tous les 4 au resto le Crystal bay, qui a une piscine avec vue sur mer. Super chouette. Puis, on se baigne, mais sous la pluie ! Expérience intéressante.
Mercredi 8 octobre. Nous allons visiter « Magic Garden« , un agréable et surprenant petit jardin sur la colline qui comporte une kyrielle de sculptures. Malheureusement, hormis savoir que ce jardin a été commencé en 1977, on n’en apprendra pas plus sur la signification de ces statues. Nous nous rendons ensuite à la cascade de Wang Sao Thong. En fait, c’est plutôt « Waterfall 2″, des chutes d’eau de 80 mètres de hauteur que nous voulions voir, mais nous manquons le panneau et descendons trop bas… Nous allons donc faire nos 10 minutes de marche jusqu’à la cascade et là, nous sommes déçus, il n’y a vraiment pas grand chose à voir ! Au retour, nous nous prenons non seulement une averse mais en plus un citron ! Un citron est en effet arrivé de nulle part (mais surtout du ciel), sur l’épaule de Syl20. Heureusement que ce n’était pas une noix de coco..
Plage et bar de carte postale à Mae Nam
Jeudi 9 octobre. Découverte de la plage de Mae nam, du bar le Satang (bar reggae extra) et du restaurant de wandee. Un petit moment hors du temps, sur une plage paradisiaque. Au bar, il y a plein de cages à oiseaux : on y entend le doux chant des bulbul orphée ou red whiskered bulbul.
Et ensuite… le Cambodge
Nous sommes le 15 octobre au moment où j’écris cet article. Depuis une semaine, nous avons moins visité. Le temps est moins beau, les averses fréquentes, la mer plus agitée. Nous n’irons pas sur les îles avoisinantes, ni au Marine Park. Nous savons que nous aurons l’occasion de voir d’autres magnifiques plages, de nager avec des tortues (du moins nous l’espérons) quand nous serons à Bali à partir de mi-décembre (même si ce sera la période des pluies…).
Nous adorons séjourner sur cette île, et d’autant plus que nous y avons nos amis avec qui nous partageons de très bons moments. Demain, Anémone et Fabien arrivent de France, nous ne les avons pas vus depuis des mois et nous sommes heureux de les retrouver.
Nous quittons Koh Samui mardi 21 octobre, prenons le ferry puis le car jusqu’à Surat Thani. Mercredi 22, nous prenons l’avion pour Bangkok et y passons une nuit. Jeudi 23 (date de l’expiration de nos visas thaïlandais), nous prenons le bus pour Siem Reap au Cambodge et allons voir les temples d’Angkor. Ce sera parti pour presque 5 mois sans voir personne parmi nos amis ou notre famille, nous ne serons plus que tous les quatre. Une sacrée expérience de vie…
Petits bobos et tracas
S’embarquer dans l’aventure tour du monde, c’est accepter que celle-ci ne sera pas toujours idyllique. Rien de grave heureusement, juste quelques bobos et tracas. Exemples…
Titouan
Hématome au doigt de pied (gros orteil) jeudi 2 octobre. Consultation du médecin de Lamaï (Dr Choeladda) le lendemain, ouf, rien de cassé. On s’en sort avec de l’ibuprofène, un bandage et une crème anti-inflammatoire à appliquer. 3 jours plus tard, tout va mieux.
Anton
Fièvre la semaine dernière 2 jours de suite. Bizarrement, cela coïncidait avec la fullmoon (pleine lune). Il y aurait donc aussi les vers en Thaïlande ;0).
Guinou
Le scooter m’est tombé sur le pied dimanche 12 octobre, plus précisément la cheville gauche : énorme hématome. La pommade anti-inflammatoire de Titouan m’a bien servie… Et depuis lundi 13 octobre après-midi, mon smartphone ne fonctionne plus car il a une fois de plus séjourné dans l’eau (je précise que ce n’est pas moi qui l’y ait plongé). Cette fois, cela lui aura été fatal : mon Wiko avait en effet connu une spectaculaire immersion dans les toilettes de mon travail en décembre 2013. Après 12h dans un saladier de riz cru, il avait ressuscité.
Modification au 15 octobre, 22h38 : Alors… appelez ça comme vous voulez, mais moi je dis que ça relève du miracle ! Lundi, la nounou de la petite fille de nos amis a renversé plein d’eau sur mon smartphone (elle ne s’en est pas aperçue et comme elle ne parle que le thaï, j’ai renoncé à lui en parler). Donc, depuis lundi après-midi, plus de téléphone. Cet après-midi, nous passons chez un réparateur. Il nous demande de revenir vers 19h. S’il peut le réparer, il nous en coûtera 400 Baths (environ… 10 euros…). Si non, il ne nous facturera pas. Nous passons donc à 19h ce soir et on m’annonce que mon téléphone est fichu. On ne paye donc rien. Nous prenons la direction du centre commercial pour en acheter un nouveau. Arrivés là-bas, Syl20 me dit « essaies quand même de la rallumer », alors machinalement, j’appuie sur le bouton. Et là, il démarre ! Depuis 3h que nous le testons, il semble bien fonctionner. Je crois que j’ai le « Highlander » des Wiko. Mon Cink Peaks a tout de même survécu à 2 immersions…
Syl20
Ennuis intestinaux dès le début du voyage, même pas dûs au changement de cuisine, mais davantage aux antibiotiques pris juste avant de partir. Depuis notre arrivée à Koh Samui, ça va mieux.
Nous 4
Les moustiques nous adorent ! A partir de 16h30 / 17h, ils nous tombent dessus. Il vaut mieux être équipé de répulsif, et du costaud s’il vous plait (DDET minimum à 50). Il y a également des moustiques de jour (les vilains qui transmettent la dengue). Comme en ce moment, il pleut davantage (la mousson arrive bientôt sur Koh Samui), on en voit des moustiques !
Mais les tracas et les bobos s’oublient vite, heureusement, comme Dory perd sa mémoire immédiate dans Nemo…
Comment nous contacter et à quelle heure ?
Vous vous demandez si nous dormons tandis que vous dînez. Ou si nous déjeunons tandis que vous dormez encore… Quel moyen utiliser pour nous contacter ? Toutes les réponses à vos questions sont dans le site.
Fuseaux
Nous avons mis à jour notre page « Itinéraire » afin que vous ayez tous les décalages horaires des pays que nous visitons.
Nous contacter
Nous avons mis à jour notre page « Contactez-nous » pour que vous puissiez voir tous les moyens mis à votre disposition pour nous envoyer un message vidéo, nous écrire ou même nous parler en direct.
Bangkok : calme et effervescence
Message à caractère informatif : soyez indulgents sur le présentation de ce post, c’est le premier véritable article qui rend compte de notre voyage et je m’aperçois que ma maîtrise de WordPress est assez relative… Il manque encore quelques photos dans l’article mais l’essentiel y est, je le poste et je ferai des modifs ultérieurement ! Bonne lecture à vous.
Vous pouvez voir la totalité de notre album de Bangkok sur Google + (soyez prêts, il y a plus de 300 photos). Cliquez sur le lien ou recopiez l’adresse ci-dessous dans votre navigateur : https://plus.google.com/photos/104550191492123379306/albums/6065923864693108545?authkey=CMPEpozrh8-EBw
Le voyage
Notre voyage pour aller à Bangkok a été assez long et fatigant. Nous sommes partis de Londres mardi 22 à 11H30, avons atterri à Singapour le mercredi matin à 7h environ, avons changé d’avion, sommes repartis à 9h40 et sommes enfin arrivés à Bangkok vers 11h40. Après nos 17h de voyage, il a fallu absorber le décalage horaire, ce qui nous a pris 2-3 jours. A l’aéroport, Titouan et Anton étaient barbouillés et ont vomi tous les 2, le premier dans un sac (ouf), le second par terre devant un magasin. Il fallait voir la tête de l’employé… !
Notre guest house à Bangkok, quartier de Thewet : Phranakorn Nornlen
Bref, le temps de nous remettre de nos émotions, nous sommes partis en quête d’un taxi et lui avons indiqué la guest house, en thaï. Non, nous ne sommes pas devenus bilingues. La guest nous avait envoyé une feuille à imprimer pour le taxi, avec l’adresse et un plan écrits dans la langue du pays. Très pratique car peu de chauffeurs de taxi à Bangkok parlent anglais. Ce qui parait parfois surprenant compte tenu de l’importance de la ville et du tourisme. On peut parfois connaitre de grands moments de solitude… La ville est grande et multiple. Des quartiers anciens côtoient des quartiers résidentiels ou d’affaires avec d’énormes buildings. Nous avons séjourné dans le quartier de Thewet, près du fleuve Chao Praya, au nord-ouest de Bangkok. Notre guest-house était un havre de paix, dans un quartier « typique ». Qu’entendons-nous par là ? Un quartier normal, où on a croisé très peu de nos congénères touristes. Nous avons ainsi pu nous promener dans le marché aux fleurs, sans rencontrer quasiment un seul « blanc ». Le bateau-bus était à 10 minutes à pied : une aubaine pour nous et un moyen de transport qu’on a énormément apprécié. Par cette chaleur, prendre le bus ou le métro aurait été une horreur. Le bateau en revanche est très appréciable : on prend le vent et on en prend plein les yeux. Les rives sont bordées de petites maisons, de palais, de monuments, de centres commerciaux flambant neuf, de khlongs (les canaux attenant), il y a tellement à regarder qu’on prendrait une photo par seconde… mais ce n’est pas possible. Il faut choisir : ce qu’on peut photographier et conserver sur la carte mémoire, et ce qu’on va graver dans notre esprit.
Le musée national
Première visite jeudi matin au musée national de Bangkok. Nous savons que chaque jeudi matin à 9h30, une visite francophone a lieu. Nous arrivons vers 10h, ayant mal estimé notre temps de trajet à pied. Il fait déjà très très chaud. Là-bas, nous retrouvons Cristina, notre guide franco-mexicaine, statisticienne de métier et férue de musées. Elle nous raconte l’histoire de Bouddha. Les enfants l’écoutent, très intéressés. Nous passons de salles en salles et découvrons des trésors thaïlandais. Il y a un petit restaurant dans le musée, nous y déjeunons avec Cristina, Jean, Katia et Arthur, 3 visiteurs avec qui nous échangeons nos programmes (vacances pour les uns, tour du monde pour les autres). Ce restaurant ferme le 30 septembre et Cristina est triste car cela fait des années qu’elle y déjeunait. Il est bon et pas cher. Apparemment, il va être remplacé par une sorte de cafétéria. Beurk. Nous rentrons de la visite et heureuse surprise : la propriétaire de la guest, apprenant que la chambre serait filmée par l’équipe du documentaire pour TF1, propose de nous surclasser gratuitement. On est maintenant dans une chambre 2 fois plus grande ! Merci Rose. Chaque jour ou presque, différents ateliers sont proposés par la guest house : jeudi, c’est le pain, ça tombe bien, on est français et le pain, on connait, même si on ne sait pas forcément le faire ;0). Titouan et Anton se transforment en petits boulangers.
L’école voyageuse
Les premiers cours d’école dispensés par leurs apprentis-parents-profs attendent Titouan et Anton. L’équipe de tournage est présente. On s’est partagé les matières : Syl20 s’occupe des maths, moi du français. Les enfants sont réceptifs, ouf. On prend nos marques, on tatonne un peu, mais dans l’ensemble, ça se passe bien.
Cool, fleurs et tortue
Vendredi, journée cool. Nous décidons de dormir davantage pour nous remettre du décalage horaire et prenons un petit dej tardif. Nous visitons le marché aux fleurs, puis faisons nos seconds cours aux enfants. Je suis taxée de tortue par mon cher et tendre et même par l’équipe de tournage qui se marre. C’est vrai que je n’avance à rien tellement tout ce que je vois me fascine. Je m’arrête à chaque instant !
Le bouddha couché et Wat Arun
Samedi : Wat Pho. Grande claque. Le bouddha couché, si grand dans son tout petit temple, est magique et merveilleux. Il vous enveloppe d’une sérénité incroyable. Tous les petits temples autour sont très beaux. Il fait toujours très très chaud et celui qui supporte le moins, c’est Anton. C’est simple, à peine mettons-nous un pied en dehors de la guest qu’il a déjà le nez qui perle de sueur. Nous sommes toujours équipés de plusieurs bouteilles d’eau et veillons à nous hydrater régulièrement. Nous arrivons à motiver Anton pour aller voir le Wat Arun qui se trouve sur la rive opposée du fleuve. Il suffit de traverser avec un bateau dédié et de grimper pour avoir une magnifique vue sur la ville. Pari gagné, Anton est partant. Nous escaladons donc le Wat Arun, très pentu, qui nous rappelle à Syl20 et moi, la pyramide de Chichen Itza au Mexique. Nous en avions fait l’ascension avec une simple corde qui serpentait entre les marches. Là, on a de vraies rampes ! Titouan et Anton s’essaient au lancer de pièces dans la coupelle d’un bouddha. Il faut faire un vœu et si la pièce tombe dans la coupelle, il se réalise. Titouan et Anton tentent à plusieurs reprises et finissent par y parvenir. Lorsque Titouan réussit, un vieux moine en tenue orange passe, lui serre l’épaule avec la main et lève le pouce pour dire « bravo ». Pas de photo de ça, mais un souvenir extra.
Chinatown et le Bouddha en or massif
Dimanche : on part se promener dans le quartier chinois de Bangkok. Un dédale de ruelles-magasins ! A peine arrivés, une énorme averse s’abat sur nous. Nous nous replions dans un magasin et attendons que ça passe. 30 minutes plus tard, nous voici repartis. Nous passons devant des dizaines d’étals, qui comportent des produits de toute sorte. La plupart sont loin de nous être inconnus : boites en plastiques, bijoux, accessoires à cheveux, nous les retrouvons en vente en France. Il y a même un énorme étal consacré à Halloween… Nous déjeunons dans le quartier, puis visitons le temple du Bouddha d’or. Impressionnant ! 5,5 tonnes d’or massif, une sorte de mini Fort Knox en statue. Celle-ci est belle est apaisante.
Le grand Bouddha du temple de Thewet et le lâcher d’oiseaux porte-bonheur
Lundi 30 septembre 2014 (ou 2557 selon le calendrier thaï) : nous nous rendons au grand Bouddha que l’on aperçoit depuis la terrasse de la guest-house. Le temple est charmant. Une dame propose aux enfants (contre 100 Baths, environ 2,50 €) de lâcher 2 petits oiseaux aux pieds du Bouddha en expliquant que cela va leur porter bonheur. Les enfants sont évidemment conquis et… moi aussi.
Le train de nuit de Koh Samui à Surat Thani
Nous rentrons à la guest pour nous rafraichir et prendre nos sacs car ce soir, nous prenons le train de nuit qui relie Bangkok à Koh Samui, ou plus précisément, la gare de Surat Thani. Il nous faudra ensuite faire une heure de bus puis 1h30 de ferry pour enfin arriver à Koh Samui. Là-bas, nous retrouverons Valentine et Sabri, nos amis installés à Lamaï depuis mi-août.
Nous avons adoré Bangkok et aimerions y retourner pour pouvoir visiter le Grand Palais et la maison de Jim Thompson.